Fichier edwige : Fichage des sectateurs
Fichier edwige : Fichage des sectateurs
Discussion ouverte par Vognar Le 02/05/2012
Discussion ouverte par Vognar Le 02/05/2012
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Vognar
Dans un sombre bâtiment aux murs de pierres noires, au fond d'un interminable couloir à peine éclairé par quelques néons à moitié détruits, se trouve une immense porte noire. Le noob intrépide, une goutte de sueur courant le long de son échine dorsale, se demande s'il a bien fait de se rendre dans cet endroit. Qui sait ce qui l'attend ? Il est venu ici sur l'indication d'un étrange bonhomme vêtu d'une grande cape. Il croît qu'il s'appelait Vognar, ou Vogran, il ne se rappelle plus très bien. Quoi qu'il en soit, il semblait avoir une certaine autorité, donc il l'avait écouté sans se poser de question. Maintenant, il doutait un peu. Levant sa main tremblante à la hauteur de son visage, il frappa trois coups timides. Les chocs résonnèrent sourdement, comme si la porte était d'une telle épaisseur et d'une telle densité que le bruit ne pouvait en sortir. Un grincement se fit toutefois entendre, et la porte s'ouvrit lentement.
L'intérieur était une petite pièce sombre, aussi mal éclairée que le couleur. La lumière de l'unique néon tremblotait, de sorte que le frêle nouveau semblait voir à travers un stroboscope. Adossé au mur du fond, une grande créature aux bras innombrables se curait les ongles. Elle leva sa tête difforme et vrilla ses neuf yeux dans ceux de celui qui vient la déranger.
- Cccc'est pour une insssscripttttion ?
Sa voix sifflait comme un serpent. L'autre acquiesça timidement.
- Par icccci.
La créature se leva sur ses jambes, également innombrables et tira un immense grimoire d'une étagère. Le vacarme qu'il fit en s'écrasant sur le bureau lui prêtait un poids bien plus important que ne le laissait croire sa taille, pourtant gigantesque pour un livre. L'ouvrant à la dernière page écrite, la créature le tourna vers l'humain, qui constata avec horreur que les derniers mots étaient écrit d'un rouge sombre, du rouge poisseux du sang humain.
- Préssssentez-vous et ssssignez.
Sa voix aussi faible que l'éclairage, le nouveau demanda :
- J'écris avec quoi ?
- Ton sssssang.
Elle ne semblait pas plaisanter, ni être d'humeur à plaisanter. Le novice ressentit alors une vive douleur à l'index droit. En le regardant, il vit une goutte de sang perler du bout de son doigt, comme si une petite aiguille l'avait piqué.
- Ton ssssang coulera tant que tu n'auras pas ssssigné. Je te conssssseille de te dépêcher.
Horrifié, il commença à écrire. Il écrivît ainsi pendant une heure et six minutes. A la fin du récit de sa vie, il signa de son nom. Une sensation étrange chatouilla son doigt et il vit que le petit trou s'était refermé.
- Tu es désormais des nôtres, néophyte. Bienvenu dans le Théâtre !
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Se rendant d'un pas sûr dans la salle des inscriptions, Vognar se changea en esprit et traversa la porte. Saluant la créature qu'il avait affecté à ce poste, il salua le scribe.
- Salut, Esortyuzabso.
- Bonjour, maître, que me vaut ccccccet honneur ?
- Je dois montrer l'exemple. Je viens m'inscrire.
- Bien maître.
Posant avec grâce et délicatesse le Sectanomicon sur la table, la créature s'approcha de Vognar.
- Permettez ?
- Hein ? Oh, laisse, je vais le faire.
- Bien maître.
Vognar tendit le doigt et commença.
Physiquement, Vognar est plutôt banal et n'a jamais rien fait pour attirer l'attention. Taille moyenne, carrure moyenne, cheveux bruns mi-longs, c'est le genre de personne qu'on croise et qu'on oublie rapidement. Sa longue cape mauve au liseré or participe au personnage - en regardant le tissu, on ne regarde pas le visage. Pour autant, Vognar n'est pas quelqu'un de fuyant, timide ou introverti. Il n'aime juste pas l'extravagance.
Vognar est un sorcier et un chercheur, dans divers domaines de la magie ou de la science. Sa couleur de prédilection est le bleu, surtout quand il est teinté de noir. Il s'autorise de temps en temps une petite folie rouge, mais c'est plus rare. Le temps, l'espace et l'æther sont ses domaines.
Du côté de l'histoire personnelle, c'est un peu chaotique. Vognar est un clone. Pas le clone de quelqu'un, non, mais son propre clone. en effet, ayant pour habitude de voyager à travers l'espace et le temps, il arrive de créer des paradoxes. Vognar ayant élevé le clonage au rang d'art, il existe des "copies" de "lui" sur tous les plans et à toutes les époques. Sauf que ce "lui" est aussi une copie d'un Vognar précédent, lui-même créé par un autre Vognar, etc, jusqu'à revenir aux copies dont je parle deux lignes au-dessus. En fin de compte, il est un Paradoxe de l'écrivain vivant, s'étant créé à partir de lui-même.
Depuis peu, il a découvert un monde fascinant. Peuplé d'elfes, de seigneur-démons, de guerriers et d'une multitude de races et de classes, ce monde l'accueillit à bras ouverts. Jurant fidélité au Dieu-démon de ce monde, Vognar se fit rapidement un nom. Il vit depuis lors une existence paisible, teintée de péripéties, d'aventures et de blagues potaches, dans la bonne humeur générale.
"Vognar, mage du temps, de l'espace et de l'aether, magicien fou depuis toujours et à jamais"
Réponse(s)
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- Angin ! hurla-t-il, tenta d'une certaine manière de briser l'inconvenant silence qui s'était installé tout en réprimant la douloureuse envie de vomir qu'il avait depuis son départ. Le mal du pays sans doute.
- Ouiiii, Seigneur ?.... La voix éraillé du valet semblait tantôt heureuse, tantôt extrêmement triste, portant à croire que son esprit était brisé depuis longtemps déjà, par une magie étrange ou un puissant traumatisme.
- Rappelle moi ce que je t'ai dicté, l'autre jour. Après m'être éveillé de mon lourd sommeil.
- Vous avez dit, Seigneur, je cite, « Dans un endroit hors de notre temps, hors de notre espace, se trouve un nouveau monde, ruisselant de richesses et d'irrésistibles pouvoirs. Où la mort et la vie, partagent ensemble le même honneur. Pour y accéder et pouvoir s'y plonger pleinement, il faudra de votre sang signer, un contrat auquel tout le monde se soumet. » Après vous avez parlé d'un certain Esortyuzabso mais je pense qu'il s'agit là d'une divagation de votre part.
- Peut-être, Angin. Peut-être...
Alors que son envie de manger eu presque raison de lui, et qu'il s'apprêtait à sortir d'une de ses poches un énième morceau de viande, Malakin entendit un bruit derrière lui. Serait-ce le Porteur de l'aiguille ? Il avait sûrement raison ! Un frisson le parcourut et vint se poser jusque dans ses bras puis dans ses mains. Qui, toutes deux, d'un même mouvement, vinrent extirper l'énorme hache du drap sale et épais qui l'entourait. Transmettant le frissonnement aux jambes, ces dernières se ruèrent vers la source du faible bruit. Rien... Surement un rat ou un quelconque insecte. Tsss, cela ne valait pas la peine de gâcher sa précieuse énérgie. Soudain, des pas retentirent, et, ne doutant plus de l'identité de leur auteur, Malakin, accompagné de ses deux sbires, s'avança dédaigneusement. Comment le squelettique petit être qui se tenait devant lui, pourrait l'empêcher de trouver cette mystérieuse aiguille. Il ne savait pas pourquoi mais cet objet l'obsédait. Pouvoir faire du mal sans qu'on ne sache qu'il s'agissait de lui, quel merveilleux pouvoir. Il ne put réprimer un ricanement avant de se rappeller devant qui il se dressait. Il leva sa hache et trancha l'air rapidement, sans hésitation. La créature leva le pouce et son mouvement s'arrêta net.
- Toi... As-tu vraiment était appellé, homme ?
Malakin s'abstint de lui rappeller qu'il n'était pas vraiment un homme et décida, finalement, de laisser tomber cette aiguille. Il en trouverait sûrement d'autre du même genre si cette terre recelait d'autant de merveilles.
- Oui, il m'a appelé. Je.... Je ne.... Les mots ne semblaient pas sortir de sa bouche.
- Je vois, tu es déjà mort.... Malakin opina de la tête. Alors signe ! Signe de ton sang déjà perdu ! Signe avec le liquide qui permet ta mort !
Ces mots à peine prononçait qu'une faible douleur se fit ressentir dans son doigt et des perles, déjà formées, attestaient de la profondeur de la blessure. Il ne s'était frotté contre son armure mais a été percé par un objet magique. Il hésita quelques instants puis signa d'un grand M, sa nouvelle signature après la corruption, le Livre. Et commença à rédiger
Edité 3 fois, dernière édition par yamatio Le 01/06/2024
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Just a Castel Kher
An Island of Wak-Wak
Another Journey to Nowhere
With no one here but me
More Lonely Sandbar
Than any man could bear
Rescue me before I fall into Tendrils of Despair
I'll send an SOS to the World Champion
I'll send an SOS to the World Champion
I hope that someone gets my
Sylvan Messenger [x2]
A year has passed since I wrote my Mental Note
But I should have known this right from the Helvault
Only hope can keep Stitch Together
Beloved Chaplain mend your life
But love can break your Coldsteel Heart
I'll send an SOS to the World Champion
I'll send an SOS to the World Champion
I hope that someone gets my [x3]
Sylvan Messenger [x2]
Walked out this Morningtide
Don't believe what Bone Saw
A Hundred-talon Kami
Washed up on the Darkslick Shores
Seems I'm not alone at being alone
A hundred billion Scourge of Kher Ridges
Looking for a Homeward Path
I'll send an SOS to the World Champion
I'll send an SOS to the World Champion
I hope that someone gets my [x3]
Sylvan Messenger [x2]
Sending out an SOS
—Bee Sting, Sylvan Messenger in Les Grands Classiques du Multivers, édition collector
Proposé par salocin1692 le 23/08/2012