Meurtres au Manoir Karlov : Résumés des épisodes 7 à 10 - Magic the Gathering

Meurtres au Manoir Karlov : Résumés des épisodes 7 à 10

Meurtres au Manoir Karlov : Résumés des épisodes 7 à 10

Nos enquêteurs se rapprochent de plus en plus du coupable – mais parviendront-ils aussi à l’arrêter ? Vous trouverez un résumé détaillé de chaque épisode, puis un très-résumé final ; en bonus, quelques mots de l’autrice, qui répond à des questions restées sans réponse.

  La storyline de Magic / Meurtres au Manoir Karlov

Nos enquêteurs se rapprochent de plus en plus du coupable – mais parviendront-ils aussi à l’arrêter ? Vous trouverez un résumé détaillé de chaque épisode, puis un très-résumé final ; en bonus, quelques mots de l’autrice, qui répond à des questions restées sans réponse.

  La storyline de Magic / Meurtres au Manoir Karlov



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le , par Drark Onogard
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Nos enquêteurs se rapprochent de plus en plus du coupable – mais parviendront-ils aussi à l'arrêter ? Vous trouverez un résumé détaillé de chaque épisode, puis un très-résumé final ; en bonus, quelques mots de l'autrice, qui répond à des questions restées sans réponse.

Vous avez manqué un épisode ? Rendez-vous ici pour la première partie de l'histoire.

Meurtres au Manoir Karlov : Résumés des épisodes 7 à 10



Episode 7 : Pourrir pour récupérer



Kaya l'Inexorable et Kellan, prodige curieux dans le bureau de ce dernier, re-visualisent les éléments de l'enquête grâce à un projecteur qui leur permet d'observer et de manipuler (virtuellement) les objets. Décidément, le mode opératoire ne ressemble pas à Rakdos, le clou du spectacle mais Judith, connaisseuse en carnage voulait détourner leur attention ; Kellan mentionne le nom de Trostani, les trois murmures quand...







Ce qui devait arriver... Le dieu-taupe des Gruul, Anzrag, a été libéré de sa capsule de preuve, et a complètement fracassé le bâtiment qui le contenait. Branle-bas de combat dans l'Agence ! Tous ceux capables de tenir un couteau passent à l'offensive, et certains y meurent ; seuls Kaya, accrochée au museau de la bête, et Kellan, au niveau de ses pattes arrières, parviennent à le blesser. Heureusement, l'imposant Ezrim attire l'attention d'Anzrag, le temps que Kellan aille chercher, sous les décombres, sa capsule de preuve, dans laquelle Kaya parvient à l'emprisonner de nouveau.

Ezrim est persuadé que le centaure Yarus a quelque chose à voir avec ça : il envoie des agents le chercher. Pendant ce temps, Agrus Kos, esprit de la justice compte suivre une piste en solo – une piste trop dangereuse pour quiconque de vivant.

Alquist Proft, maître détective emmène Etrata, fugitive meurtrière sous la 6e circonscription, en territoire Golgari, afin de contacter Izoni, centre de la toile. Elle croit qu'il vient l'accuser, mais évidemment que non : il a vu ses araignées espionnes, mais elle est plus subtile que ça. Si elle avait dû tuer, elle aurait été plus discrète. Non, ce qu'il veut, c'est qu'elle analyse la poudre trouvée sur le lit d'Etrata : immunisée à tout poison, elle peut simplement renifler, et affirmer qu'il ne s'agit pas d'une plante qu'elle connaît, donc pas d'une plante de Ravnica. L'envahisseur phyrexian aurait-il eu un plan B ? C'est alors que Proft remarque une silhouette encapuchonnée les observer, et qui s'enfuit à ce moment ; le détective s'élance à sa poursuite, avant d'être arrêté par un coup sur la tempe.

Proft se retrouve dans son palais mental, où la figure encapuchonnée lui vole un dossier. Cette figure nie être l'assassin derrière tout cela, car pour elle, Ravnica n'est qu'un passage. Le détective se réveille alors : le coup qu'il a reçu, c'est d'Etrata, qui craignait qu'il soit tombé dans un délire analogue à celui des meurtriers. La silhouette qu'il a vue n'existait que dans sa tête.







Agrus Kos est descendu jusqu'à la partie souterraine de Rix Maadi, le Palais donjon, et ses soupçons se confirment : Rakdos est endormi depuis assez longtemps pour que son corps soit par endroits recouvert de mousse. Mais à peine a-t-il le temps de voir son intuition prouvée que le fantôme Boros se retrouve enfermé dans un crâne de cristal par Judith, qui avoue son plan : elle multiplie les indices contre Rakdos pour que les guildes cherchent à le détruire, et qu'elle prenne le relais à la tête de la guilde.

Kaya s'inquiète qu'Agrus Kos ne revienne pas – et Aurélia, la Meneuse de guerre aussi, car le fantôme devait lui faire un rapport. Ce n'est qu'une question de temps avant que Boros marche effectivement contre Rakdos.

Pendant ce temps, un messager invite Kaya à se rendre à la Cathédrale Karlov, où doit avoir été enterrée Teysa Karlov. Mais c'est Proft, aux côtés d'Etrata, qui lui fait face là-bas : ils réunissent leurs éléments de preuve, et c'est assez pour que le détective soit sûr de qui est derrière tout cela.

Episode 8 : Dieux du hasard



Kaya a convoqué à Vitu-Ghazi, la Citarborescence les chefs de chaque guilde et Ezrim, chef de l'Agence. Aurélia et Lavinia de la Dixième déjà à l'intérieur, Judith arrive, Rakdos étant trop occupé à préparer la guerre contre les Boros, puis Yarus, venu par les airs sur la monture d'Ezrim, qu'il a daigné partager. Si Yarus n'est pas à proprement parler chef des Gruul, qui n'en ont pas, il reste représentatif ; il tient par ailleurs à remercier Kaya d'avoir enfermé leur dieu Anzrag sans le tuer – il espère cependant qu'il finira par être libéré, une fois que les prérequis seront remplis pour qu'il ne soit pas un danger.







A ceux-là s'ajoutent Ral, vice-roi d'Izzet puis Vannifar, énigme évoluée et enfin, Krenko, magnat de la rue d'étain – invité par Proft, à l'initiative de ce petit rendez-vous. Kellan et Tolsimir, lumière de minuit sont aussi présents, en plus de Trostani, liée à Vitu-Ghazi, et de la Massacreuse, meurtrière connue enchaînée à côté d'Aurélia ; manquent, évidemment, les Golgari et les Dimir.







Alors que la réunion pourrait déjà tourner au vinaigre, Proft et Etrata font une entrée remarquée – comme elle était prisonnière sans être coupable, sa fuite n'est techniquement pas un délit. Le détective ménage bien sûr ses effets : après une référence obscure à Azor et au Pacte des Guildes, il annonce qu'il devra poser quelques questions, en privé, à chaque personne présente. Une chose qu'il affirme : l'assassin est dans cette pièce. Au moins, personne ne laissera sortir personne, et ils sont au milieu de nulle part : aucun risque de blesser des Ravnicans innocents.

Il faut que chaque guilde accepte l'enquête, en l'absence de Niv-Mizzet, le suprême, leur Pacte des Guildes vivant. Comme Teysa n'a pas de succession, Kaya accepte au nom d'Orzhov, Etrata au nom de Dimir, et Izoni sort de l'ombre pour accepter au nom de Golgari.

La première interrogée sera donc Kaya ; mais une fois en privé, Proft ne pose aucune question. Ils attendent – une fleur pousse dans leur salle de Vitu-Ghazi, avec un pollen d'un gris jaunâtre... Il en était sûr. Tout va être révélé.







Revenus parmi les autres, Proft se met à accumuler les points suspects déjà évoqués au cours de ces résumés : les assassins sans mémoire, la fausse piste de Rakdos, la poudre d'une plante inconnue sur Ravnica. Il savait déjà qui était coupable, mais a dû ruser en les convoquant, pour éviter de devenir une cible : la fleur qu'il tient a été créée artificiellement, mais avec harmonie – son effet ne fonctionne que sur une personne, sporadiquement. Signature parfaite de la guilde Selesnya. Tolsimir se dénonce, mais cela ne tient pas, faute de capacités botaniques : la coupable, c'est Trostani.







Episode 9 : La beauté de la destruction



L'accusation semble absurde : elle ne peut quitter Vitu-Ghazi ; mais justement ! L'accusation déclenche la colère de la dryade trine, chaque tête la recevant différemment : Ses, dryade de l'ordre, la reçoit avec colère, Cim, dryade de l'harmonie, avec effroi et Oba, dryade de la vie, avec sérénité. Sauf Izoni, les autres chefs de guilde ne protestent pas moins, et Etrata se tient prête à défendre le détective.

Il peut continuer son discours : il est certain du comment, mais non du pourquoi. Mais si deux dryades sur les trois protestent violemment, Oba reste silencieuse – avant d'éclater en aveux. Elle l'a fait parce qu'ils le méritaient, parce que les guildes ont trahi Ravnica en ne la soutenant pas comme il se devait dans les moments de nécessité. Elles sont Mat'Selesnya, l'âme de Ravnica, et Oba a éprouvé toute la corruption de leur monde sous l'invasion, elle a recueilli tout ce que le plan souffrait, sans que ses sœurs le sachent ; elle a combattu seule le Briseur de royaumes.

Tous ceux qu'elle a attaqués étaient coupables. Krenko ? Il pillait les magasins avec sa bande pendant que les Ravnicans défendaient leur plan, pour revendre ces biens de première nécessité au prix fort. Zegana, oratrice utopiste ? Elle était si fascinée par le pétrole qu'elle s'était mise à infecter des créatures innocentes. Teysa ? Elle a trahi chacun ici : elle a pactisé avec les Phyrexians pour prendre la tête du plan, une fois l'invasion parachevée ; Oba n'a fait qu'être juge et bourreau.

Mais si Zegana expérimentait, c'était pour trouver le remède à la phyrésie. Si Teysa pactisait, si elle avait appris leur langue, c'était pour donner des informations cruciales à la résistance ; Etrata le sait, car elle et ses morts collaboraient avec la Maison Dimir. Oba, en prenant toute la souffrance du monde, a vu la surface, mais pas les racines, les causes profondes de ces agissements. Quant à Kylox, inventeur visionnaire c'est une coïncidence : Krenko était la cible ; mais de toute façon, Kylox était coupable d'imiter la technologie phyrexiane.

Cim et Ses ne parviennent pas à calmer leur sœur, dont les aveux se poursuivent – elle ne peut être arrêtée, car l'arrêter impliquerait de mettre ses sœurs en prison, alors qu'elles sont innocentes : la loi ravnicane est bloquée. Oba tuait depuis des semaines des criminels et des traîtres de moindre importance, pour purger la ville – et maintenant qu'ils sont tous réunis ici grâce à Proft, dans Vitu-Ghazi, sur lequel elle a toute maîtrise, elle peut finir le travail.

D'un claquement de doigts, elle endort ses sœurs, puis s'éloigne de ses sœurs jusqu'à n'être qu'Oba. Un combat s'engage, où la salle entière lutte contre les ennemis de la dryade, des vignes bloquant, frappant les combattants : elle est Vitu-Ghazi, et peut le moduler à sa volonté. Kaya tente chaque fois de les libérer d'un coup de dague, pendant qu'Etrata et Kellan cherchent à protéger Proft, le plus vulnérable ici.







Yarus, en chargeant Oba armé d'une lance improvisée, tue Tolsimir, qui s'interpose ; quand Oba récupère la lance et l'envoie contre son propriétaire, c'est au tour d'Etrata de s'interposer et de sauver le centaure, se faisant blesser grièvement. C'est à ce moment-là que Kaya passe à l'offensive – mais la dryade aussi devient plus agressive.

Dans sa rage, elle rend progressivement sa forme originelle à Vitu-Ghazi, qui avait des trouées – Judith s'enfuit ainsi dès que possible. Quant à Kaya et Kellan, d'une branche elle les saisit et les soulève haut dans les airs, la Planeswalker incapable de fuir – sa forme fantomatique ne peut rien contre la force tirée de Mat'Selesnya. Dur sera l'impact.

Kellan voit son corps enveloppé de la magie de fae qui a donné vie, dans l'histoire d'Eldraine, à ses poignées devenues épées. Et pendant ce temps, au sol, la fuyarde Judith voit un long couteau se planter en elle – la Massacreuse n'apprécie pas d'être abandonnée à son sort.







Episode 10 : Les racines de la corruption



Si la forme fantomatique de Kaya ne peut rien contre Mat'Selesnya, elle peut cependant chercher son Étincelle, et grâce à elle devenir intangible assez longtemps pour atterrir doucement plutôt que d'être fracassée contre le sol. Sous sa forme intangible, elle évite les branches – une branche fantôme tente de la saisir ? Elle redevient tangible pour éviter d'être retenue, et danse ainsi entre les états, hors d'atteinte d'Oba.







Kaya tente le tout pour le tout, en s'adressant à l'âme du plan ; âme impartiale, alors qu'Oba tente de lui faire prendre un parti, la trahit – comme l'ont fait les Phyrexians. Mais cela ne déstabilise qu'un temps la dryade ; la Planeswalker doit user d'une rune de barrière de l'Agence – réservée aux scènes de crime – pour la détenir. Elle a reconnu l'autorité de l'Agence au début de l'entretien, et est donc sensible à cette magie ; mais il faut deux personnes pour bien activer une barrière. C'est alors qu'Etrata, qu'on aurait pu croire morte et qu'Oba n'a pas cru nécessaire d'attacher, se lève pour aider à ligoter la coupable. Une branche fantôme, dont elle a pris le contrôle, l'aide aussi à cela – à moins que ce ne soit Teysa ?







Kaya libère les autres des branches enroulées autour d'eux, pendant qu'Etrata se propose d'être l'assistante et garde du corps de Proft – forcément, Lazav, l'Hétérogène mort, les Dimir n'ont plus de maison... Aurélia arrête Krenko, même si le témoignage d'Oba ne sera sans doute pas une preuve suffisante. Quant à Cim et Ses, elles doivent entrer en communion avec Mat'Selesnya, pour savoir si elles doivent toujours être la voix de l'âme du monde. Emmara Tandris sera temporairement porte-parole de Selesnya, en attendant la réponse.

Quand elle sort, Kaya voit que Kellan est heureusement vivant – et, enfin, depuis la mort de son amie, elle s'autorise à pleurer.

Trois jours plus tard, dans la Cathédrale Karlov, Kaya est assise à côté du fantôme de Teysa. Elle compte bien garder le contrôle du Syndicat, et se venger à sa manière de l'assassinat qu'elle a subi. Oba échappera à la loi Azorius ? Kaya n'a pu la tuer en combat, et n'a pas eu la force de l'exécuter ? Pas de problème : elle connaît des lois financières si archaïques qu'elle arrivera à lui faire payer le prix de sa mort, tout ce qu'elle pensait posséder. La guilde entière va payer le prix pour avoir protégé Oba.







Quatre jours s'écoulent jusqu'au départ de Kaya pour Kaldheim, où elle compte retrouver son ami Tyvar le belliqueux. Judith n'a pas été retrouvée, ni morte, ni vivante ; Proft a bien embauché Etrata comme assistante ; enfin, Kellan a encore quelque temps à passer ici. Au moins, sur Ravnica, quelqu'un à qui elle est attachée – quelqu'un de vivant.

Très-résumé



Tandis que Kellan, prodige curieux et Kaya, l'Inexorable, au QG de l'Agence, doivent remettre en détention le dieu-taupe gruul inopinément libéré, Alquist Proft, maître détective et Etrata, meurtrière fugitive vont en territoire Golgari afin de rencontrer Izoni, centre de la toile. Grâce à elles, ils savent que le pollen qu'ils ont trouvé sur le lit de l'assassine ne vient d'aucune plante connue de Ravnica. Après un intermède où une personne encapuchonnée s'introduit dans le palais mental du détective pour y voler un document qui n'a a priori pas trait à l'enquête, Proft décide de convoquer Kaya à la Cathédrale Karlov, afin qu'ils réunissent leurs éléments de preuve. Il est enfin certain de qui est coupable.

Il ne le révélera cependant qu'une fois à Vitu-Ghazi, la Citarborescence, l'arbre-manoir de Selesnya, où ont été invités les représentants de chaque guilde, ainsi qu'Ezrim et que Krenko, magnat de la rue d'étain et cible d'un assassinat. S'isolant un instant avec Kaya sous prétexte d'interrogatoire, le maître détective voit pousser la fleur qu'il cherchait : celle dont le pollen a pu contrôler l'esprit d'Etrata. Une fleur artificielle, mais si bien intégrée à la nature qu'elle ne peut être l'œuvre que d'un membre de Selesnya – que de Trostani, les trois murmures.

L'une des trois dryades qui constitue l'entité, Oba, avoue : oui, elle a tué ces chefs, et même bon nombre d'anonymes. Elle a rendu justice contre ces criminels, car en prenant sur elle, lors de l'invasion, tous les maux de l'âme du monde, elle a vu Zegana, oratrice utopiste faire des expérimentations avec le pétrole phyrexian, Krenko piller et revendre les denrées au prix fort, Teysa Karlov pactiser avec l'ennemi. Mais elle n'a vu que la surface : Teysa jouait double jeu pour informer la résistance ; Zegana cherchait un remède contre la phyrésie.

Ces objections ne remettent pas en doute sa volonté d'épuration : après avoir endormi ses sœurs, elle profite de son pouvoir sur Vitu-Ghazi pour empêcher quiconque de fuir, ligotant de lianes et de branches presque toutes les personnes présentes, sauf Kaya, qui oscille entre sa forme fantomatique et sa forme tangible, et Etrata, frappée à mort – croyait-on. Car lorsque vient le moment décisif de ligoter la dryade par une barrière runique de l'Agence, l'assassine est là pour aider Kaya.

Oba est à son tour plongée dans le sommeil par ses sœurs, qui doivent entrer en communion avec Mat'Selesnya pour savoir si elles resteront sa voix. Cependant les lois ne pourront sans doute condamner Oba car ce serait condamner Trostani, ce qui serait inique au vu de l'innocence de ses sœurs. Teysa, revenue sous forme fantomatique, se vengera par des moyens financiers : la vie d'un chef de guilde doit valoir bonbon. Mais pour mener cette affaire, elle aura besoin que Kaya soit loin, afin de ne pas créer le trouble entre les deux chefs successifs de la guilde Orzhov ; Kaya elle-même a besoin d'être loin – sur Kaldheim, retrouver son ami Tyvar le belliqueux.

Seanen McGuire : questions sans réponse



Tous les mystères ne se dénouent pas tout à fait, toutes les questions ne trouvent pas toujours de réponse. Meurtres au Manoir Karlov ne diffère pas en cela. Voici les questions que l'on m'a posées jusqu'ici, et auxquelles je peux donner une réponse (évidemment, je n'ai pas droit de répondre à tout / ne connaît pas les réponses à tout).

Qu'est-ce que Teysa voulait dire à Kaya ?
Teysa voulait parler à Kaya de son implication auprès des Phyrexians durant l'Invasion, et lui dire que des membres de la Maison Dimir autant que certains fantômes d'Orzhov pouvaient attester de sa version des faits. Elle a entendu Etrata tout expliquer, et n'avait qu'un temps limité avec Kaya après qu'elle a réussi à rassembler ses esprits et à se manifester visuellement ; elle ne voulait pas perdre ce temps à dire quelque chose que Kaya savait déjà.

Pourquoi Teysa a-t-elle pris autant de temps pour revenir ?
La mort est un choc pour le système. Quand je me blesse à la cheville, ça me prend des jours pour marcher normalement de nouveau. Teysa ne voulait pas apparaître à Kaya autrement que comme elle-même, ou autant que sa forme fantomatique peut être elle-même. Jusqu'à ce qu'elle se sente prête, elle est restée absente.

Pourquoi Teysa a-t-elle gardé sa canne ?
En fiction policière, on parle d'explications doylennes ou watsoniennes (extradiégétiques ou intradiégétiques, dans les termes de Genette). Quand quelque chose arrive à Sherlock Holmes, c'est parce que A. C. Doyle a fait un choix. Watson ne le sait pas. I doit trouver une raison interne à l'univers. Toute fiction fonctionne selon ce double ordre d'explications.
Teysa, en tant que personne qui s'appuyait sur une canne pour se déplacer avec dignité et le moins de douleur possible, se représentait la canne comme une extension de son corps. C'est une part d'elle-même. Elle était présente quand elle morte. Au niveau watsonien, elle la garde dans sa version fantomatique parce que c'est évident pour elle. La canne est la sienne.
Teysa, en tant que personnage de fiction offrant une représentation positive d'un handicap dans un monde qui n'en offre pas tant que cela, importe grandement pour beaucoup de personnes. Au niveau doylen, retirer sa canne aurait été senti comme un effacement douloureux. Elle devait garder sa canne parce que c'est un personnage fictionnel d'un univers de fiction créé par des gens de notre monde, et que nous avons besoin de la représentation qu'elle offre.

Pourquoi est-ce que X n'était pas dans l'histoire ?
Les histoires sont limitées à un nombre fixe de mots, et il n'y avait pas la place pour que tous les personnages de Ravnica jouent un grand rôle dans l'histoire. Nous avons essayé d'en mettre en avant autant que possible.

Où était Y ?
C'est au-delà de mes droits de le dire, si je le sais seulement.

Pourquoi Kaya pensait-elle tant à Tyvar ?

Kaya et Tyvar ont partagé deux éditions principales (Kaldheim et Tous Phyrexians). Ils sont amis. Kaya n'en a pas assez. Plus encore, Tyvar est une personne très directe : il dit ce qu'il pense, il soutient ses amis, et il adore Kaya. Ils ne sont pas ensemble, et Kaya ne pensait pas à lui parce qu'elle est amoureuse. Elle subissait seulement beaucoup de pression, et pensait donc à un ami qui l'apaisait.
Je pense tout le temps à mes amis, même quand ils ne sont pas là. Les gens à mon LGS connaissent tous l'existence de mon Idiot de Frère, même s'il n'est pas dans le Massachusetts et ne se montrera sans doute jamais pour jouer une partie. Je pense que faire que des personnages pensent à des gens absents donne l'impression qu'ils sont plus réels, et le plus quelqu'un a l'air réel, le plus tu peux les blesser.

Qu'est-ce qui est arrivé à Agrus ?
Judith est soit morte soit disparue, et elle est la seule à savoir où elle l'a mis. Donc pour l'instant, il est toujours porté disparu, et sera sans doute libéré quand Aurélia trouvera le crâne de cristal. Même pas le droit à une retraite...

Affaire résolue !

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Quand le béhémoth de Linciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs chapelet d'ennuis,
Et que de la graine d'horizon embrassant tout le théatre en cercle
Il nous verse un jour/nuit (jour) noir plus triste que les jour/nuit (nuit)

—Gérard de l'Akilékon, Carnets de voyage

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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