Bonjour,

En voyant ce FCC et la Piqure de frelon, je n'ai pu m'empêcher d'imaginer la victime, gonflée comme un ballon et étouffant sous une foudroyante allergie.
Afin de traduire cet état de fait, j'ai fait une carte sur ce thème sous forme de saga afin de décomposer les étapes de l'attaque subit par le malheureux ou la malheureuse en question. J'ai en outre essayé d'incorporer la Piqure de frelon de départ en elle même dans la mécanique de la carte
J'ai essayé de traduire le processus suivant :

Chapitre 1 : Une victime taille sa haie sans se douter de la présence d'un nid, s'est ouvert un délicieux melon accompagné de jambon sec ou s'est improvisée apiculteur seulement vêtue d'un short quand elle tombe sur de perfides hyménoptères prêts à en découdre et à l'empaler.

Chapitre 2 : Les petites bêbêtes font affluer le venin dans leurs goupillons, prêt à bondir sur l'intrus. Ils se jettent alors dard devant à l'assaut.

Chapitre 3 : Le pauvre chat qui n'avait rien demandé à personne ou le pauvre humanoïde poissard reçoit d'éventuel piqure par les insectes en alerte. Par la suite, le poison introduit prolifère, s'étend et provoque malheureusement une allergie létale.

La carte :

Pour moi, la meilleure manière de traduire l'allergie est de passer par l'infection.

L'allergie pour une créature ou un joueur se traduisant parfaitement par l'infection, le second effet donne l'infection aux insectes volants. La carte respecte la color-pie de la Piqure de frelon, et ses effets restent respectueux des cartes vertes en général reprenant la thématique infection/frelon exploitée par par exemple Triomphe des hordes ou Nid de frelons.

La plupart des créatures insectes vertes sont illustrés par des hyménoptères (abeilles, frelons, guêpes) ou des insectes piqueurs, d'où le fait de donner l'infection à tout insecte avec le vol.

Etant parti de la Piqure de frelon, il me semblait opportun qu'un des Chapitre donne l'infection afin que la carte apparaisse et rentre dans le plan de jeu.
La prolifération : elle permet en simulant le venin qui s'étend et la réaction allergique qui se manifeste, de potentiellement mettre le dernier marqueur poison létal pour le joueur ou le dernier marqueur -1/-1 létal pour la créature.

On a donc grâce à la saga un plan de jeu simple : mettre des insectes en jeu, mettre des marqueurs, puis capitaliser par prolifération.

Pourquoi en Chapitre III avoir inclut le sacrifice des insectes comme conditions de prolifération ? Une façon de suggérer l'image des abeilles qui meurent après une piqure et se sacrifient pour la ruche, ou l'image d'une horde de frelon prenant tous les risques de se faire tuer pendant une attaque. Une façon aussi d'induire une prolifération utilisable plus tardivement dans le tour que simplement sur votre entretien ou phase principale ( vous laissant le temps de remettre au moins un marqueur poison sur votre adversaire si ce n'est pas le cas), et d'ajouter une contrepartie à la possibilité de proliférer plus d'une fois.
C'est peut-être un peu fort, cela dit le deck potentiel et le plan de jeu se limite aux insectes volants seulement ( vert sauf si vous splasher une autre couleur dans le deck) et à un seul éphémère. Je pense que c'est correct, d'autant que le sacrifice de vos créatures pour proliférer induit un sens du timing. Il vous faudra avoir pu mettre des créatures insectes en jeu, les conserver en vie tout en les faisant attaquer pour mettre des marqueurs. Puis décider de sacrifier ce qui reste pour proliferer, sans qu'entre temps l'adversaire n'est gérer le coup, sans que votre saga soit gérée, sans que vous vous retrouviez avec un champ de bataille quasi vide alors que votre adversaire est toujours debout.

Voila pour ma participation, à votre bon cœur !