Sources : ici, ici et à la Magic-Con de Barcelone.
Les Friches d'Eldraine : un retour qui se précise
Histoire – Ils sont loin, les contes de fées...
Lors de notre premier séjour sur Eldraine, nous avions surtout vu le Royaume et ses cours d'inspiration arthurienne ; mais les Friches peuplées de faes et de créatures étranges se faisaient déjà menaçantes, et seront le cœur de l'intrigue de cette édition.
Pour se défendre de l'invasion phyrexiane, Tarelion, seigneur bienveillant fae des friches, ainsi que trois sœurs sorcières ont jeté une malédiction, le Sommeil maléfique. Si elle a d'abord été efficace pour plonger les Phyrexians dans la léthargie avant qu'ils ne soient définitivement déconnectés par le déphasage de la Nouvelle Phyrexia, elle a échappé à leur contrôle, et se met à plonger les résidents du plan dans ce même sommeil.
Ce roi de toutes les faes du plan se veut aussi le protecteur de l'intégralité du peuple des plans, et c'est bien à regret qu'il s'est allié aux sorcières. On sent dans sa carte le caractère sournois des faes, promptes à faire de mauvaises surprises à leurs adversaires, entourés de pièges invisibles. Au moins, il ne se fera pas prendre deux fois !... à moins qu'il n'ait pas le choix.
Des trois sorcières, nous en connaissons déjà une de nom, Eriette, dont la pomme indique son inspiration de l'antagoniste de La Belle au bois dormant, et qui a été révélée comme étant
. Nous découvrons désormais Agatha (
), plutôt inspirée des sorcières du type de celle d'Hansel et Gretel, ainsi qu'Hylda (
), tirée tout droit de La Reine des neiges ou du monde de Narnia.
Eriette semble profiter du sommeil pour avoir une armée de chevaliers endormis, afin de garder le Château Ardenval qu'elle occupe – ce n'est ici qu'une supposition.
Tarelion aura plus encore matière à s'en repentir depuis qu'Ashiok, manipulateur maléfique s'apprête à profiter de tout ce sommeil pour donner des cauchemars à tout un plan – jusqu'à plonger votre adversaire dans la folie, une fois que sa bibliothèque sera vide et son exil plein.
Pour mettre fin au Sommeil, Kellan, seigneur des Hauts Faes (en fait lui-même demi-fae) sera envoyé en mission par son roi.
Côté Royaume, après les funérailles royales des Kenrith, les Scions royaux se retrouvent sans parents, sans étincelle, forcés de maintenir l'intégrité d'un royaume qui a perdu au moins une cour, celle du Château Locthwain. Un défi qui les mènera au-delà de leurs limites, et peut-être jusqu'à une lutte fratricide.
Enfin, on peut compter parmi les fidèles du Royaume le sauveur de tous, Syr Gingembre et son fidèle biscuit dur à cuire, prêt à animer une armée de friandises.
Esthétique – Enfance & horreur
Pour ce retour sur Eldraine, les illustrateurs nous offrent, en plus des illustrations habituelles de personnages attendues – comme un petit chaperon rouge arbalétrier – des terrains de base full-art à l'esthétique épurée, faite d'entrecroisements et d'entrelacs.
Ils y allieront aussi, pour les illustrations spéciales, une esthétique cauchemardesque et une esthétique enfantine, digne de livres illustrés pour enfants.
Enfin, nous retrouverons dans les boosters, même de draft, des cartes qui ne seront pas légales en Standard (mais le restent en Limité) ! Comme les artefacts retro de la Guerre Fratricide, vous trouverez parfois des récits enchanteurs, enchantements emblématiques dotées d'une nouvelle illustration, et agrémentés d'extraits contes.
Vous ne rêvez pas, l'oie d'or devient une hydre...
Spécialement pour nos amis japonais et japolâtres, il en existera aussi des versions au style anime, qui seront en japonais au Japon, en anglais dans les autres pays. Si vous tombez amoureux d'une de ces cartes écrite en elfique, gare à votre porte-monnaie !
Mécanique – C'est un peu ça, la vie d'aventurier !
La mécanique emblématique d'Eldraine, l'Aventure, devait être de retour ! Ainsi, vous retrouverez ces créatures qui
Nous retrouverons aussi un nouveau cycle de terrains animables, ainsi que nous le laisse présumer la Forteresse tourmentée.
Aussi, à partir de maintenant, il n'y aura généralement plus qu'une carte de Planeswalker par édition – la faute à la rupture d'étincelle qui a retiré leur étincelle à la majorité d'entre eux... et à l'envie de ne pas épuiser l'espace de design d'un des types les plus aimés du jeu.
Conclusion : quelques images en plus !
Aucune raison que je vous prive de ces illustrations de futures cartes !
