La Pyramide des Sacrifices

La Pyramide des Sacrifices

La Pyramide des Sacrifices

Discussion ouverte par Vognar Le 25/04/2012

Discussion ouverte par Vognar Le 25/04/2012


Vognar

Evandar a dit :
Voilà, le principe est très simple :

Tout ceux qui désirerait faire des offrandes au Grand Dark Mogwaï (Gloire à Lui !) peuvent le faire ici.

Je donne l'exemple :

Evandar prit deux bonnes cinquantaines de Noob, dont il mit une partie sur un bucher funéraire, ou ils brulérent, pendant qu'il torturait tout doucement l'autre partie, un par un, pour les faire souffrir le plus longtemps possible ( le DM ( GàL ! ) aime la souffrance, il s'en délecte ) . Ô, Grand Dark Mogwaï ( Gloire à Vous ! ) , Dieu de tous les Dieux, je vous supplie humblement d'accepter cette humble offrande, de la part de votre dévoué pêcheur et fidèle adorateur !


descendant ascendant


Réponse(s)


66666 points

Vognar - Taverniers - Le 06/05/2012

Scindant sa ligne temporelle, Vognar en ouvrit une autre dans laquelle lui seul pouvait se mouvoir. Il concentra une colossale quantité d'énergie bleue et fit un bond dans le temps, explorant son propre futur. Il avait gardé son verre de CEJA à la main.
Il s'arrêta devant la Pyramide, au moment où son lui présent faisait une offrande. Le Vognar qui n'était pas dans son temps ne la vit pas depuis le bas de la pyramide. Au bout d'un moment, il perçu l'empreinte aetherique d'une téléportation. Fouillant la zone - en prenant soin de ne pas rentrer en esprit dans la Pyramide -, il constata le départ de son double et entreprit l'ascension de l'édifice. Il lui fallut plusieurs minute pour arriver à son faîte. Mettant le pied pour la première fois sur l'immense plateau, une rafale de vent froid et humide abattit sa capuche dans son dos et ébouriffa ses cheveux.
Il mit un genou en terre et récita une prière.


Je viens me prosterner en ce lieu sacré;
Érigé en l'honneur de ma Divinité;
Pour vous montrer, maître vénéré;
Toute l'étendue de mon humble piété.


Se redressant, Vognar défit sa cape et laissa le vent l'emporter. Il ouvrit les bras en grand et inspira profondément, s'imprégnant de l'atmosphère du lieu. Après quoi il se concentra quelques secondes. Le verre, qu'il avait posé un peu plus loin, lévita et s'immobilisa à trois pieds de lui. Le pointant de l'index et tournant sur lui même tout en récitant un sort, Vognar dupliqua le récipient en six exemplaires. Tournant de la même façon, il invoqua derrière chacun successivement un Jokulmorder, un Gargantuesque de vif-argent, un Grozoth, un Titan de givre, un Kraken polaire et un Léviathan. Les six énormes créatures le dominaient de toute leur hauteur. L'effort pour contrôler ces monstres titanesques le faisaient transpirer. Une veine palpitait sur son front sous la tension. Levant à nouveau les bras, il abaissa les six gueules à sa hauteur. Les six verres de CEJA se portèrent tout seuls aux lèvres des créatures. Toutes furent prises de tremblements incontrôlables. Leurs cris étaient insoutenables, pourtant Vognar puisa dans sa foi le moyen de les supporter. Les six gueules produisaient des sifflements suraigus tandis que le liquide dissolvait leurs entrailles. Ayant de plus en plus de mal à maîtriser les créatures folles de rage et de douleur, Vognar tomba à genoux. Dans ses ultimes retranchements, il murmura un mot. Court mais pourtant lourd d'une puissance et d'une énergie incommensurable.

- Maître.

Un pouvoir immense, démesuré, toucha alors son esprit. Il y avait tant de mal, de noirceur, dans ce pouvoir que Vognar n'eut aucun doute sur sa source. Son intellect fut broyé par l'énergie que dégageait l'entité. Son identité même se fracturait devant tant d'affliction. Puis plus rien. Vognar était seul sur l'étendue venteuse. Six cratères fumants avaient remplacés les créatures. Respirant profondément une dernière fois, Vognar redescendit de l'édifice. Il se transporta de nouveau dans la taverne, faisant se rejoindre les lignes temporelles scindées.

Edité 1 fois, dernière édition par Vognar Le 03/02/2015

1925 points

niuttuc - Chevalier - Le 03/02/2015

Le monument massif trônait là, la pyramide laissant paraître à son visiteur ses rayons. Nul corps ne gisait en ces lieux. Nul roi, nul empereur n'occupait l'édifice. La pyramide existait pourtant, et symbolisait pour ceux qui la connaissait l'autorité qu'Il exerçait encore dans le Multivers. Le commun L'a peut être oublié, mais Sa Secte prospère.
Niuttuc, arrivé au pied de l'immensité, entreprit de le gravir, brisant le silence pesant régnant aux alentours par les bruits métalliques d'un homme en armure montant des escaliers. Arrivé au sommet, Niuttuc s'arrêta, et peu après, le boucan décrut et mourut. Il se tenait sur une estrade, aussi démesurée qu'on pouvait si attendre pour cette pyramide imposante. Le temps n'avait visiblement pas épargné l'endroit, certaines dalles étant déscellées ou absentes. Ce qui restait du sol paraissait abîmé, et, fort à propos, aucun ordre ne subsistait sur ce dallage millénaire. Au centre du plateau reposait un plus petit espace surélevé, sur lequel on pouvait admirer l'Autel. Il n'était pas sculpté, simple bloc posé en cet endroit. Malgré les années et les sacrifices, les coups de dagues et la Ceja, celui-ci paraissait parfaitement intact. Il n'était pas du noir brillant décrit dans les légendes, d'un noir lumineux et captivant, mais il aurait pu servir à définir l'absence de couleur. D'un noir mat et uniforme, parfait et dérangeant, Il n'absorbait pas la lumière, pas plus qu'il ne la renvoyait. Il se contentait d'être, ou de ne pas être selon les théories. L'autel était un lien vers Lui, immuable, éternel.
Le guerrier grimpa au tout dernier étage du monument, la lumière baissant à mesure qu'il se rapprochait de l'autel. C'était un début de soirée claire, mais la noirceur du bloc captivait l'oeil, tout en le repoussant. Suivant un ancien rituel dont il avait trouvé trace dans la bibliothèque de la Secte, Niuttuc sortit une coupe d'onyx poli, et la posa sur l'autel. La lumière qui arrivait jusqu'à Lui se reflétait sur le calice, sa teinte contrastant avec la sobriété de l'autel. Le gobelet se remplit lentement, d'une Ceja pure, que l'onyx retenait d'attaquer les alentours. La pierre noire semblait résister au liquide agressif, par une magie antique.
Niuttuc se retourna. Sur l'estrade inférieure, il invoqua son offrande. Puisant dans ce lieu le mana nécessaire, via la marque du sacrifice qu'il avait placé sur eux, il invoqua une dizaine d'hommes. Leurs vêtements colorés dénotaient d'un certain raffinement, mais l'état actuel des dits habits contredisaient cet aspect. Il avaient l'air hagard de ceux qui viennent de subir un long calvaire, leur transplanage sur cet pyramide par les pouvoirs du Dark Mogwaï n'ayant pas été des plus agréables non plus. Niuttuc sourit à la vue de ces êtres. Ils méritaient leur sort, ces nobles arrogants et leurs exécutants, qui avaient cru que le payer les autorisait à le commander et, après son refus, à le tuer.
Le contrat était simple, on le payait, on lui fournissait les ressources demandées, et il s'occupait de vos ennuis martiaux. Même s'il l'est effectivement, avec Niuttuc, le client n'est pas roi.
Parmi les hommes assemblés, il y avait un ancien roitelet prétentieux et certains des ses officiel corrompus. En plus des politiques, venaient les archers de la cour qui avaient tenté de l'abattre alors qu'il leur tournait le dos, sur ordre des précédents.
Niuttuc commença la courte litanie précédant son offrande:


Dark Mogwaï, je t'appelle, à ce sacrifice,
Que Par Ton noir autel, Tu vois mon office,
De ce monde irréel, pour toi ce vénéfice,
La mort de ces mortels, pour ton seul caprice.


La prière achevée, la Ceja jaillit de l'onyx qui la confinait, et dirigée par les pensées de celui qui l'usait, elle se dirigea vers les hommes épuisés. Le liquide semblait former de joyeuses arabesques. Maniée dans son usage premier, son agressivité semblait se combiner aux formes de pensée pour donner un spectacle effrayant et impressionnant. De long traits de la boisson sacrée sortait du gobelet, bien plus qu'il n'en pouvait contenir, et après avoir décrit de longues courbes, la Ceja trouva ses proies. La marque qu'ils portaient semblait pulser désormais. Les hommes ne purent fuir le furieux venin, qui tantôt leur rentrait dans la gorge et tantôt fondaient leurs chairs externes. A la fin du massacre, la Ceja teintée de rouge et de rose regagna l'autel, et Niuttuc entendit les derniers hurlements que les âmes de sacrifiés poussaient, traînés le long du flot jusqu'à l'autel damné, et offertes sans plus de remord aux supplices du Dark Mogwaï, dont ils venaient de goûter un aperçu. Encore une fois, la Ceja ressortit de la coupe noire. Une sphère flotta devant lui. Et sur cette pyramide, par le biais du liquide, le Dark Mogwaï contacta son officiant. Pendant un bref instant une voix terrible et magnifique emplit les oreilles du guerrier. Ses défenses mentales ne purent le sauver de la voix de son maître qui lui parvenait, les mots qu'il reçus furent le simple jugement d'une entité inconcevable, résonnant à l'esprit, rayonnantes de Mal, la douleur était terrible rien que pour ces simples mots:

Tu ne m'a pas déçu. Pour le moment. Tu peux bien me servir.

Puis la Ceja reflua, et, à travers le gobelet, retourna dans l'antique autel, imperturbable. Niuttuc remarqua que l'onyx avait pris la même teinte que le bloc sur lequel il reposait. Le passage de l'esprit du démon l'avait transmuté en ce matériau noir dont l'autel était fait, imposant la présence du démon adoré. Il récupéra le récipient. Dans ce verre sombre il concentra son mana, et du gobelet d'onyx sortit de la Ceja. Moins pure que celle de l'autel, elle obéissait cependant à l'esprit de Niuttuc, et formait dans ses mains une arme corrosive, magnifique et dangereuse, qu'il se résolut à ne manipuler qu'en cas de grand danger.

66666 points

Vognar - Taverniers - Le 08/03/2015

La Lune de sang brûlait de mille feux dans le ciel au dessus de la Pyramide des Sacrifices. Sa puissante lumière rouge sombre embrasait le paysage désolé à travers le temps et l'espace, de sorte que chaque sectateur la voit, où et quand qu'il soit.

Deux Servant de calamité montent lentement les marches poisseuses du sang et autres fluides corporels des précédents sacrifiés. Ils encadrent une petite créature, tremblante, vêtue de lambeaux déchirés, sorte de croisement entre un gros rat et un petit homme. Au sommet, derrière l'Autel du carnage, Vognar sort une Dague acide des replis de sa longue robe noire. La future Victime de la nuit tombe à genoux quand les horreurs la lâchent.

Le Misérable loqueteux veut lever les yeux vers celui qui s'annonce comme son Exécuteur impitoyable mais, impressionné par sa seule Présence terrifiante, il s'écroule, Frappé par le respect.

Désireux d'en finir rapidement, Vognar, d'une Frappe précise, abat la Lame du destin dans la nuque de Ratseau.

Après le Décès de l'imbécile, Vognar soulève le Mort suintant et, dans une Pluie d'entrailles dont le Sang chaud pleut sur les marches de la Pyramide, il arrache le cœur encore palpitant du sacrifié et le porte au-dessus de sa tête. Un éclair noir le frappe en une Fraction de seconde tandis qu'un Rire atroce, sauvage, inhumain, à la limite du supportable raisonne dans tous les esprits. Le rire s'amplifie jusqu'au supplice et au delà avant de s'arrêter brutalement, laissant les esprits pantelants.

Vognar, encore ébranlé par le contact de Son Esprit, garde la pose quelques secondes, pour impressionner les nouveaux. Cette Exécution publique doit marquer l'exemple. Puis il effleure de son esprit ceux de tous les sectateurs et déclame d'une voix forte :


Que les témoins prennent acte.

343 points

Gigajoker - Prédicateur - Le 06/04/2015

Des bruits de pas presque silencieux se firent entendre dans les escaliers de la pyramide. Grimpant lentement et calmement, une silhouette encapuchonnée s'avançait au sommet de la pyramide. une longue queue faîtes de nombreux filins émanait de derrière le grand manteau. Evidemment, le maître des lieux savait qui était celui qui gravissait l'endroit en ce moment même, c'est d'ailleurs comme ça qu'il avait pu entrer dans ce lieu célèbre pour les massacres qui s'étaient déroulés en son sein.

Une fois sur l'aire de l'autel, au sommet de la pyramide, la silhouette releva sa capuche, laissant apparaître une paire d'oreille finement sculptée d'étherium, ainsi qu'un visage familier pour celui a qui cet autel était consacré. Ewan. Ewan l'anomalie, la créature qui, de part sa race et ses caractéristique était tout a fait unique dans le multivers. Il s'agenouilla devant l'autel et abaissa la tête en signe de respect.


Maître... Je ne suis peut être pas digne de recevoir votre parole.
Mais pour vous entendre, par le sang j'aimerais vous verser une obole.
Que mon humble personne soit enfin révélée a votre divin symbole.
Et que et que votre réponse soit pour moi une auréole.


Une fois la prière récitée humblement par Ewan, il commença a réciter une autre formule, celle de la marque du sacrifice, qui permettait de transporter instantanément les victimes de sacrifice a son dieu. Lesdites victimes ne tardèrent pas a arriver fraîchement débarquées de Tarkir et d'Alara.

Ce fut une Meneuse de tombe rakshasa accompagné d'un Vizir rakshasa qui commencèrent a arriver. Tandis que la meneuse feulait violemment envers Ewan, le vizir semblait avoir été salement frappé par l'aïnok. Deux autres Rakshasas a la fourrure blanche, de simples guerriers, se trouvaient là, la garde rapprochées du vizir pour être précis. La seconde fournée ne tarda pas a arriver, composée d'une troupe de quatres jumegriffes de Marisi venues spécialement de Naya. Tous étaient retenus par des fils d'étherium, et malgré leur envie de se libérer, c'était impossible en présence d'Ewan.

L'espérite se tourna alors vers les pauvres félins, la plupart lassant leur rage faire plaçe a une peur importante en voyant la détermination dans le regard de l'arpenteur. S'approchant calmement, il décida de commencer par la meneuse de tombes. Il dégaina sa rapière, releva la rakshasa qui lui feula encore au visage, avant que ledit feulement ne s'arrête net, alors que la rakshasa baissa la tête pour voir la rapière enfoncée dans sa gorge. Ewan gardait une expression neutre, alors que la femelle s'écroulait, son sang s'écoulant de la gorge.

Puis il se tourna vers le vizir et ses deux gardes. Il attrapa le vizir par la peau du cou et le plaça devant ses deux gardes. Puis, glissant un de ses doigts métaliques autour du cou du vizir, il créa une sorte de laisse d'étherium. prenant le bot dans la main, il tira légèrement, afin de faire comprendre au vizir que plus il tirerait, plus l'étherium autour de son cou allait se resserer. Le rakshasa eut a peine le temps de se rendre compte de ce qui l'attendait qu'Ewan tira d'un coup sec, brisant le cou de félin qui s'écroula sans un mot devant ses gardes horrifiés. Se saisissant de son arbalète a une main, Il plaqua avec son pied le premier garde, lui logeant un carreau dans le crâne. Il fit de même avec le second et les jumegriffes, ne voulant pas trop faire souffrir ces derniers.

Puis il se tourna vers l'autel, avant que soudainement son crâne ne se mette a le faire souffrir, commençant a hurler de douleur dans la pyramide, alors qu'il se mettait a genoux, et soudainement, ne se mette a vomir un liquide noir a côté de l'autel, alors qu'il continuait de hurler a cause de la douleur. Quand cette dernière, après plusieurs minutes de cris et de supplication de l'espérite, daigna s'arrêter, il se releva péniblement, se remémorant des quelques bribes de voix qu'il avait pu entendre durant cette atroce entretien.


Arpenteur, tout te sera révélé en temps voulu.

Cependant, le dieu sembla tout de même accorder quelque chose a Ewan. Ce fut un flash de quelques secondes, montrant une imposante silhouette draconique qu'il n'arrivait pas a percevoir, une silhouette imposante. Puis plus rien. Ewan resta la, quelques instants, avant de s'agenouiller rapidement, et saluer son maître, avant de redescendre calmement la pyramide, son crâne l'élançant toujours, cependant, autant a cause de la douleur que des questions qui l'assaillait désormais.

860 points

Valàar - Prophète - Le 26/06/2015

Valàar apparut au pied de la gigantesque pyramide noire qui avait vu la mort de tant d'hérétiques.
Il leva la tête, mais n'arriva cependant pas à en apercevoir le sommet.
Ce qui n'avait pas vraiment d'importance.
Il se concentra et commença à psalmodier dans une vieille langue Antarienne.
Lorsqu'il acheva son sort, une sorte de portail d'un noir profond se forma au sol. Lentement, un colosse zombie (sept mètres et des poussières si ça vous intéresse) et armé d'une faux démesurée émergea, puis, à son tour, appela une véritable foule de goules.
Le liche leur ordonna de monter les marches de l'édifice, le titan en dernier.
Deux ailes d'ombre apparurent dans son dos, et il rejoint le sommet par la voie des airs.
Là-haut, il sentit immédiatement une énergie noire telle qu'il n'en avait jamais senti auparavant. Même s'il n'y avait pas de raison apparente, ce seul sentiment l'emplissait de crainte. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. Sa présence.


-Maître -Gloire à vous-? Veuillez accepter cet humble sacrifice de la part de votre serviteur. Voilà voilà.

Il n'estimait pas assez son talent de poète pour faire une éloge en vers.
Il dressa ensuite un mur de flammes qui, instantanément, virèrent au noir.
Lorsque le premier décérébré tenta de passer au travers, il fut instantanément réduit en cendres, qui tourbillonèrent avant d'être aspirées par l'autel et de disparaître.
La centaine d'autres morts-vivants subit le même sort.
Quand vient le tour du titan, le liche dissipa les flammes. Sa propre faux apparut dans sa main gauche.
Puis il relâcha son emprise mentale sur la créature. Qui s'attaqua à la cible la plus proche.
L'Héritier roula sur le côté, esquivant l'arme qui frappa le sol de la pyramide, sans causer aucun dommage. Sa lame, en revanche, frappa le monstre au poignet. Mais ce dernier s'en moquait parfaitement.
Il riposta d'un coup latéral surpuissant, que le liche para aisément, ce qui ne l'empêcha pas d'être projeté dans les airs. Il heurta violemment un mur invisible alors qu'il arrivait au bord de la plate-forme qui surplombait la Pyramide. Il avait du public.
Il roula encore afin de ne pas être écrasé par une autre attaque verticale, puis sauta sur le bras de son assaillant, entreprenant de le taillader à la faux. Le colosse tenta de l'aplatir de son autre main, sans succès. Il remonta alors brusquement son bras blessé.
Valàar utilisa alors l'élan procuré par le mouvement de son ennemi pour atterir sur son épaule.
Ayant mal calculé son coup, il dut planter sa faux dans l'omoplate du titan pour ne pas tomber.
Heureusement pour lui, les nerfs décomposés de la chose ne lui permettaient pas de sentir la douleur ni la présence d'un ennemi accroché à son dos. Elle enchaîna avec une attaque circulaire qui aurait eu de l'effet si le liche avait été au sol.
S'aidant de l'une de ses épées, l'Encapuchonné remonta sur l'épaule de son opposant qui le remarqua enfin.... Trop tard pour survivre. S'il est possible d'utiliser ce mot appliqué à un zombie.
Valàar planta sa faux là où devait se trouver le coeur de la chose, lui transperçant la poitrine de part en part par la même occasion.
Alors qu'une épée normale n'aurait eu aucun effet sur un être tel que ce colosse, la faux démontra une fois de plus son efficacité.
L'horreur tomba à genou, puis s'écroula.
Son corps disparut, aspiré par le sol.
Valàar révoqua son arme en rengaina son épée.
Il s'inclina une dernière fois en direction de l'autel, et sourit.
Il envoya un jet de feu vers le ciel.
Des ailes d'ombre apparurent dans son dos.
Avant de s'élancer vers le sol, puis de repartir pour Mirrodin, il se dit qu'il avait dépassé la date de trois jours.
Pas grave! Ça faisait quand même un an.

-1 points

Kandiru - Déchu - Le 09/07/2015

Kandiru avait trouvé plusieurs traces aethériques de plusieurs sectateurs de sa connaissance et d'autre d'arpenteurs inconnus qui convergeaient toute dans la même direction vers un lieu éloigné presque perdu.

Quand il arriva a destination il fît face à une pyramide d'une taille inimaginable ! il sentit immédiatement la présence de celui à qui il avait fait allégeance il y a bien longtemps maintenant.

Il compris rapidement le but de cette construction et disparu en a rien de temps au travers d'un cercle de flammes aethériques.

Il réapparût quelques instant plus tard suivi de prêt par toute une série d'autres cercles aethériques, chaque cercle déposant plus d'une centaines d'humain tous plus paniqués les uns que les autres.
Il devait y avoir pas monis de 50 000 personnes réunis dans le sillage de Kandiru.

Environ la moitié des personnes amené par Kandiru étaient vêtus de longues soutanes beiges avec un soleil brodé sur la poitrine. L'autre moitié était en armure complète argenté avec un soleil doré sur la plaque pectoral.
Ils représentaient la totalité de la secte du "soleil absolu" une bande de fanatiques totalement voués à la hiéromancie et par conséquent au mana blanc.
Cet bande de fous ; dans le but d'accroître leurs puissance ; ont mis en route un convertisseur qui transformait tout le mana de leur plan en mana blanc. Après avoir dessécher les mers et les océans ; après avoir éteint tout les volcans et avoir détruit toute la végétation de leur plan il ne restait qu'un grand désert.

Leurs sacrifices seraient une bénédiction pour leur plan d'origine.

Il pensa que ça ne suffirai sans doute pas mais ce n'était qu'un début.


Ô toi seigneur omnipotent
Ô toi seigneur omniprésent
Acceptes cet humble sacrifice
Pour te remercier de ton aide dans mon office
Que toutes ces âmes soit torturé
Pour le restant de l'éternité


Et dans simple sort de Fournaise Kandiru m'y fin à la vie de ses prisonniers.

Edité 1 fois, dernière édition par Kandiru Le 13/07/2015

2123 points

Yamaël - Oracle - Le 15/11/2015

Un jour le Dark Mogwai apparut à des sectateurs qui passaient, il était très différent de tout ce qu'on pouvait imaginer. ou plutôt, il ressemblait à tout à la fois, mais trop, à tel point qu'on n'y comprenait plus rien. Par exemple il était mignon comme un lapin mais effrayant comme une méduse-poulpe volante géante en même temps. Les sectateurs se dirent alors "voilà qui ne me surprend pas", car cela ne les surprenait pas. Puis, l'un des sectateurs dit :

- C'est moi le Dark Mogwai qui parle à travers cette bouche qui est ma bouche!!!!! Et je vais vous dire : j'ai faim. Mais je ne veux pas manger n'importe quoi, je veux manger un magicien pétri de mana!!! car c'est ce que j'aime.

Les sectateurs pensèrent qu'il allait manger celui qui avait parlé, logique, mais au lieu il dit.

- Je vais vous poser une énigme QUE VOUs NE COnnaIsSEZ PAS! Pour commencer, êtes-vous tous mes serviteurs dévoués?

- Oui, oui! dirent les zélateurs.
- Dans ce cas, vous ignorez alors ce qu'est la liberté, ou bien alors vous mentez. Mais comme je suis fou et que mes voies sont incompréhensibles même pour vous, je vous laisse le choix de choisir si vous êtes des menteurs ou des esclaves.

La plupart des sectateurs ne comprenaient pas, car ils se demandaient lequel allait être mangé.?

Du coup, il les mangea tous.

Mais ce n'était pas fini! Car ensuite, ils se retrouvèrent dans le ventre de leur propre dieu (qu'ils croyaient avoir inventé mais en fait ne l'imaginaient pas vraiment comme ça après l'avoir vu en vrai (c'est vrai que les lunettes je m'y attendais pas (je m'étais moi-même fait cette remarque (enfin bon bref, assez de parenthèses)))) mais ils étaient encore vivants bien que les acides stomachaux soient en train de les attaquer. Alors, ils devaient utiliser leurs pouvoirs pour sortir, sauf certains qui se demandaient encore comment faire pour être libre alors qu'ils ne l'étaient pas, ce qui correspondait aussi bien à la réponse à la question que le DM (gàl) leur avait posé qu'à la situation réelle (d'être dans son estomac).

Comme la plupart avait des pouvoirs, ils purent sortir sans trop de difficulté toutefois.

Cependant, le dernier sorcier à sortir se dit "si nous partons tous de son ventre, le DM (GàL) aura faim et sa vengeance sera terrible (enfin une parole sensée), ne serait-il pas plus logique de lui donner du poulet ou que sais-je? Après tout, le DM (gàl) n'est pas une poubelle ou que sais-je? mais en même temps, il a dit qu'il voulait une créature "pétrie de mana"... Je pourrais lui donner du poulet pour voir et ensuite lui jeter du mana pour voir et enfin lui donner un sorcier tout entier voire moi-même... mais une voix intérieure lui disait "non!!! non!!! il ne faut pas faire ça!!! tu ne vas pas te jeter dans le DM (gàl) sinon tu seras mort après!!!"

Mais le magicien se disait "il faut bien nourrir ce DM (gàl) tout de même!!"

Alors, finalement, il sacrifia le DM (tppl) et fut banni de la secte. Suite à quoi, le DM (gàl) vint chez lui un soir et il lui cassa la gueule, mais après, il lui dit bon, si tu arrives à me battre, je te pardonnerai, mais il gagna.

/fin


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Modérateur

Arwen - Gourou - Le 18/08/2018

La grande Prêtresse déambulait dans le quartier du Théâtre sans but particulièrement autre que celui qui la mènerait inévitablement devant la Taverne. En effet, la plus part des chemins menaient à la Taverne. Il semblait qu'aucune magie ne soit à l'oeuvre dans ce phénomène, bien qu'elle ne le croyait nullement.

Perdue dans ses pensées, l'Elfe s'arrêta brusquement. Elle avait ressenti un frisson remonter sa colonne vertébrale comme elle n'avait plus eu depuis longtemps. En tournant la tête, elle leva le regard vers une bâtisse imposante mais qui à ses yeux, n'était que l'ombre de ce que la Pyramide fut un temps. Lieu de culte, de sang et de sacrifices.

Quelque chose la poussa a grimper les marches du monument. Une idée, un souffle, une envie, un besoin, une pulsion.. elle accéléra le pas et fini son ascension au pas de course.

Essoufflée, elle observa le coeur du Temple à la Gloire du Dark Mogwaï.

L'Autel était tout ce qui restait de l'ancienne Pyramide, post Chamboulement. La plaque de marbre était sans age mais avec de nombreuses tâches de sang de toutes couleurs.

L'Elfe s'avança et se prosterna devant cette table sacrée.

Un tremblement se fit sentir. Une onde de magie pure. Sans couleur particulière.

Des adeptes s'étaient approchés avec crainte mais aussi fascination. Certains tenaient un encensoir qu'ils balançaient au bout d'une chaîne, lentement, pour diffuser une fumée odorante et mauve.
Un autre avait entre les mains une sorte de rouleau de peau. les deux derniers avaient avec eux tout ce qu'il fallait pour attacher et entraver.

Ils attendaient sans bruit autre que le cliquètement des chaînes se balançant.

Arwen, toujours agenouillée, sorti sa dague sacrificielle de son fourreau et présenta la lame à une silhouette qui se matérialisa soudainement de la fumée. Le sourire cruel de la déité faisait face à la Grande Prêtresse.

Un des adeptes lâcha un cri de stupeur. Il se mit la main sur la bouche, mais c'était trop tard.

Le regard de l'Elfe le cloua sur place alors que son Aura devenait terrible.

Il se senti quitter terre. La fumée s'était comme matérialisée et l'avait pris par la taille. Toujours sous le regard intangible de la Grande Prêtresse, il se retrouva juste devant l'Autel, dos à la Déité, face à l'Elfe qui s'était lentement relevée.


Tu ne semble pas digne de Lui.

L'adepte voulu se défendre, se confondre en excuses. Il ne pu parlé, bâillonné par la fumée.

En tout cas, pas dans la voie que tu pensais.

Une larme coula sur la joue de l'adepte. Il se sentait transpercé par le regard de l'Elfe, tout comme par la lame sacrificielle.

Ses anciens camarades se mirent à psalmodier et l'étrange fumée étendit le corps sur la plaque de marbre dont émanait maintenant la même aura que celle qui entourait la Prêtresse.

La vie quittait peu à peut le jeune garçon.

Le chant s'éteignit en même temps que l'adepte.

La manifestation de fumée s'envola et l'aura de l'Elfe disparut.


La Prêtresse nettoya sa lame avec l'étoffe que lui présentait l'un des jeunes avant de la replacer sans son fourreau

Enlevez le corps et préparez le comme il se doit. ne touchez à rien d'autre

Elle fit alors demi tour et redescendit du Temple pour reprendre son chemin.

Le Sang avait de nouveau coulé dans la Pyramide.

10165 points

Drark Onogard - Sacrifié - Le 27/10/2018

Une haute silhouette sombre avançait vers l'Autel au Dieu des dieux, avec une lenteur mécanique. Seuls ses pas lourds résonnaient sur les dalles de marbre dans la pénombre sans âge que seule une nuit sans étoile pouvait procurer. Ses yeux fixaient un point à l'horizon, et en ses sombres iris aux lueurs d'ébène on ne pouvait voir qu'une détermination inflexible.

Son avancée, malgré sa lenteur notoire, semblait mue par une force supérieure, une puissance telle que le Multivers ne devrait en connaître. Chaque fois que son pied touchait le sol se produisait une vibration qui semblait faire ployer la terre. Implacable, inexorable était sa progression. L'Apocalypse elle-même n'aurait pu stopper cet homme hagard.

Pas un souffle de vent ne venait animer les ronces qui lui servaient de cheveux, pas un hululement ne venait troubler le calme assourdissant de cette nuit infernale. L'Autel n'était plus lointain, et bientôt il s'agenouilla devant le vestige de l'édifice ancestral. Il entama alors un psaume incompréhensible aux sonorités agressives et effrayantes, une prière dont les seuls phonèmes suffiraient à emplir de terreur quiconque assisterait à cette scène.

Un large rictus fendit son visage à la peau tannée, avant qu'un hurlement ne déchire l'air avec une telle ardeur que tous les oiseaux nocturnes lui répondirent avec effroi, s'envolant et piaillant dans une cacophonie inquiétante. Il articula alors pour la première fois des termes intelligibles, s'exclamant d'une voix dont on ne pouvait dire si elle était aussi profonde que les Enfers ou aussi aiguë qu'un crissement métallique :


- Une vie à errer sans but ; une vie à en chercher un ! Malgré la foi que Tu m'as donnée, je n'ai su le trouver, et mon existence pathétique n'a su trouver d'utilité autrement que par sa fin ; laisse-moi mourir pour renaître en toi !

Alors, il dégaina de son fourreau une longue rapière aux reflets argentés et, après avoir une dernière fois salué le ciel, la vie, la terre, il s'empala sans empressement ni doute, laissant la lame glisser doucement en lui, ses entrailles dévorer goulûment l'argent qui déjà lui brûlait la peau. La lame finit par ressortir en son dos ; toutefois, la vie coulait encore en lui, alors il entreprit de faire remonter l'arme en son corps.

Il se sentit alors choir avec douceur dans les bras de la Mort, éclatant alors d'un rire carnassier, hilare, qui respirait tant la folie que la jubilation. On eut dit qu'il ne ressentait pas la douleur alors même qu'il souffrait le martyre, et d'un coup de poignet gracieux il fit faire à la lame un demi-tour en son corps : il s'effondra alors.

Rien ne se passa par la suite. Aucun sectateur ne vint le préparer aux rites funéraires ; quelques instants, on remarqua deux grands yeux jaunes et terribles fixer le cadavre. Heureusement, l'obscurité empêchait tout être vivant de contempler la vision qui aurait rendu dément quiconque tant elle était infernale et semblait ne pas devoir exister en ce monde.

Un aquilon soudain ressemblant à un soufflement de nez balaya le sol, carbonisant de froid toute la verdure sur des mètres de distance. Le Dark Mogwaï (GàL!) disparut au même instant sans daigner toucher au cadavre ensanglanté. Le moment n'était pas venu.

462 points

DarkAdi - Sanctifié - Le 11/01/2019

Je suis assis sur le rebord tiède de la baignoire, une serviette abandonnée sur la nuque, le corps dégoulinant sur le plancher moisi de ma chambre. De la moisissure, partout, sur les murs, sur le sol. Moisissure friable, humide, poisseuse, psoriasis noirâtre rampant sous la crasse, meurtrissure bubonique maculant le bois que les morts frôlent et l'air que les vivants respirent. La moisissure croupit au fond des cauchemars des clients successifs de cette auberge, la moisissure jonche leurs âmes livides, la moisissure encrasse leurs souvenirs fuligineux. Des nuits froides et sales dont ils ne se souviendront pas.

Mon regard est perdu parmi les stries qui défigurent les parois de la salle de bain, mes rétines sont à la dérive. Le ballet d'ombres chorégraphié par l'unique bougie de la pièce enivre ma raison. Ma cervelle se vide par mes oreilles et rejoint l'eau désormais glacée de mon bain.

Je suis assis, apathique, dépeuplé, inconsistant, les avant-bras appuyés sur les cuisses. C'est un hurlement voisin qui me réveille enfin. Combien de minutes ai-je perdues, ou gagnées, à attendre là ? Je lève les yeux. Mes fesses se détachent avec quelque peine du rebord collant de la baignoire. Le hurlement avait été celui d'une femme, et il avait été suivi par les cris d'un homme. À travers les cloisons de l'auberge, les mots sont inintelligibles, ils ne sont qu'un écho métallique disgracieux. Bientôt le poing probablement rodé de l'homme viendra porter un argument irrécusable au débat, et la bouche probablement rodée de la femme se trouvera close pour les deux ou trois prochaines heures.

J'emporte la bougie et retourne dans la pièce principale de la chambre. Le matelas jauni, dont les draps ont été volés depuis bien longtemps, sent la pisse et la sueur. La table est recouverte d'une telle couche de gras, de poussière et – bien sûr – de moisissure qu'il serait indécent d'y manger. Il n'y a qu'une chaise où je pose la bougie, pas de fenêtre, mais il y a malgré tout un peu d'espace ; le gérant, terrifié à l'idée de m'héberger, m'aura certainement donné sa meilleure chambre.

On frappe trois fois à la porte. Trois pas. J'ouvre. Une femme se tient dans l'obscurité du couloir, elle incline la tête pour me saluer, elle ne sourit pas. Je la dévisage de nombreuses secondes, silencieux, oppressant, avant de lui rendre la politesse. Je la laisse entrer en fermant la porte derrière elle.


« Vous allez rester silencieux ? »

Elle vient de se tourner vers moi. La lueur dansante de la bougie la rend presque belle. Elle a la trentaine ? Ses mots n'étaient pas provocateurs, sa voix était faussement tremblante mais son anxiété était sincère pour une oreille avisée. Sa voix... à la fois grave et cristalline, tannée par le temps et l'eau-de-vie, adoucie par un flegme maladroitement maquillé en timidité.

Je souris.


« Désabillez-vous. »

Elle ne se laisse pas intimider par le poids strictement sémantique des mots, elle se laisse plutôt bercer par le généreux linceul d'affabilité qui a daigné les accompagner. Je la considère comme un être humain, elle le sent, elle en est soulagée. Elle laisse tomber au sol sa fine robe noire. Ses modestes seins sont très légèrement tombants, elle est parfaitement épilée. Peu de cicatrices, pas même une césarienne. Seuls ses avant-bras sont marqués, jadis lacérés, probablement, par une lame de rasoir. Pauvre fille.

Je la saisis sous les bras et la soulève légèrement en avançant pour l'asseoir sur la table. La peau moite de la maigre brunette scintille au rythme de la flamme, ses aisselles trempées dégagent un parfum enivrant et épicé. Une main ferme sur son épaule, je la plaque sur le dos sans violence, puis la pénètre sans amour, sans envie, avec pour seule preuve de tendresse la serviette mouillée disposée sous ses fesses. Je n'en ai que pour quelques minutes. Je ne tente rien d'excentrique, je ne la touche que pour la maintenir en place. N'est-elle pas habituée aux fantasmes les plus inimaginables ? Lui arrive-t-il souvent de connaître une simple et protocolaire perquisition vaginale, sans cruauté, sans déviance ?

Attendant que je paie bientôt ses services, alors qu'elle se penche pour ramasser sa robe, j'attrape mon épée posée près du lit et l'embroche à plat-ventre contre le plancher. Elle hurle difficilement, la lame a traversé un poumon et offre probablement une pluie de sang à l'étage du dessous. Alors qu'elle hurle et hurle et hurle, la voix déchirée, je m'accroupis, la saisis par les cheveux et lui écrase le visage contre le sol d'un coup unique et brutal. Le crâne enfoncé, elle n'est plus que silence. Une main sur la poignée de Shalahan, mon épée, je sens son énergie vitale remonter le long de mon bras, c'est un courant électrique, un frisson dans la colonne, la nuque, le réel orgasme de cette journée. Cette putain ne connaîtra ni paradis ni enfer, son âme est mienne. Rassasié pour aujourd'hui, je peux m'habiller et reprendre mon voyage.

- Dalarian, Voleur d'Âmes au service du Tout-Puissant Dark Mogwaï (Gloire à Lui), en route pour un retour où personne ne l'attend, la sombre silhouette d'une Pyramide se dessinant déjà dans son imagination

Edité 4 fois, dernière édition par DarkAdi Le 05/11/2020


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Arwen - Gourou - Le 21/03/2020

Un des acolytes leva la tête et se tourna vers son collègue. Un bruit de pas précipités dans les couloirs. Une agitation soudaine.

L'acolyte posa son balais près du mur et s'approcha d'un prêtre en pleine course.


- Excusez mo...

Il fut ignoré. Une autre troupe se pressait.

- Pardonnez moi mais qu'est ce qu..

Le groupe passa son chemin mais le dernier prêtre se retourna. Il s'agissait d'une prêtresse humaine.

Je te conseille de ne plus poser de question et de n'interrompre personne. La Grande Prêtresse (GàE) arrive. Et un jeune Sectateur a fauté.

Elle reprit sa course effrénée alors que l'acolyte lançait un regard d'incompréhension à son collègue balayeur. Le gobelin haussa les épaules

- Les grands d'ici font ce qu'ils doivent. Moi, on m'a dit de balayer, je balaye.
- Mais, t'es pas curieux de savoir ce qu'il se passe ? Et quelle est la faute du Sectateur ? Qu'est-ce qui peut mettre en colère la Grande Prêtresse (GàE) ?
- Skarik veut pas savoir. Oh non ! On me dit de balayer, je balaye.


Le gobelin vit l'acolyte délaisser son outil de travail et partir à la poursuite des prêtres.

- Tsss. Les humains sont trop curieux.

***

Le jeune homme parcourut les couloirs sombres de la Pyramide et rejoignit les derniers prêtres. Il remis sa capuche et imita les autres pour tenter de se fondre dans la masse. Pourvu que personne ne voit la différence de broderies...

Le silence se fit. La tension monta. Devant eux, l'Autel. Les assistants de la Grande Prêtresse étaient prêts.

Cette dernière fit son entrée, les volutes de pouvoir se dégageant de son corps. L'Elfe était suivit par un jeune homme penaud poussé par un garde musclé et armé d'un cimeterre.

Le jeune homme fut préparé : Attaché à la plaque de l'Autel Sacrificiel par de solides liens, il ne pouvait plus se mouvoir.

Arwen prit la parole.


- Les règles doivent être connues et appliquées ! Tout manquement au respect de ces dernières est une injure ! Et l'infamie commise, que dis-je, l'hérésie, doit être punie ! Sectateur Belote ! Le blasphème perpétré sur le Flood Sacré te condamne à une souffrance qui, je l'espère pour toi, sera à même de te donner une leçon. Procédez.
- Pro... Procéder à quoi ?
- À ta peine. Mais ne t'inquiète pas, tu n'es pas condamné à mort. Il existe de nombreuses techniques permettant de garder quelqu'un en vie. In Nomine Dark Mogwaïs !


L'assemblée répéta ces mots et les assistants s'approchèrent.
Le premier ouvrit la chemise de Belote.
Le second approcha une petite boite d'où des sons et des couinements sortaient.
Le troisième avait une sorte de seau. Il ouvrit la boite et en préleva un rat, puis un second, qu'il mit dans le seau. Il l'appliqua sur l'abdomen du supplicié.

Belote sentait les petites pattes des rongeurs se balader sur lui. Le chatouillant presque.

Un quatrième assistant s'approcha et apposa ses mains sur le seau. Une formule prononcée et ses mains incandescentes chauffèrent le seau.

Belote sentait la différence entre l'air à l'intérieur du seau et la pierre froide sous son dos.

Progressivement, les rongeurs s'agitèrent. La chaleur était suffocante dans leur prison et ils grattaient désespérément les parois pour sortir.

Une première morsure. Un premier cri.

Les rats ont un très bon instinct de survie. Et ils avaient compris que le sol de leur prison était plus fragile que ses murs.

Ils creuseraient... Ils creuseraient leur sortie à travers la chair et le sang. La douleur de l'être qu'ils lacéraient n'étaient rien face à leur propre survit. Et s'ils pouvaient en plus se nourrir...

La Grande Prêtresse quitta les lieux au moment où l'un des rats sortit. Le signal était donné aux deux derniers assistants qui avaient pour rôle de réparer le Sectateur. Le soigner... certes... Mais sans aucun bienfait. Juste la réparation à vif des chairs déchirées.

L'acolyte resta figé, regardant avec une fascination morbide la peine appliquée sur Belote, celui qui n'avait pas respecté le Flood Sacré.

Edité 1 fois, dernière édition par Vognar Le 21/03/2020

462 points

DarkAdi - Sanctifié - Le 21/09/2020

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====== Suite et fin de Où je suis ?
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Le sang coule de la gorge de Numéro 63. Il est debout face à la foule, au bord de la terrasse de la Pyramide. Le sang coule. Un sang presque d'obsidienne dont on ne distingue qu'avec peine les reflets vermeils. Le sang coule. Un malaise s'épaissit à mesure que le sang coule, à mesure que les secondes passent sans que 63 ne s'effondre. Le sang coule, le sang s'écoule, le sang s'écoule le long de la pyramide, sans interruption, un ruisseau paisible et plat qui rampe verticalement le long du corps de la créature et rejoint la façade marbrée de l'édifice. Le ruisseau atteint bientôt le sol au pied de la pyramide. 63 ne s'effondre pas. Son corps devrait être exsangue à présent mais le sang coule, le sang s'écoule. La flaque au sol se répand vers la foule, les spectateurs les plus proches reculent en poussant respectueusement ceux situés derrière eux.

Les prêtres se lancent un regard inquiet. Quelque chose ne va pas. Cette créature ne dégageait jusqu'alors aucune aura de mana, une absence dans les flux magiques presque unique mais jugée peu préoccupante, or des perturbations commencent à se faire ressentir autour de l'hérétique. Le prêtre à la dague ensanglantée est un homme expérimenté et peu versé dans la demi-mesure et l'hésitation, il fait plusieurs pas fermes avant d'enfoncer brutalement sa dague dans le dos de 63. La lame pénètre comme dans une viande tendre mais le corps ne bouge pas. Sur un désagréable picotement dans l'avant-bras, le prêtre abandonne son poignard dans la plaie et recule.

Le sang coule. Le ruisseau paisible s'intensifie, la flaque au sol devient une mare, la foule continue de reculer.

Les jeunes prêtres tentent à leur tour d'avancer vers la créature inanimée. Ils sont arrêtés par le bras gauche de leur aîné. Celui-ci est accroupi, le regard impassible mais accablé par la douleur. Il a relevé sa manche, sa main et son avant-bras droits sont en train de pourrir.

Le sang coule.

La foule est calme. Le temps a-t-il ralenti ? Combien de minutes ont passé depuis qu'on a égorgé cette chose ? Deux ? Trois ? Combien de dizaines de gallons de sang ont coulé ? Alors que les yeux sont fascinés, hypnotisés par ce corps sinistre les surplombant et refusant de tomber, le ciel se couvre lentement.


« Il faut arrê... »

En essayant de parler, le prêtre réalise qu'il est essoufflé et que sa voix n'est plus qu'un murmure. La peau de ses doigts est complètement noircie, elle tombe en petits lambeaux, révélant tendons, muscles, os... son avant-bras suit lui aussi cette voie, tandis que la pourriture monte doucement vers son épaule. Il puise dans ses tripes pour crier distinctement, d'une voix désincarnée et grinçante.

« Il faut arrêter ça ! Arbalétriers ! »

Les prêtres interprètent et relaient l'ordre par des gestes sûrs aux soldats en contrebas. Six arbalètes se dressent vers 63. Sur un signe de leur sergent, la volée de carreaux est lancée. Le son de ressort des arbalètes tranche le silence, les six pointes acérées s'enfoncent profondément dans la poitrine détrempée de la créature sans que celle-ci ne subisse la moindre vibration.

Les arbalétriers semblent sonnés par l'absence de réaction de leur cible.


« Réarmez ! leur crache férocement le sergent. »

Des renforts arrivent de derrière la foule. On fait place à trois mages rouges. Ces derniers s'alignent au pied de la pyramide, les pieds dans l'étendue de sang. Leurs yeux deviennent braise, leurs mains flamboient, leurs paumes pointées vers le haut ils prononcent les formules de circonstances. Ainsi trois jets de flammes jaillissent des lignes de chance des trois mages. Les flèches de feu traversent l'espace aussi rapidement que les carreaux précédents, mais s'arrêtent avant de toucher la cible. Leurs projectiles figés dans le vide, les mages ne peuvent plus baisser les mains. Celles-ci se décomposent sous leurs yeux, la chair de leurs bras est arrachée lambeau après lambeau par une force invisible comme un plume un oiseau. Les flèches de feu implosent dans l'air. En tombant à genoux, l'un des mages tourne la tête et aperçoit les corps des six arbalétriers gisant plus loin, squelettiques, ensanglantés, avant lui aussi de rejoindre leur sort.

La panique fait enfin son chemin dans la foule. Du haut de la pyramide, on n'entend pas les cris. On n'entend rien. Le prêtre principal est encore en vie. Son bras droit n'est plus qu'un morceau d'os noirci, une partie de son visage a pourri, sa respiration est un sifflement guttural.

La pluie tombe. Quelques gouttes d'abord, puis une averse, puis des trombes. Ce n'est pas de l'eau. Le ciel est écarlate, il pleut du sang. Le sang coule.

Le sang coule.

La rivière noire et rouge qui s'écoule du cou de 63 devient un jet puissant. Le corps transpercé d'une dague et de six carreaux bouge enfin, il se retourne. Les prêtres sont pétrifiés.

Tout est recouvert de sang, tout est vermeil, tout sent le cuivre et la mort. Trois des prêtres sont brusquement soulevés du sol et écrasés sur l'autel. Leurs vêtements sont arrachés, leur chair est arrachée. Leurs hurlements sont inaudibles, on n'entend que la pluie. Le sang coule. Leurs muscles sont arrachés, leurs tendons sont arrachés, leurs organes sont arrachés. Le sang coule. Leurs os sont emportés dans un tourbillon de vent et de sang.

Tout est rouge, on ne distingue rien.

Le tourbillon tourbillonne, le rouge rougeoie, le sang ensanglante.

Tout est rouge. Tout est noir.

Le tourbillon s'emballe, la plupart des os sont jetés au quatre coins de la ville.

Le tourbillon s'arrête.

La pluie s'arrête.

Un squelette humain complet se tient debout sur l'autel.

Le bruit du vent, le sifflement du silence.

63 est vivant, il respire, un genou au sol il baisse la tête devant le squelette.

Le sang ne coule plus.

Le prêtre est seul survivant de la terrasse, une partie de la foule est restée et observe la scène.

Le squelette tend son bras sans vie vers le prêtre. Ce dernier regarde la lugubre création d'ossements trempés d'écarlate. Il se sent écrasé par la puissance qui se tient au-dessus de lui.

« Qui es-tu ? Pourquoi suis-je en vie ? »

Le squelette ne répond pas. Sa main est toujours tendue. Sans comprendre ses gestes, le prêtre se lève et se déshabille. Il tend sa robe déchiquetée à l'entité lugubre, celle-ci la saisit et l'enfile.

En lui le prêtre interroge le plaisir physique que lui procurent son bras décharné et son visage dévasté. Il porte la marque d'un Mal qui le dépasse et dont il se délecte à présent. Instinctivement, nu, il se prosterne devant l'autel.

Le squelette descend de l'autel. Il contourne 63, marche vers le bord de la terrasse. Il tend les bras vers le ciel rouge. Le visage cornu de Celui que l'on vénère, Gloire à Lui, se dessine dans les nuages.

La foule, plus nombreuse désormais qu'au début du sacrifice, se prosterne devant la pyramide. La grande majorité par instinct animal. Les érudits et anciens immortels, eux, savent qu'ils viennent d'assister au retour du Grand Prophète DarkAdi.

990 points

Hadès2020 - Prophète - Le 09/06/2021

Dranelassar déambulait dans les rues de la Cité sans oser croiser le regard des sectateurs. Il se sentait sali par son hérésie, impur à cause de ce qu'il avait amené sur les Terres Originelles. Face à lui se trouvait la Pyramide, l'écrasant par sa hauteur et la noirceur dégagée par le marbre dont elle était formée. Le devkarin commença la tête basse son ascension par le dédale des couloirs de la Pyramide, à la recherche d'un prêtre.
Des membres du clergé allaient et venaient dans toutes les directions, certains transportaient des piles de parchemins et d'autres des instruments pour des cérémonies en Son Nom (GàL).

Soudain, Dranelassar senti une main se poser sur son épaule, il fit volte-face pour tomber nez-à-nez avec un membre du clergé, un homme grand, chauve avec un regard méprisant qui était un prêtre d'après son aube noire. L'assassin s'inclina tandis que le prêtre prenait la parole.


Tu es l'hérétique dont j'ai senti l'arrivée. Bien. Suis moi j'ai eu tout le temps de préparer la cérémonie.

Dranelassar s'exécuta et emboîta le pas du prêtre en expliquant les raisons de sa venue.

Je me présente devant vous pour me purger de l'être hérétique nommé Pharika que j'ai amené ici et à qui j'ai cédé le contrôle de mon corps, comment allez vous procéder ?

Le prêtre lui répondit sèchement.

Si vous pensez que Pharika est l'unique responsable de votre hérésie, votre entreprise est vouée à l'échec.

Que voulez-vous dire ?

Je veux dire que pour assouvir votre soif de vengeance vous êtes prêt à n'importe quel pacte. Peut-être même que c'est la raison pour laquelle vous avez rejoint la Secte ! Il y a une méthode simple pour purger cela, vous allez devenir la cause de l'embrasement de votre étincelle.

C'est-à-dire ?

Vous verrez ! Nous arrivons justement à l'Autel.


Le devkarin vit qu'il se trouvait en effet au sommet de la Pyramide. De là, il pouvait voir la Cité et ses bâtiments les plus imposants comme le Palais et l'Arène. Il avait le sentiment de ne pas être à sa place ici, pas encore en tout cas. Il regarda ensuite l'Autel lui-même, un bloc totalement lisse, ne réfléchissant pas la lumière mais ne la renvoyant pas, la lumière en était tout simplement absente. Et sur l'Autel...

Drielgor ?!

La voix de Dranelassar se brisa alors qu'il vit son compagnon d'assassinat, dont la mort avait embrasé son étincelle enchaîné à l'Autel, dans un état ressemblant au sommeil. Le devkarin chercha alors à vérifier ce qu'il voyait et ses impressions se confirmèrent : il ne s'agissait ni d'une illusion, ni d'une transformation. Son ami était bien vivant et vêtu de la même tenue que le jour de sa mort.

Le prêtre claqua des doigts et Drielgor se réveilla. Il attendit que les regards des golgaris se croisent pour les interrompre.


Cet hérétique est ce qui t'écarte de Sa Voie, nous l'avons ressuscité donc il n'y a plus de meurtre à venger. Sacrifie le au Dark Mogwaï (Gloire à Lui) et tu seras purgé de tes péchés.

Dranelassar se figea, il faillit demander s'il n'était pas plutôt possible de convertir Drielgor mais il se ravisa. Son ami lui adressait un regard suppliant et Dranelassar ne savait pas s'il était capable de faire ce qui lui était demandé. Il sentit le prêtre glisser quelque chose dans sa main gauche qui se révéla être une dague blanche comme un os. Dranelassar serra sa main tremblante autour du manche. Le prêtre ajouta alors une condition.

Le sacrifice ne doit pas être un coup placé pour tuer sans douleur, frappe le une seule fois mais inflige lui une mort lente.

Dranelassar jeta un regard triste sur Drielgor.

Je sais ce que j'ai à faire.

Non Dranelassar, sauve moi et partons !

Il est hors de question que je fuie la Secte.

Mais tu ne peux pas me faire ça !


Dranelassar leva la dague, sa main tremblait toujours.

Pour le Dark Mogwaï.

Drielgor ne chercha pas à parler, il savait quand Dranelassar allait vraiment tuer et quand il menaçait et il n'avait aucune chance de s'en sortir. Drielgor se contenta de fixer son ancien ami avec horreur tandis que la main de celui-ci s'arrêtait de trembler.

Gloire à Lui.

Dranelassar frappa son ancien compagnon au torse et descendit sur le ventre avant de retirer vivement la dague à présent rouge sang. La blessure de Drielgor éclaboussa l'Autel et le sol tandis que celui-ci agonisait dans son sang. Une vague sombre s'éleva du cadavre et traversa le bourreau. Dranelassar regarda le sacrifié secoué de spasmes sans émotions. Pour lui, il venait simplement de tuer un hérétique. Il rendit la dague au prêtre qui l'essuya machinalement.

À présent tu es véritablement un sectateur, tu peux retourner dignement à tes occupations.

Le devkarin salua le prêtre silencieusement et s'éloigna.

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Le Dark Mogwaï

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Pour une raison obscure, un Retour de l'effroi vous ramènera n'importe quelle créature, sauf l'Effroi.

—Lim-Dul, la Nécromancie pour les Nuls, édition de poche

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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Que des petites frappes à Croisetonnerre. Quel·le hors-la-loi aurait dû trainer ses bottes là-bas ?

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