[Concours] L'écrit des mouettes sur le rivage...
[Concours] L'écrit des mouettes sur le rivage...
Discussion ouverte par Newall SombreLame Le 07/08/2023
Discussion ouverte par Newall SombreLame Le 07/08/2023
Newall SombreLame
Bonjour à tous !
Quoi de mieux pour les vacances que d'en profiter, de les célébrer ? Alors pour fêter ça, la SMF vous propose un petit concours d'écriture !
À la différence des précédents concours, on change de formule, et vous serez libre de participer ou non à une épreuve suivant l'intérêt qu'elle vous inspire.
L'épreuve durera jusqu'au mardi 29 août !
Pour avoir ses conditions, c'est par ici : Cliquez ici
Réponse(s)
Newall SombreLame - Prophète - Le 30/08/2023
Temps de découvrir les récits de nos vaillants participants, temps de les départager et les classer, temps de voter !
Alors sans plus de chichis, voici les récits :
maitredragon
- As-tu trouvé ce que je t'ai demandé ?!
- Non, Elsa dit-il persuadé que dire son nom pour la première fois était le premier pas de sa libération. Oubliant par la même toute précaution.
- Depuis quand t'adresses-tu à moi ainsi ?!
En guise de réponse l'homoncule sortit le couteau de sa tunique et l'enfonça dans le ventre de sa tortionnaire. Comment avait-il osé ! Elle tomba à genoux, coupant son emprise sur le portail magique qui devint de plus en plus incontrôlable. Zpqjgh armait un second coup pour l'achever. Elle le projeta rageusement d'un mouvement reflexe du bras, contre le portail. Non !!!! Cria t'elle alors que l'homoncule percuta l'arche qui se brisa sous l'impact. Il y eut une explosion, c'est tout ce que se rappela Zpqjgh lorsqu'il ouvrit à nouveau son œil.
Le plafond était bizarre, ça n'était pas du tout celui de la bâtisse d'Elsa. Il se redressa brusquement, une vive douleur au dos l'assaillit mais il n'y preta guère attention. L'environnement dans lequel il se trouvait ne correspondait à rien de connu. Connaissances qu'il avait pourtant étendues grandement dernièrement. Il était dans une sorte de couloir tubulaire, beaucoup de câbles et de métal. Les formes étaient... originales. L'homoncule se mit debout, toucha les différentes surfaces. Tout était dur et froid. Une étrange loupiote clignotait au plafond. De la lumière sortait des murs, c'était chaud mais pas au point de brûler comme une torche. Zpqjgh avança craintivement, un renfoncement différent sur la gauche présentait une paroi lisse, différentes de celles du couloir. Des inscriptions incompréhensibles était au-dessus. Il toucha la paroi et vit d'étrange carré fait d'une autre matière. En les touchant, il enfonça l'un d'eux. La paroi se releva soudainement. L'homoncule recula terrifié, jusqu'à la paroi opposée. Une nouvelle pièce se présentait devant lui. Sans qu'il ne fasse quoi que ce soit la paroi finit par se refermer toute seule. Etais-ce une... porte ? Il se réavança tout doucement jusqu'aux fameux carrés et réappuya rapidement dessus, avant de reculer vivement. La paroi se réouvra de la même manière. Il attendit. Elle se referma comme la première fois. Mais où était-il ?! Il se décida a réappuyer une troisième fois et passa rapidement en dessous, craignant qu'elle ne lui retombe dessus. Il n'en fut rien, elle se referma bien après son passage. La nouvelle pièce était très blanche, lumineuse et contenait des sortes de cuves horizontales mais, aucun liquide n'était dedans. Des carrés un peu similaires à ceux de la porte se trouvait là. Il appuya sur l'un d'eux. Le capot de la cuve se releva dans un nuage de fumée. L'intérieur était vide et mou, un peu comme un matelas. Il réappuya sur le bouton et le capot se referma. Ne voyant pas bien quoi faire d'autres dans cette pièce, il s'avança vers la porte opposée a celle qu'il avait traversé. Lorsqu'elle s'ouvrit, un long couloir sombre se profila devant lui. Le côté droit était pourtant entièrement vitré. Faisait-il nuit sur cet étrange monde ? Effectivement cela ressemblait à un ciel étoilé, comme on pouvait en voir dans les landes. Mais la différence notable c'était qu'aucune terre ne semblait s'étendre à l'horizon. Comme si cette étrange et immense construction flottait parmi les étoiles. Je ne comprends pas.
Des bruits provenant de la salle des cuves, attirèrent son attention. Des pas, des paroles. Il commença à reculer rapidement vers l'autre bout du couloir, alors que la porte s'ouvrait laissant apparaitre des hommes dans d'étranges armures. Leurs dialectes étaient incompréhensibles, certains ne semblait pas d'accord entre eux. D'autres pointèrent dans sa direction d'étranges objets. Ils les tenaient comme des mousquets, ce qui alerta Zpqjgh sur le danger de ces choses. Effectivement ces mousquets tirèrent des balles de lumières dans sa direction, l'une l'atteignant à l'épaule. Percé et cautérisé au même moment. En tombant il chercha une issue au sol, il empoigna une sorte de plaque grillagée qui s'enleva du sol, laissant apparaître un conduit dans lequel il pourrait se faufiler lui et non ses agresseurs, bien trop gros. Une fois à l'abri il s'occupa de sa blessure comme il en avait l'habitude chez Elsa. Une chose était sûre, il n'était pas la bienvenue sur ce nouveau monde."
Orstal
Des heures, que j'erre sans distinguer plus que les silhouettes des courbes floues d'un genre de forêt... À l'odeur, je dirais que c'est du pin, mais au toucher le tronc semble plus lisse. Parfois, des bruissements d'ailes viennent faire écho au son de mes pas hésitants. Un abri... Il faut que je me trouve un abri... Mon estomac grogne à l'idée de passer encore des heures sans le sustenter, mais il n'y aura plus rien à combler si l'aube me cueille... Par-delà l'étendue nacrée, je distingue à peine les dernières lueurs d'une lune inconnue. Il me reste peu de temps. Trop peu pour me résigner, en tout cas !
L'astre du jour est au zénith et moi, pourtant sans abri, je survis. La couverture nébuleuse régnant en ces lieux semble finalement moins nasse qu'atout et ces brumeuses circonstances prolongent un peu plus ma vie de porphyre en exil. Ma situation s'améliorerait presque. J'estime qu'une révolution s'est écoulée depuis que l'on m'a forcée à traverser la Porte. De toutes les terres inconnues du multivers, il semblerait qu'une bonne fortune m'ait guidée en une région peu hostile à ma condition. Hélas, je ne trouve toujours rien de plus que des arbres dont je ne peux distinguer la cime. Les végétaux dépérissent sans lumière. Il est possible que leurs feuilles soient hors de ma portée actuelle. Je crois avoir senti la présence de quelques petits mammifères, mais ceux-ci ont eu la sagesse de rester hors de portée de mes crocs.
À nouveau la nuit dans les brumes. À nouveau, la lueur faiblarde d'une lune traverse la nébulosité pour m'atteindre, mais ce n'est plus la seule lueur que je parviens à distinguer. Une lumière plus vive, peut-être un feu, semble brûler non loin. J'en ressens presque la chaleur...
Deux humains gardent l'entrée d'une grotte éclairée par des torches. La brume semble curieusement s'arrêter devant eux. Quelques tentacules nébuleux effleurent parfois les flammes avant de se rétracter fébrilement. Il faut absolument que je m'approche d'eux. J'espère simplement qu'ils ne seront pas hostiles. À ma vue, ils saisissent chacun un genre de lance archaïque et adoptent un ersatz de position défensive. Silencieux, ils tremblent. Je n'ai pourtant rien de menaçant à l'heure actuelle. Peut-être sont-ce mes atours qui les effraient ? Ces veilleurs ne semblent pas mieux vêtus que des paysans de basse naissance. Affamée, je prends volontiers l'initiative. Ces deux acolytes pourraient sans doute m'offrir un repas acceptable.
« Veuillez m'excuser, j'erre dans ces bois depuis des jours... Je vous demande humblement l'hospitalité, ô gardiens de cette caverne...»
M'incliner ainsi chatouille délicatement mon orgueil malmené. J'ai l'impression d'être le personnage d'une farce populaire, à la merci du comique et du destin. Sans doute, l'étais-je devenue à mes dépens.
Les deux comparses me contemplent, incrédules et chuchotent sans qu'un mot ne parvienne à mes oreilles. L'un deux accourt dans l'antre de pierre tandis que l'autre me toise. Nous restons là quelques instants à nous dévisager. La pâleur de sa peau témoigne d'une toute aussi faible exposition aux rais du jour. Ses yeux sombres et ternes me fixent avec gravité. Malgré la lance, je ne me sens pas en danger. Je n'ai jamais eu à me méfier des hommes.
J'ignore combien de temps nous restons ainsi à attendre. Épuisée, je cède bien vite aux suppliques de la gravité et m'adosse à une pierre. La sentinelle avait baissé sa lance depuis longtemps lorsqu'enfin son comparse revient. Une femme aux boucles blondes et au pagne orné de grossières pierreries l'accompagne. Une matrone locale ? Dans le doute, je décide de m'incliner devant elle. Elle fait de même avant de prendre la parole :
« Proli u amé om te ores ? »
Une barrière de langage. J'aurai pu m'en douter.
« Hélas, mademoiselle, je ne vous comprends pas... »
Elle prend ma main et pointe les arbres à l'aide de mon propre doigt.
« Ores ! U ven te ores ? »
On dit qu'un dialogue de sourds tend à s'éterniser. Je comprends désormais mieux cette expression...
« U ven te ores or n'tain ? »
Si les mots manquent de sens alors il nous faut recourir à un langage des plus primitifs.
J'accompagne à présent chacune de mes paroles d'attitudes et de gestes, aussi bien qu'une mime amatrice et affamée peut le faire.
« J'ai soif, dis-je en faisant semblant de boire une bouteille. J'ai faim, annonçai-je en me tenant le ventre et pointant ma bouche. Je suis perdue. » Sur ces derniers mots, je fais mine de chercher quelque chose dans l'horizon de brouillard.
Les deux gardes hochent la tête d'un air entendu. Leur cheffe me sourit et répète mes premiers gestes, tout en parlant également.
« Rink n'd oud, vern ere ! »
Elle me prend à nouveau la main et m'enjoint à rentrer dans leur demeure de pierre.
Quelques minutes de descente silencieuse nous amènent dans une énorme cavité troglodyte. Des édifices archaïques taillés dans la pierre m'indiquent l'exorde d'une civilisation. Des peintures rupestres ornent les parois alentour : des humains chassant des bêtes cornues à l'aide de quelques javelots noirs. Chaque dessin est entouré de nuages de craie blanche : la brume ? Absorbée par ma contemplation de cet art pré diluvien, je remarque à peine la foule qui se masse derrière moi. En me retournant, je découvre la fragile population de la caverne. Peu de vieillards et beaucoup d'enfants. Ils approchent pour toucher mes effets tout comme mes cheveux lissés. Certains vont même jusqu'à me sentir. Je pourrai m'habituer à cette dose d'attention. La femme qui m'avait accueillie m'apporte une outre en peau emplie d'eau et un morceau de viande bien cuit. Je souris de toutes mes dents et m'incline devant mon hôtesse. Tandis que je déguste ce début de repas, je contemple leurs cous si vulnérables. J'ai tant à leur apprendre et tout le temps du monde devant moi.
« Pour vous remercier de ce repas, mes agneaux, permettez-moi de devenir votre bergère... »
Arwen
Ils tournèrent au coin de la rue et Garath allait s'engager lorsque Celdric le retint, juste à temps. Un autre boulet frappa une maison qui s'écroula en bouchant l'accès.
- Nom de Lui, faut pas aller par là ! Viens... Viens je te dis, on va pouvoir s'abriter mais faut y aller.
- Mes parents ! Faut que je les rejoigne ! Et où veux-tu qu'on se cache ?
- Je sais où. Viens, mon père peut nous amener en sûreté! Crois-moi ! Garath !
Son ami se dégagea et couru dans des ruelles encombrée qu'il ne connaissait pas. Il souffla, lança une prière et le suivit. A droite, tout droit... Une montée... Il reconnut l'endroit. Ils étaient proches de la boutique du père de Garath. Ils voyaient le début de la rue marchande avec la guirlande de fête qui pendait mollement quand le bout de l'avenue explosa littéralement.
Les deux garçons se couvrirent les yeux tellement la déflagration fut lumineuse. Quand ils reposèrent leur regard sur le lieu, il n'y avait que décombres et incendie.
- Non ! Non ! PAPA, MAMAN !
- Viens ! Nous devons retourner à l'ambassade !
Arraché de sa stupeur et sous le choc, Garath suivit machinalement son ami à travers les rues de la capitale à la fois familière et méconnaissables. Ils arrivèrent à l'ambassade où logeaient Celdric et sa famille. L'autochtone n'était jamais entré plus loin que dans le hall d'entrée et ne savait pas ce qui s'y passait réellement. Une fois à l'intérieur, il s'étonna soudainement que la battisse soit parfaitement intacte.
Un homme en aube violette arriva et interpella Celdric dans une langue que Garath ne comprenait pas. Il était paniqué et empressait le garçon de quelque chose. Ce dernier lui répondit autre chose avec autorité en tirant le bras de son ami mais l'homme ne sembla pas convaincu et haussa les épaules en prononçant un mot étrange que Celdric répéta avec respect.
Dakmokoaï ?
Celdric se retourna vers son ami en fouillant sa poche.
- Tiens ! Mets ça autour de ton cou.
- Quoi ? Mais... ?
- Ne pose pas de question, tu le mets. C'est le médaillon porte bonheur que je t'ai montré la semaine dernière. Suis moi maintenant.
Il s'exécuta, arborant l'étrange médaillon qui vibrait. Ou alors c'était la maison ? Maintenant qu'il y faisait attention, il y avait aussi ces sons étranges dans les oreilles...
Un couloir, noir. Un escalier. Ils descendirent au sous-sol. D'autres personnes en aubes psalmodiaient à l'unisson une étrange chanson dans une pièce à droite. Garath n'eut le temps que d'apercevoir une pierre sombre et un corps gisant... Il avait du se méprendre. Ils tournèrent et entrèrent dans une pièce plus grande. La voix de la mère de Celdric accueillit ce dernier d'un ton soulagé dans leur langue natale.
Encore ce mot... Dakmokoaï
Une discussion animée commença. Celdric semblait sûr et intransigeant en désignant son ami. Sa mère jetait des regards attristés sur lui.
Soudainement, l'Ambassadeur apparut de rien. Littéralement. Il avait l'air soucieux mais se détendit en voyant son fil.
Garath était sidéré. Personne ne faisait donc attention à ce fait ? Le père de son ami était apparu du néant ! Il ne comprenait rien... Il voyait l'homme s'adresser à lui mais sa vue se troubla de larmes.
Monsieur Oxège s'approcha et pris le garçon par les épaules. Il vit le médaillon qu'il toucha de manière respectueuse et soupira.
- Garath, veux-tu nous suivre dans un endroit loin de cette guerre ?
- Je... mes parents...
- Je ne sais pas si tes parents s'en sont sortis. La priorité c'est de se mettre à l'abri. Ma priorité c'est de rentrer chez nous. Que ma famille soit sauve. Tu comprends ?
- Oui...
- Celdric dit que tu as passé le test du... porte bonheur. Autour de ton cou.
- Oui... mais j'ai pas compris...
- Peu importe. A partir de maintenant, tu vas faire ce que je te dis de faire et surtout, ne lâche pas Celdric.
Il fit une nouvelle réflexion sévère à son fils dans leur langue puis se tourna vers son épouse qui acquiesça. Un homme en aube sortit un coffret et le tendit à la femme et aux garçons. L'Ambassadeur embrassa sa conjointe sur le front et disparut.
Dans le coffret, il y avait une petite plaque hexagonale avec la figure qui se trouvait aussi sur le médaillon porte-bonheur. Le garçon fronça les sourcils. Il ne comprenait rien... Son amis attira son attention
- Garath, donne moi la main. Et à trois, on touche la pierre.
- Mais ton père... il...
- Écoute moi. Je sais que c'est bizarre mais je t'expliquerai plus tard. Prends ma main. Voilà. On en reparle après. D'accord? Allez. Un, deux, trois.
Garath toucha la pierre. Elle était glaciale. Puis l'instant d'après, il se sentit comme aspiré par elle. Tout ce qu'il y avait autour de lui fondait. Il serra la main de son ami qui répondit pour le rassurer. L'univers explosait devant ses yeux et dans son corps, tiraillé de toute part. Le médaillon autour de son coup vibra fortement et soudainement tout arrêta.
L'adolescent s'écroula au sol, désorienté, les yeux encore perdu dans le vide. Puis progressivement, les sons réapparurent... Des voix... Dans cette langue étrange. Et ces mots qu'il comprit... C'était Celdric.
- On est arrivé. On est en sécurité... Tout va bien!
- Qu'est ce que...
- Tout va bien.
Sa vision se stabilisa enfin. Il voyait son ami près de lui puis regarda autour. De nombreuses personnes en aube se pressaient. D'autres apparaissaient. Personne ne faisait vraiment attention à lui.
La salle ressemblait à celle qu'il venait de quitter. Mais quelque chose dans l'architecture était étrange. Ou était-ce la matière ? Il n'eut pas le temps de détailler ce qui le dérangeait, l'Ambassadeur le releva brutalement.
Bienvenue dans ton nouveau chez toi. Je vais devoir l'amener à la Gardienne avant toute chose. Mais ensuite, Celdric, tu es autant responsable de lui que moi maintenant.
- Comment ? Mais Papa, il ne sait pas !
- Je ne veux pas avoir de problème ! Et tu sais que lui aussi pourrait en avoir s'il ne passe pas devant la Gardienne ! Tu as voulu le sauver, ce sera ton protégé. On y va !
- Monsieur je... où... ?
- Par le Dakmokoaï... tu vas vite le savoir. Tu te tais et tu viens.
Le comportement de l'Ambassadeur, lui qui était habituellement toujours calme et courtois, faisait peur à Garath... En fait... toute la situation lui faisait peur... Il se faisait mi-trainer mi-conduire dans des couloirs labyrinthiques et croisait d'innombrables clercs. Certains semblaient porter un masque ou... non... Le garçon cligna des yeux en voyant de petits êtres verts aux longues oreilles. De l'autre coté, il y avait un homme à tête de lion. C'était... un cauchemar ?
Ils débouchèrent dans un grand hall où certains chantaient. Des processions... et toujours des êtres étranges et non humains.
L'ambassadeur était salué par certains. Ignorés par beaucoup, affairés qu'ils étaient. Ils se dirigèrent vers l'une des sorties.
Une fois à ciel ouvert, Garath se cacha les yeux un petit moment, ébloui par la luminosité si forte du soleil. Il sursauta en constatant que le ciel était bleu. Il n'avait connu que le ciel orangé de chez lui... Son cœur rata un battement. Etait-il possible qu'il soit... ailleurs ?
Un coup d'œil derrière lui fit découvrir le bâtiment d'où il sortait. C'était un monument immense et impensable, noir et imposant. Une pyramide.
Le père de son ami continuait sa route d'un pas pressé mais sûr de son chemin. La course empêchait le garçon d'examiner plus précisément son environnement. Il suivait, contraint et forcé.
A l'autre bout de la place, ils prirent une rue descendante. La ville couvrait une surface au moins deux fois plus grande que la capitale de chez lui.
La pierre noire qui ressemblait à du marbre était omniprésente. Et tous ces non humains...
Ils arrivèrent devant un bâtiment presque accueillant. Beaucoup de personnes entraient et sortaient avec des piles de livres. Ils contournèrent la façade principale pour entrer par une porte plus raisonnable. Il n'y avait personne autour.
Encore cette pierre noire... Leurs pas raisonnaient dessus. Puis Garath se retrouva devant un bureau. Derrière le meuble, une créature au physique horrifique l'observa et parla à l'Ambassadeur qui répondit. Quelques secondes plus tard, une douleur le piqua au doigt.
Mais par les Saintes Etoiles ! Où était-il tombé?
Vers la fiche Edwige pour la suite de l\'inscription
Pour voter, il vous faudra classer ces trois textes selon votre préférence. Les participants gagneront des points selon votre classement, et vous ne pouvez pas vous donnez des points à vous même !
Vous avez jusqu'à dimanche 10 septembre pour voter !
À bientôt, et bonne lecture !
Edité 1 fois, dernière édition par Newall SombreLame Le 30/08/2023
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