[Concours] L'étrange Noël de la SMF

[Concours] L'étrange Noël de la SMF

[Concours] L'étrange Noël de la SMF

Discussion ouverte par Newall SombreLame Le 06/12/2021

Discussion ouverte par Newall SombreLame Le 06/12/2021


Newall SombreLame

Sectateurs, bien le bonjour à toutes et à tous.

Noël approche à grands pas, c'est la saison des contes sous le sapin... Alors que diriez-vous d'écrire votre propre récit ?

Cette année, la Secte des Magiciens Fous vous propose de vous affronter lors d'un concours d'écriture et de RP !
Comment ? Eh bien, à travers des épreuves, pardi !

Mais attention ! Point de Sectateurs existants ! Vous devrez créer un nouveau personnage pour l'occasion, sur un thème qui vous sera annoncé.

Comme l'esprit de Noël l'exige, ce personnage sera distribué aléatoirement à un autre participant.

C'est avec ce personnage tout neuf et inédit que vous devrez écrire un texte répondant au sujet de chaque épreuve, en respectant les contraintes qui vous seront imposées. Et les autres Membres auront alors l'occasion de voter pour le texte qu'ils préfèrent, à la manière des FCC ou des DBC.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez me le faire savoir par message privé d'ici le 12/12/2021.

Alors à vos claviers, prêts... Écrivez !


descendant ascendant


Réponse(s)


865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 13/12/2021

Le sol tremble. Les gradins sont pleins à craquer. Aucun habitant de la capitale des Terres Originelles ne raterait l'évènement pour rien au monde ! Un concours, d'un genre nouveau. Un concours, et quel concours ! Chacun abandonnant qui il est, au profit d'un nouveau moi imposé par ses adversaires ! Pas une goutte de sang ne coulera, et pourtant un seul restera debout. Soudain, dans ce brouhaha qui s'intensifie avec chaque seconde, une brise s'élève et vient soulever le sable de l'Arène. Et quand celle-ci retombe, un être se dresse. Un long habit noir qui ne laisse paraitre de son corps qu'une maigreur surnaturelle, un haut de forme du même ton rehaussant un masque ivoire gravé de d'yeux. Ceux-ci luisent d'une teinte violacée, tandis qu'enfin sa voix résonne à travers tout le stade, prononçant les mots tant attendus.

« Nous y sommes. Ils sont treize, et sous vos yeux et les Siens, ils combattront de leurs plumes et de leur encre ! Gloire Lui soit rendue !

Voyons d'un peu plus près qui seront nos chers compétiteurs. Parmi eux, certains se couvriront de gloire, d'autres de honte. Mais une chose est certaine : pas un ne restera indifférent !

En premier lieu, et pas des moindres, nous avons Arwen ! Elle est notre Grande Prêtresse, elle est une de Ses Gourous ! Gloire à Lui ! Mais si elle incarne un personnage d'une telle importance, quels tours nous réserve-t-elle pour cet affrontement littéraire ?
Juste après vient Newall ! Un dévot à n'en point douter, la Foi est sa raison d'être... et l'horrifique constitution de son être ! Espérons que cette horreur venue d'ailleurs ne nous en fera lire aucune !
Il est suivi par Nino ! Que vous le connaissiez sous le nom de Ninomnipotent ici ou Ninomniscient sur le Discord, c'est une arrivée plutôt récente dans le monde du RP, aucun doute qu'il saura faire des étincelles !
Vient ensuite le nom de maitredragon ! Il est connu sur le Discord sous le nom de K-Joe, et c'est l'ex-clave qu'il incarne généralement ! Mais il devra désormais prendre ses écrits et son destin en main... Pour le meilleur ou pour le pire !
Juste après lui, Archarion ! Il est actif sur Discord sous le pseudonyme de Lucayaya. La loi de Murphy ambulante qu'est l'un de ses personnage lui portera-t-il la poisse, ou bien saura-t-il la dépasser ?
Et nous avons en suivant, Orstal ! Un petit nouveau dans la Secte, mais sa motivation et son envie de connaître avant de pratiquer font plaisir à voir. Voyons ce que l'avenir nous réserve !
Juste après vient Praetor ! Ce demi-phyrexian nous vient d'un plan de son cru, mêlant magie et technologie ! Quelle facette ressortira lors de ce combat ?
Puis s'approche The Mighty Chicken ! N'espérez pas cuire ce puissant poulet, car il pourrait vous en coûter... À moins que TMC ne se cuise tout seul, envahi par le stress ?
Derrière lui arrive Vognar ! Un vétéran du RP à n'en pas douter ! Il est parvenu à jouer à jouer un personnage aussi complexe qu'un mage de l'espace-temps auto-répliqué, mais que nous réserve-t-il cette fois-ci ?
Puis Shagore s'avance ! Il a souvent incarné Victorius Ignissa de Chanteflamme, un puissant pyromancien perdu à la recherche de son monde ! Mais espérons que ses recherches ne le tiennent pas trop éloigné de l'Arène !
Vient ensuite Lanreth ! Mage humain, traqueur de mana, curieux comme la plupart des mages bleus. Contrecarra-t-il les espoirs de victoire de ses adversaires ?
Parmi les derniers compétiteurs, Ximatt ! Il incarne un kebab trois viandes, comme il aime à en plaisanter, humain abritant l'esprit d'une démone et d'un dragon ! Plus de voix, plus d'idées, ou finiront-ils par s'entretuer avant même le début des épreuves ?
Et enfin, Hadès ! Il joue en général Dranelassar, assassin des Golgaris et désormais Sectateur ! Saura-t-il en finir avec ses adversaires comme avec ses contrats ?


Nous allons désormais révéler à tous le contenu de la première épreuve. Il s'agit bien entendu de savoir quelles difficultés vous présenterez à vos adversaires, de créer l'être qui sera leur coquille pour le reste du tournoi. Mais il y a, bien évidemment, des contraintes !

Votre personnage devra respecter le thème qui vous sera imposé, et utiliser à sa façon au minimum deux des trois mots qui vous seront donnés. Bien sûr, vous devez être capable de justifier vos choix ! Vous recevrez tous un formulaire avec les informations à fournir. Merci de me le remettre avant Vendredi 17 Décembre, à 23h59, afin que nos mages puissent créer les enveloppes de chacun !

Et découvrons sans plus attendre quelles seront vos contraintes ! »

Un silence. Assourdissant. Le présentateur se tait, certain de son effet. L'attente ronge les rangs, et un mélange d'impatience et de curiosité se répand dans la foule en une marée montante de chuchotis.

« Le thème de vos personnages sera le Choix ! Quoi de mieux pour représenter la création et la narration que ce thème ? Que se soit un pivot du destin, ou bien simplement de savoir s'il vaut mieux acheter du thé ou du café, à vous d'en décider !
Cependant, n'oubliez pas d'utiliser au moins deux de ces trois mots : Conte, Reflet et Sœur ! »

Le grondement reprend, plus intense encore. Voilà qui promettait d'être divertissant !


Spoiler: Montrer
Vous devez créer un personnage respectant le thème du Choix.
Vous devez aussi utiliser deux des trois mots suivants d'une façon ou d'une autre (par exemple, en les interprétant) : Conte, Reflet, Sœur.

Vous devez m'envoyer votre personnage avant le Vendredi 17 décembre, à 23h59, en message privé.

Vous devez apporter les précisions suivantes :
- Mots choisis
- Nom
- Espèce
- Age
- Origine (pas besoin de préciser un plan, juste ville/forêt/etc. suffit)
- Caractère
- Métier/Classe/Occupation
- Description physique + Vêtements courants/Équipement
- Puissance magique/Type de magie
- Aperçu des capacités
- Aperçu de l'histoire

Pensez bien à laisser de la latitude à celui qui reprendra votre personnage !
Vous pouvez également justifier vos choix dans un court paragraphe explicatif. Si je ne trouve pas le lien logique entre le personnage et les mots choisis, je vous le demanderai.

Une dernière petite précision : votre personnage n'a pas besoin d'avoir le moindre lien avec la Secte, ni même avec Magic en général ! Un personnage dans un univers quelconque (fantasy, cyberpunk, SF, etc.) suffit.

Edité 2 fois, dernière édition par Newall SombreLame Le 13/12/2021

865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 18/12/2021

Depuis les derniers mots du présentateurs, prêt d'une semaine a passé. Bien sûr, personne n'était resté là, à commencer par les candidats. Tous s'étaient séparés plongés dans leurs réflexions, et désormais l'expectative les rongeait. Qui seraient-ils, durant les prochaines semaines ? Qui devraient-ils narrer ?
Dans ce silence pesant, ce silence d'attente, le présentateur prit la parole, ses yeux améthystes luisant plus que jamais.

« Bonjour à tous, Sectateurs ici assemblés ! Vous savez pourquoi nous sommes réunis aujourd'hui, alors ne vous faisons pas attendre plus longtemps !

Mais avant cela, je tiens à remercier Deiv et ses équipes d'invocateurs pour l'immense travail qu'ils ont fourni ! C'est grâce à eux que nous avons pu vous concevoir vos enveloppes à temps, et il ne reste désormais plus qu'à les relier à chacun d'entre vous.

Découvrons sans plus attendre quelles sont vos créations ! »

À ces mots, le ciel se couvre, tandis que d'immenses plaques translucides semblent l'emplir en entier. Ces plaques luisent, se couvrent de caractères, et enfin, chacune devient lisible.

Arwen a dit :
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- Mots choisis : Conte Sœur
- Nom : Gustave Graindor
- Espèce : Humain
- Age : 45 ans
- Origine : Eldraine, Contrée d'Ardenval
- Caractère : Jovial, avenant et gourmand mais avec sa part de secret
- Métier/Classe/Occupation : Boulanger
- Description physique + Vêtements courants/Équipement :
Grand et costaud, on ne le cherche pas dans une taverne lorsqu'il a trop bu (au risque d'en perdre des molaires).
Peau claire, cheveux courts et brun parsemé de blanc, yeux marron rieurs, petite barbe de trois jours ou plus quand il ne peut pas conter fleurette avec la fleuriste du quartier voisin, auquel cas il est rasé de frais.
Il dégage toujours une bonne odeur de brioche.

Pantalon de toile, chemise de lin et grand tablier plein de farine quand il est au fournil
On ajoute une veste de cuir, une grande besace et une casquette « gavroche » quand il sort en ville.

- Puissance magique/Type de magie
Animation des « pains »
- Aperçu des capacités
Il a la capacité de donner vie à des brioches ou des bonhommes en pain d'épice bien qu'il garde cela bien à l'abri des regards.

- Aperçu de l'histoire
Gustave vient d'une famille de paysans du plan d'Eldraine. Il écoutait avidement les contes que sa grand-mère racontait à sa sœur, Iris, et lui. Tous les deux, ils s'imaginaient acquérir des pouvoirs magiques pour vivre une vie d'aventure.

Malheureusement, la destinée semblait leur bouder ce plaisir et ils passèrent leur enfance et leur adolescence de manière tout à fait typique dans un trou perdu dans la campagne, à aider à la ferme.

Un jour, une étrange dame en noir vint frapper à leur porte. Se morfondant d'ennui à équeuter des haricots, seuls dans la ferme pendant que les parents vaquaient à des occupations plus terre à terre, ils choisirent de passer outre les recommandations de ne jamais ouvrir à une vieille étrangère...

La vieille dame, heureuse de trouver des enfants si bien élevés, les félicita de lui avoir apporter un peu d'eau et de pain en invitant Iris à venir apprendre l'herboristerie des Friches un jour avec elle. Elle pris aussi Gustave par les épaules et, regardant droit dans ses yeux, elle lui promis qu'il serait un homme grand et fort mais qu'il pourrait également toucher à la magie s'il trouvait sa voie.

Si Iris était enthousiaste, Gustave avait eu des frissons dans le dos lors de ce contact.

Puis les années passèrent. Gustave fut pris en tant qu'apprenti auprès du boulanger du village voisin et, au grand plaisir de ses parents (et du sien, intérieurement), il était (enfin) doué (à quelque chose). Il avait trouvé sa voie et continua jusqu'à ouvrir sa propre boulangerie à la capitale.

Un soir d'été, il reçut un message de sa mère. Son père était mourant et souhaitait revoir ses enfants une dernière fois. C'est donc autour du lit de mort qu'il revit sa sœur pour la première fois depuis longtemps. Elle avait fort changé. Et pour cause, elle avait répondu à l'invitation de la vielle femme et était devenue herboriste... enfin d'apparence ! Elle avait révélé à son frère qu'elle était désormais une sorcière. Et qu'elle savait ce que sa patronne lui avait transmis. Le pouvoir d'animer les pains.

Annoncé comme cela, Gustave s'était retenu d'éclater de rire alors que l'ambiance mortuaire planait sur la maisonnée la veille de l'enterrement du patriarche.

De retour dans sa boulangerie, il repris son quotidien. Oubliant les paroles de sa sœur jusqu'à ce matin de pleine lune. Il confectionnait avec amour des brioches pour sa vielle mère qui vivait seule dans la maisonnée familiale. C'était une habitude de lui envoyer des victuailles. Mais pour une fois, il était en retard. Il préparait ses pains avec une nouvelle forme à la mode, celle des destriers des chevaliers. Cela se vendait bien grâce aux petites yeux formé de gros grains de sucre ! Il se dit en plaçant tout cela dans le four que ce serait plus rapide si les brioches galopaient seules vers leur destinataire.

Il revint plus tard dans son atelier, alerté par d'étrange bruit. Lorsqu'il ouvrit la porte, il fut bousculé par un troupeau de chevaux briochés qui partit vers la ferme familiale...

Il avait découvert son pouvoir... qu'il exerça secrètement pour le perfectionner.


Newall a dit :
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Mots choisis : Conte, Reflet, Sœur

Noms : Mirelin et Ekha (Mirekha) Chantdoiseau

Espèce : Humain, à priori

Age : 3 ans, en paraissent 15

Origine : Un conte nommé "Les deux qui ne sont qu'un". Ont grandi sur les routes et dans les auberges paysannes qui les bordent, voire parfois dans des villes

Caractère : Curieux et rieurs, toujours affamés de connaissances et d'histoires. Ils aiment aussi le jeu, quelqu'il soit, et s'émerveillent facilement du monde. Il leur arrive parfois de jalouser l'enfance des autres jeunes de leur âge (en apparence).

Métier/Classe/Occupation : Apprentis ménestrels, à défaut d'autre chose.
Rêvent d'aventure, de découvertes, et de liberté.
Passent leur temps libre à lire et à s'entrainer à la confection et à l'utilisation de divers instruments de musiques.

Description physique + Vêtements courants/Équipement : Mirelin a des cheveux noirs mi-long (jusqu'à la nuque), un visage mince et jovial, et un regard vert. Sa sœur Ekha a les mêmes cheveux noirs qu'elle porte long, jusqu'au milieu du dos, et le même visage fin qui encadre un regard bleu.
Les deux font la même taille, environ 1m60, et ont un corps svelte, presque mince.
Ils sont généralement fusionnés l'un à l'autre, Mirelin étant la moitié droite du corps et Ekha, la gauche. Dans cet état, Mirekha porte des vêtements communs, une tunique de tous les jours et un pourpoint, ainsi qu'un pantalon de toile commode et des bottes de marche. Cependant sa tunique semble se poursuivre sur l'arrière, presque comme une robe. Il porte aussi une mante qui cache en partie la dissemblance entre ses deux moitiés. Il n'a aussi pas de parties génitales (mais peut toujours uriner). Lorsqu'ils se séparent, Mirelin porte les même habits, sans la partie semblable à une robe, robe que porte Ekha (ainsi que des vêtements semblables).

Puissance magique/Type de magie : Mirelin et Ekha ont une magie d'un niveau moyen, issue de leur créatrice et mère, Lumine Chantdoiseau. Plus exactement, chacun est incapable de la moindre magie seul, et est lié irrémédiablement aux capacités de son jumeau. Ils peuvent se séparer l'un de l'autre pour une courte durée, mais ressentent alors un malaise grandissant. Lorsqu'ils font ainsi, leur magie se trouve décuplée, devenant relativement puissante.
Ils maitrisent une magie d'illusion liée aux histoires qu'ils racontent, ainsi qu'une magie de dualité, surtout efficace quand ils sont séparés.

Aperçu des capacités : Leur niveau en magie d'illusion est plutôt banale, mais se démarque par leur grande endurance, et la durée de leurs sorts. Ils ne peuvent cependant l'utiliser que lorsqu'ils racontent une histoire.
Leur magie des opposés marche surtout lorsqu'ils se séparent, chacun prenant pour lui tout un pan de la dualité engendrée. Leur entente mutuelle leur permet une grande maitrise de cette magie, ce dont peu sont capables. Ils peuvent l'utiliser sans communiquer grâce à leur grande complicité.

Aperçu de l'histoire : Tous les ménestrels commencent quelque part, que ce soit une vocation pour eux ou non. Lumine Chantdoiseau a toujours été passioné par les histoires, et avait un don pour les faire vivre à travers des illusions qui lui venaient naturellement. Sa magie était extrêmement puissante, si bien que lors de sa première représentation, le personnage principal du conte "Les deux qui ne sont qu'un" a pris vie sous ses yeux et ceux du public ravi. Mais "prendre vie" a été bien plus littéral qu'espéré, et le jeune homme est venu à l'existence à cette instant. Jamais nommé dans le conte, Lumine l'appela "Mirelin", l'être au miroir, et l'adopta le temps de trouver une solution. Dans le conte, le jeune a une sœur jumelle qui est son reflet. En essayant donc d'utiliser un miroir pour dissiper cette illusion persistante, Lumine s'est ravisé au dernier moment, s'étant attaché à l'enfant comme à un fils, ce qui a eu pour conséquence de mélanger les deux êtres et leur reflets, chacun devenant irrémediablement lié à l'autre. Elle nomma sa sœur Ekha. Parfois duo, parfois trio, le groupe parcours depuis les routes, et les jumeaux apprennent l'art de ménestrel auprès de celle qu'ils voient comme leur mère. Depuis lors, Lumine a acquis une grande réputation, mais son amour du chant et de ses enfants passe avant tout. Mirekha est quant à lui fier de sa mère, et rêve de marcher dans ses pas et de découvrir ce monde qu'il n'a jamais pu connaitre avant ce qu'il considère comme ses 12 ans.


Nino a dit :
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Krohol est un gobelin bonnet-rouge né sur le plan d'Eldraine, âgé d'environ 20-25 ans. Il a une taille assez commune pour les gobelins de ce plan, soit un peu moins d'un mètre, et à une peau grise tirant sur le mauve. Il arbore un fier bonnet rougeâtre sous lequel se cache un casque d'une épaisseur incroyable. Il est couvert de plaques d'armure et de bibelots étranges.

Depuis tout petit, il se déchaînait parmi les plus violentes bandes de sa contrée. Mais un jour, il fut pris en embuscade par une troupe de soldats royaux ou périrent toute sa famille, ses frères, sœurs, parents... Ce fut pour lui la fin du conte... et le début du rêve. En effet, cette agression avait éveillé son étincelle d'arpenteur. Il avait ainsi longuement vadrouillé par les mondes,profitant pleinement de son nouveau pouvoir de miniaturisation grâce auquel il dissimulait des kilos d'armes dans ses poches. Il finit par être appelé par Sa Gloire (Gàl) pour Le servir, mais après mûre réflexion de Celui d'Au-Delà de tout.

En effet, sa mésaventure avait eu pour conséquence de le marquer à jamais d'un trait de caractère peu commun de sa race : une prudence excessive, une crainte maladive et une paranoïa dévorante. En effet, si quiconque devait demander de l'aide d'urgence à notre Krohol, il interviendrait immédiatement après avoir passé de longs mois à s'entraîner et à vérifier chaque détail et possibilité. Chaque choix lui prend un temps extrêmement long et il n'agit que si il est sûr que ce qu'il fait est sans risque pour lui.

Actuellement, il travaille comme artificier et forgeron pour la Secte. Son travail est réputé pour sa précision et sa puissance mais est dévalorisé par le temps de fabrication (comprenant la collecte d'informations sur le client pour être sûr de ne pas fournir une arme à quelqu'un qui pourrait s'en servir contre lui).


maitredragon/K-Joe a dit :
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- Mots choisis : Reflet et Sœur

- Nom : Vixatio Miligandi Periclit De La Rose

- Age : 21 ans

- Origine : Neòlas grande ville technologique et capitale de l'empire Knarr

- Caractère : Vixatio est un jeune millionnaire vivant dans une débauche de luxe. Il nourrit un amour obsessionnel pour les sœurs Pompanelle et souffre de sa condition qui l'empêche d'accéder à leurs cœurs. Il reste néanmoins quelqu'un de très intelligent, gérant ses affaires d'une main de maitres et étant aussi farouche qu'un requin en affaire.

- Métier/Classe/Occupation : Riche industriel, il possède les plus grandes usines technologiques de la ville et est un des plus grands industriels de l'empire. Il investit beaucoup et essai d'être un précurseur dans différents domaines mais la concurrence et rude. C'est un personnage éminent de la haute société avec tous les titres qui vont avec. Un habitué des soirées mondaines très courtisés par toutes les femmes de la haute société. Enfin presque toute... Il est aussi envié et jalousé et la cible de nombreux rivaux.

- Description physique + Vêtements courants/Équipement : Vixatio est quelqu'un au paraître fort exacerbé, c'est un dandy. Un monocle à l'œil gauche, une canne d'ébène à la main droite, des vêtements d'un bleu profond comme la nuit.

- Puissance magique/Type de magie : La magie dans ce monde porté sur la technologie est existante mais inutilisée. Vixatio a le pouvoir de créer des reflets de lui-même, chose qu'il fait uniquement lorsqu'il doit-être présent à plusieurs réunions en même temps. A part ça il n'utilise jamais son pouvoir qui du coup n'est développé qu'a son strict minimum (un seul reflet qui dure une dizaine de minute)

- Aperçu des capacités : Vixatio peux parler et voler.

- Aperçu de l'histoire :

Vixatio Miligandi Periclit De La Rose est un être au paraître fort exacerbé, peut-on dire dandy. Un monocle à l'oeil gauche, une canne d'ébène à la main droite, des vêtements d'un bleu profond comme la nuit, il est un habitué des soirées mondaines. Toutes les femmes ne demandent que son amour et son portefeuille, mais lui n'en a cure. Les seules femmes au monde qui ont toute son attention sont deux soeurs, Phyllia Marguri Pompanelle et Caristo Grenella Pompanelle. Des jumelles inséparables, pouvant être considérées comme identiques, sauf par la taille de leurs lobes d'oreilles, d'un millimètre de différence. Vixatio les aiment d'un amour fou et est incapable de choisir parmi l'une d'elles. Malheureusement pour lui elles n'ont jamais eu l'envie ni l'une ni l'autre de s'approcher de lui. Et pour cause, si notre héros a une verve incroyable, une voix mélodieuse et un patrimoine très enviable, il reste et demeurera un canard.


Archarion/Lucayaya a dit :
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Nom: Naluktek
Mots choisis: Conte/Sœur
Espèce: Lamia (homme en haut, serpent à partir de la taille)
Age: 17 ans
Origine: Tribu, vit dans une foret maintenant
Caractère: Calme, souriant
Profession: Vendeur (spécialisé dans les poisons),
Classe: Moyenne/pauvre
Occupation: Aime se prélasser au soleil
Apparence: Longs cheveux verts pâles, relativement fin et faible physiquement, 4 mètres de la tête à la queue
Tenue: Habits simples permettant de se mouvoir aisément
Armement: Pas d'armes
Pouvoirs: Egomancie (Capacité de manipuler son propre corps, notamment son venin).
Histoire: Né égomancien, il est considéré élu à cause d'un conte ancestral parlant des sœurs éternelles, égomanciennes chargées de rétablir la gloire passée du peuple.Naluktek étant un homme, il n'y a pas cru et décida de fuir sa tribu et vit depuis dans une foret, vendant son poison unique au marché noir humain.


Orstal a dit :
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- Mots choisis : Reflet, Sœur

- Nom : Bersh

- Espèce : Minotaure

- Âge : 60 ans

- Origine : Labyrinthe des Rocailles, plan inconnu.

- Caractère :

Si sa conduite est surtout guidée par son code d'honneur, Bersh se montre souvent taciturne et bourrue. Elle prétend toujours haïr les humains mais se montre toujours précautionneuse en leur présence, par crainte de blesser ces êtres fragiles qu'elle broyait autrefois pour le plaisir.

Bersh déteste sa maladresse, principalement liée au fait d'être une géante dans un monde de petits et attend toujours impatiemment d'avoir la permission d'aller jouer de la masse sur des cibles imaginaires (ou non, selon les jours).

Toujours liée spirituellement à sa culture, elle prie consciencieusement ses ancêtres avant de fermer les yeux le soir.

Si les facétieux risquent peu de ses cornes, elle n'hésite pas à les renvoyer à leurs affaires d'un vocabulaire sec, à tendance antipathique. Mais il suffit qu'on lui verse quelques pintes pour adoucir considérablement son langage.

Au fond, Bersh s'est habituée à vivre parmi les Hommes, et eux se sont presque habitués à elle.

- Occupation : Assistante du Garde-Loi et ex-guerrière du Labyrinthe.

- Description physique + Vêtements courants/Équipement :

De taille moyenne pour une minotaure, ses cornes sont incurvées vers l'avant : la forme idéale pour embrocher ses opposants. Bersh entretient consciencieusement sa musculature et manie quotidiennement sa masse pour ne pas perdre la main. Ses cornes sont teintes en blanc à leurs extrémités, ce qui signifie son serment et son statut de paria.

Son crin noir est tout ce qu'il y a de plus commun, mais son armure en cuticule de scorpides ne provenant pas du Labyrinthe lui donne une teinte ocre unique pour un membre de son espèce.

Son armure, conçue par Tarm est dotée d'un mécanisme lui permettant de transporter et brandir facilement sa masse à deux mains.

- Puissance magique : Pas de magie. Seul le sang coule dans ses veines.

- Aperçu des capacités :

Force physique supérieure à la moyenne des minotaures du Labyrinthe, et une bonne maîtrise du maniement de sa masse à deux mains. Pour le reste, Bersh est d'une maladresse désespérante mais s'acquitte toujours des tâches qu'on lui impose. Quelles qu'elles soient.

- Aperçu de l'histoire :

Née en dans le Labyrinthe avec sa sœur jumelle Sharn. La gémellité fit que Sharn absorba l'essence magique de Bersh : Sharn était promise à un grand destin de shamane et de chef. Bersh viendrait enrichir les rangs des patrouilleurs du Labyrinthe.

Bersh grandit invariablement dans l'ombre de sa sœur. Les deux ne parvinrent jamais vraiment à se comprendre et tandis que le temps passait inévitablement les jumelles passaient leur temps à s'éviter. Chacune voyant en l'autre un reflet distordu de ce qu'elle aurait pu être.

À ses quinze ans, Bersh commença à traquer les intrus foulant leur terre sacrée : le Labyrinthe. La minotaure appréciait particulièrement broyer le crâne des humains avec sa masse. Mais ce furent aussi les humains qui la mirent à terre et la laissèrent pour morte. Bersh ne dut son salut qu'au passage d'un alchimiste qui décida de lui apporter des soins. Le code des Cornes était clair : il lui fallait désormais servir celui qui lui avait sauvé la vie jusqu'à ce que l'un ou l'autre périsse. Elle serait désormais une paria pour les siens. Une sans-corne.

Bersh passa plus de quarante ans aux côtés de Tarm, l'alchimiste humain, à parcourir les Rocailles et à lui servir tantôt de garde du corps, tantôt de malhabile assistante. Ivre de ses services, Tarm décida de fonder une ville non loin du Labyrinthe et se fit élire Garde-Loi. En vérité, c'était Bersh qui se chargeait d'éliminer les criminels, mais cela ne semblait pas gêner les habitants de la bourgade. Récemment des rapports de voyageurs indiquent des raids de minotaures sur les villages alentours, et à leur tête un minotaure ressemblant énormément à Bersh.

Tarm s'est éteint il y a quelques lunes. Et Bersh est maintenant libre de continuer à servir la ville où de rentrer chez les siens. Ne sachant si elle serait acceptée dans l'un monde où l'autre, elle prie ses ancêtres de lui montrer sa voie.


Praetor a dit :
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Sanglutaine est un pain d'épice natif d'Eldraine. Contrairement à la majorité de ses pairs, conçus dans les hautes cuisines des cinq royaumes, il a été réalisé dans les friches par une envoûteuse des tumulus. La psychagogue, en plus de lui insuffler la vie, a utilisé la magie des friches afin de donner différentes propriétés nutritives au pain d'épice constituant Sanglutaine.
Chaque partie de son corps avait un effet différent lors de son ingestion. Son bras gauche soignait les blessures tandis que le droit tuait en quelque heures, Sa jambe gauche rendait plus fort là où la droite affaiblissait. En plus de cela, la psychagogue avait aussi donné des capacités de régénération au corps du pain d'épices, ce qui rendait ses pouvoirs illimités tant que la tête n'était pas séparée.
La sorcière avait conçu Sanglutaine dans un but médical, pour soulager ses douleurs, mais au fil du temps il devint bien plus. Il devint son ami. L'envouteuse comptait beaucoup pour Sanglutaine, et celui-ci était résolu à la protéger à tout prix.
Le duo vivait heureux, jusqu'au jour où la sorcière ne rentra pas le soir. Sanglutaine attendit plusieurs heures, plusieurs jours. Jamais la porte de la demeure ne s'ouvrit. Le pain d'épice, qui avait jusque-là toujours craint l'extérieur, sorti pour la première fois de la maison afin de retrouver son amie. Il passa plusieurs mois dans les friches, errant au hasard en questionnant les diverses elfes, faeries et autres sorcières sur la disparition de l'Envoûteuse. Malheureusement, son amie avait toujours été une personne discrète, même pour une sorcière, ce qui voulait dire que personne ne pouvait l'aider dans sa quête. Désespéré, il prit le risque de s'infiltrer dans le Chateau Vantress afin de questionner le Miroir Magique. L'artefact enchanté demandant à chacun une connaissance dont il ne dispose pas, Sanglutaine lui conta la magie des friches. Il lui conta sa création, les rituels interdits des envoûteuses avec le plus de détail possible. Le Miroir semblant satisfait, le pain d'épice posa sa question, ce à quoi l'artefact répond uniquement “elle n'est plus de ce monde”. Désespéré, Sanglutaine rentra dans les Friches avec un nouveau but en tête : retrouver le Chaudron d'éternité afin de faire revenir son amie.
Sa quête de l'artefact perdu l'amena à faire connaissance d'une chevalière Locthwain nommée Kiara, elle aussi en à la recherche du Chaudron. Sanglutaine reconnaît en elle le reflet de l'envoûtante qui l'avait créé. Plus que des amis, ils se comportaient comme un frère et une sœur, se protégeant mutuellement. Un jour, alors qu'ils traversaient un terrain particulièrement hostile, Kiara fut victime d'une farce des Faes qui la poussa aux frontières de la mort. La magie de son bras gauche ne serait pas suffisante. Sanglutaine dût faire un choix : continuer la quête malgré tout, mais sans son amie, ou sacrifier sa tête, et ainsi sa vie, pour la sauver. Le pain d'épice fit le choix de la noblesse, le choix d'un chevalier, et offrit sa vie pour sauver son amie. Cependant, non seulement sa tête repoussa (demandez pas pourquoi), mais le choc embrasa son étincelle d'arpenteur, ce qui fit quitter immédiatement le plan. La phrase du Miroit prit un sens nouveau à ses yeux . “Plus de ce monde” voulait-il dire que l'Envouteuse était désormais sur un autre monde . Sanglutaine arpente désormais les plans continuellement, cherchant toujours à retrouver sa créatrice et amie.


TMC a dit :
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MOTS CHOISIS: Conte, Reflet.

NOM: Jorrun'Rath (auparavant Emladar Yelthana)

ESPÈCE: Démon (auparavant Demi-elfe)

AGE: 2273 ans et des poussières.

ORIGINE: Jorrun'Rath était un demi-elfe vivant dans une ville portuaire, plus précisément dans un quartier pauvre.

CARACTÈRE: Joueur, très narquois. A un sens moral très effacé, pour le moins, et est un mythomane invétéré. Est rusé, perfide et de manière générale, cherche la souffrance humaine pour y trouver l'inspiration pour écrire des tragédies et des drames, et est prêt à tout pour y arriver: la souffrance physique n'est pas celle recherchée, plutôt psychologique. Il est également un perfectionniste pathologique: rien n'est jamais assez beau, bon ou bien fait.

MÉTIER: Ménéstrel et conteur par le fait même.

DESCRIPTION PHYSIQUE: Jorrun'Rath est grand et mince. Les yeux d'une lueur mauve, il semble toujours entouré d'une aura de mystère et de noirceur. Un rictus qui semble irréel par son ampleur est très souvent affiché sur son visage, et sa peau est froide comme la mort. Excepté cela, Jorrun'Rath ressemble approximativement à un humain au teint blanchâtre et aux cheveux bruns. Pour ce qui est de ses habits et de son équipement, Jorrun'Rath semble toujours désarmé, mais il utilise en fait des aiguilles empoisonnées qui sont rendues invisibles par un sortilège. Ses habits sont luxurieux et toujours propres, il se fait un point d'honneur de toujours être présentable. Cela dit, il trimballe toujours avec lui un vieil accordéon, qui contraste énormément avec son attirail par sa grande austérité. Cela dit, cet accordéon est son bien le plus précieux: il recelle l'âme de son orchestre disparu et peut s'animer sous sa volonté, afin de jouer par lui-même toutes sortes de mélodies, qui serviront pour ses sortilèges, comme expliqué dans la section suivante.

MAGIE: Nécromancie et Illusion, maîtrise relativement importante (7/10?). Il a eu 2273 ans pour paufiner ces abiletés, mais il n'y est pas disposé naturellement, donc il lui manque un certain degré de puissance d'un niveau magique.

CAPACITÉS: Jorrun'Rath est un démon et dispose donc d'une force physique conséquente, même si sa carrure ne semble pas appuyer cette hypothèse. Il se sert justement de sa forme relativement peu menaçante afin de surprendre ses adversaires. Jorrun'Rath utilise principalement deux types de magies. En premier lieu, il utilise de la magie d'illusion afin de rendre invisible des objets/armes/lui-même, dans le but de surprendre son adversaire. De plus, l'accordéon de Jorrun'Rath est un outil arcanique puissant: tant que la musique de l'accordéon se fait entendre, Jorrun'Rath peut contrôler tous les esprits des gens qui sont morts à proximité de l'accordéon. De façon générale, il se sert de ce pouvoir comme on se servirait de télékinésie, mais rien n'empêche l'usage de ces esprits pour d'autres desseins: Au contraire, c'est dans l'esprit du personnage d'utiliser de façon surprenante les outils à sa disposition.

HISTOIRE: Jorrun'Rath, ou plutôt Emladar Yelthana, était le leader d'un quatuor médiocre vivant de peine et de misère comme artistes d'une minable taverne dans un quartier jouxtant le port de la ville d'Efferim. Jour après jour, ils présentaient les mêmes contes, jouaient les même balades, pour le même maigre salaire, à peine de quoi manger et se payer un lit pour la nuitée. Cependant, Emladar était ambitieux, et il connaissait une vieille légende qui parlait d'un être puissant vivant dans les égoûts de la ville, qui était capable d'exaucer les voeux. Une nuit, prenant son courage à deux mains, il s'aventura dans les conduits, histoire d'en avoir le coeur net. Et il ne fut pas déçu: il y rencontra Zirath, un démon puissant qui l'aurait écrabouillé n'aurait-ce été de la ruse du demi-elfe. Voyant l'intention du démon de le dévorer, l'homme prit, entre le désespoir et la folie, la flasque de poison qu'il tranportait toujours sur lui, la présentant devant lui en impliquant qu'en le mangeant, il s'intoxiquerait gravement par le fait même.

Amusé, Zirath lui demanda alors la raison de sa venue. Emladar, sautant sur l'occasion, demanda au démon d'exaucer ses voeux, en échange de quoi, il lui donnait tout ce qu'il possédait. Zirath, un démon des plus puissants, vit là l'occasion de jouer un vilain tour. Il accepta le marché, jura d'accomplir trois voeux, après quoi il prendrait tout ce que possédait le ménéstrel, et parole de démon ne se brise pas...

Le premier voeu de Emladar fut de devenir le ménéstrel le plus talentueux qui soit, et ce dans toutes les sphères du métier. Zirath, riant de sa voix rauque, claqua des doigts, et soudain l'inspiration jaillissait telle une source dans son esprit. Sa voix était devenue plus suave, et il ne poussait plus de fausse note en jouant de l'accordéon.

Son second voeu fut de devenir aussi puissant que Zirath lui-même. Le démon, toujours souriant, lui offra son sang. Devenu un démon lui-même, Emladar fut ainsi baptisé Jorrun'Rath par Zarith: "L'Homme aux Voeux". Plus jamais on ne l'abuserait: il était plus puissant que quiconque, désormais.

Finalement, Jorrun'Rath, rusé, souhaita qu'à tout moment, s'il en exprime le souhait, ses voeux pourraient s'annuler et ce qui lui aurait été pris lui serait alors rendu. Zarith, furieux en raison de ce dernier voeu, ne pouvait pas le refuser: il avait juré, et il n'eut d'autre choix que d'accéder à la demande de Jorrun'Rath.

Cependant... Un démon ne donne jamais rien gratuitement. Pour le premier voeu, Zarith lui donna une envie compulsive de la perfection. Un désir impossible à assouvir, tel serait son châtiment: n'importe quel conteur ou ménestrel qui se respecte se doit de rechercher la perfection, n'est-ce-pas? Pour son second voeu, il lui enleva la vérité: plus jamais Jorrun'Rath ne pourrait dire quoi que ce soit qui soit vrai, puisque tout démon est menteur: il voulait devenir puissant? La belle affaire: la puissance ne vient qu'avec la tromperie. Pour son dernier voeu, il lui prit tout: son argent, la taverne, ses amis du quatuor. Tous envolés. Le seul bien qu'il lui laissa, c'est son accordéon, et comme cruel tour, il installa l'âme de ses compagnons dans celui-ci.

Jorrun'Rath jamais ne revint sous sa forme mortelle. Sa maison, ses biens et ses amis... futiles, face à la puissance qu'il a acquis grâce à ce pacte! Il s'appliquerait désormais à créer le parfait reflet de la réalité, un reflet où rien n'est vrai ni faux, où tous sont perdus dans sa perfidie immonde, et pour l'infini. Car qu'est-ce que la vérité, sinon que le reflet de l'opinion des puissants?


Vognar a dit :
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Brianne est une elfe issue d'une des tribus barbares qui peuplent les forêts à flanc de montagnes du plan de Lynëa. Lynëa est un plan où le mana rouge imprègne chaque courant, chaque flux, chaque vent. Il a une influence très particulière sur les différentes formes de vie peuplant ce monde. Chaque tribu dispose d'une rage que les membres peuvent et doivent laisser s'exprimer régulièrement. La tribu elfe ayant un caractère très noble malgré l'influence du plan, la particularité de leur rage est l'immersion dans le "Chant de bataille", une sorte de transe qui transforme le combat en ballet harmonieux, une œuvre d'art sanglante où le reflet de leur acier trace une partition de mort dans les rangs adverses. À l'opposé de ce déchaînement de violence, la première chose que font les elfes après un combat et de se laver et de se s'apprêter à nouveau comme les créatures nobles et élégantes qu'ils pensent n'avoir jamais cessé d'être.

Brianne est la plus jeune elfe de la tribu en âge de se battre. Nourrie de tous les contes guerriers qu'elle a pu trouvé sur ses ancêtres, elle a fait le choix de prendre aujourd'hui les armes pour découvrir les vastes mondes, plutôt que de rester sur ses terres natales alimenter un conflit éternel autant que vain.







Shagore a dit :
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- Mots : Reflet, Sœur
- Nom : Bin
- Espèce : Changelin
- Genre : Comme tous les changelins de son plan, Bin est hermaphrodite, et il voit le genre comme une caractéristique au même degré que la couleur des yeux ou des cheveux. Dans son enfance, il a surtout été adressé au masculin (malgré une apparence féminine), mais pas exclusivement.
- Âge : 20 ans
- Origine : Petit village rural
- Caractère : Naturellement curieux et jovial, mais peut parfois « jouer » d'autres caractères selon le personnage/identité qu'il adopte à un instant t.
- Occupation actuelle : Vagabond en quête de réponses
- Véritable apparence : humanoïde androgyne de taille moyenne (1m75), à la peau, les yeux et les cheveux entièrement blancs.
- Vêtements : Une tunique et un pantalon simple de paysan. Il en a plusieurs ensembles s'il a besoin d'en changer.
- Comme tous les changelins de son plan d'origine, Bin peut prendre n'importe quelle apparence humanoïde. Il peut changer de taille dans une certaine mesure (entre 1,5 et 2m), et se faire passer pour un membre de n'importe quelle espèce dotée de deux bras et deux jambes. Il ne peut changer que son propre organisme, pas ses vêtements. Bin n'a pas de pouvoir ou capacité magique en dehors de celle-ci.

- Histoire :
Bin n'a jamais vu d'autres changelins. Il a été élevé dans un foyer humain, aux côtés d'une sœur, pour sa part humaine. Il a été élevé comme un enfant humain, et pendant toute son enfance n'a pas eu conscience de sa vraie nature. Néanmoins, comme la majorité des jeunes changelins, son apparence pouvait légèrement varier, inconsciemment, en fonction de son humeur. Par peur de la réaction du jeune enfant à ces changements, ses parents adoptifs l'ont élevé dans une maison sans miroir. Ses parents le maintenaient à l'écart des autres enfants, de peur que ceux-ci ne remarquent ses légers changements et ne le rejettent, lui faisant réaliser la vérité trop brusquement. Aussi la petite enfance de Bin fut elle bien solitaire.

Pour cela, Bin jalousa fortement sa sœur, qui était libre de sortir comme elle l'entendait et de jouer avec les autres enfants. Lentement, cette jalousie se manifesta dans l'apparence de Bin, qui devint à terme un clone de sa sœur, au point que leurs parents commencèrent à avoir un mal énorme à les distinguer si ce n'était par leurs vêtements. Ils assistaient à la situation sans savoir quoi faire, signaler le phénomène allant à l'encontre de leurs efforts.

Mais ce qui devait arriver arriva, et un jour un ami de sa sœur vint la chercher chez eux. Il vit Bin pour la première fois, et évidemment lui demanda de venir, ce à quoi Bin répondit par naturellement par la surprise. Le jeune garçon insistait pour que Bin « arrête ses plaisanteries et vienne jouer » tandis que Bin maintenait qu'il ne savait pas de quoi il parlait et qu'il ne devait pas sortir. Finalement, Bin lui claqua la porte au nez. Sentant que la situation ne pouvait plus durer, sa mère dut s'avouer vaincue. Elle amena donc à Bin un objet qu'elle espérait ne jamais avoir à lui montrer : un miroir. Bin vit pour la première fois son visage identique à celui de sa sœur.

Sa mère révéla à Bin qui il était et d'où il venait : il leur avait été confié par des nomades changelins qui, alors qu'ils mouraient déjà de faim, espéraient qu'au moins leur enfant vivrait heureux dans ce village. La révélation de sa nature et de sa véritable solitude frappa le jeune enfant de plein fouet. Il prit longtemps avant d'accepter sa « nouvelle » nature, et passa des jours enfermés dans sa chambre à explorer ses capacités. Finalement, une fois en confiance vis-à-vis de ses aptitudes, il put enfin créer sa propre apparence inspirée de celle de son père et de celle du garçon qui avait tout déclenché, et put en user pour, enfin, sociabiliser. Mais au fond de son crâne demeurait un besoin : rencontrer d'autres personnes comme lui.

Finalement, quand il fut en âge de quitter ses parents, il partit sur les routes à la recherche de son peuple. Sur son chemin, il développa plusieurs identités qu'il employait selon la situation. Il avait découvert que se créer un personnage aidait à maintenir une apparence stable correspondant à ce personnage, et très vite il y eut différents Bin que connaissaient différentes personnes. Mais au fond de lui, il est toujours le même changelin solitaire en quête d'amitié.


Lanreth a dit :
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- Mots : Tous
- Nom : Reysa
- Espèce : Humaine
- Âge : Quarantaine
- Origine : Village d'Eldraine
- Caractère : Aventureuse, prudente
- Métier/Classe/Occupation : Chevalier (pas de cheval, type Eldraine, voir Rowan et les jetons)
- Description physique + vêtements/équipement :
Taille moyenne, cheveux blonds
Le reflet de ~ présente une aura menaçante.
Équipement de chevalier
- Puissance magique / type de magie : Manipulation et conjuration de miroirs, puissance inconnue
- Capacités :
Enfermer les gens regardant leur reflet et ayant une volonté affaiblie (distraits, blessés...) ou choisissant d'y être enfermés dans un miroir ou les libérer (y compris elle-même)
Déformer les reflets
Faire apparaître et déplacer des éclats de miroirs (arme de jet perçante, protection, ...)
Se déplacer de miroir en miroir
Trucs de chevalier
- Histoire : Habitants du village de ~ disparaissent après un passage en forêt. Quand sa soeur disparaît à son tour, ~ décide de prendre les choses en main et va dans la forêt. Elle voit régulièrement un reflet entre les arbres et se dirige vers lui, jusqu'à arriver à une maison abandonnée. A l'intérieur se trouve un miroir très grand et ouvragé. Elle s'approche du miroir, fascinée. Elle entend une voix rassurante qui l'encourage à se rapprocher encore plus, et a même l'impression de voir les disparus à côté de son reflet, qui l'invitent à se rapprocher. Au même moment, la voix dit que s'offre pour elle le choix de rester pour toujours aux côtés de ses amis désormais retrouvés, ou de rester seule pour le reste de sa vie. À ces mots, elle reprend ses esprits, se rend compte qu'elle n'était qu'à quelques centimètres du miroir et le brise avec son arme. Elle entend un hurlement tandis que les reflets disparaissent et que les éclats de miroir tombent au sol. Une brume sombre sort du cadre du miroir brisé et entre en ~ tandis que les éclats de miroir disparaissent. ~ commence à regretter son choix quand elle ne voit plus aucune trace de ses amis. Au fil du temps, elle découvre ses pouvoirs mais s'aperçoit que les gens ont l'air de se méfier d'elle.


Ximatt a dit :
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- Mots choisis : Sœur et Reflet

- Nom : Lissith

- Espèce : Homme-lézard

- Age : entre la vingtaine et la trentaine, pas facile de savoir pour ces espèces là.

- Origine (pas besoin de préciser un plan, juste ville/forêt/etc. suffit) : Une grotte dans les montagnes proches de Kotline, une ville-nuage de la région (univers steam-punk, la technologie a pris l'avantage sur la magie, bien que ce soit les débuts des inventions sophistiqué. Rares sont aujourd'hui ceux qui utilisent la magie, dont les secrets reposent surement au fond de cavernes, ou de jungles, qui sait...)

- Caractère : Obéissant, silencieux, observateur, fidèle, a peur de tout surtout de son reflet, doux, gentil, prévenant, (illettré ?), curieux

- Métier/Classe/Occupation : Porteur d'affaires pour les aventuriers de la Guilde d'aventuriers des Chevaucheurs de Nuages

- Description physique + Vêtements courants/Équipement : "Petit" lézard d'environ 1 mètre de hauteur (la norme chez les hommes-lézards). On les appelle homme surtout parce qu'ils se tiennent debout sur leurs deux pattes arrières, mais c'est bien leur seule caractéristique. Étant pauvre, Lissith possède comme seuls habits un pagne
trop grand pour lui, et un bêret. Le pagne est maintenu par une broche que lui a offert la bonne soeur qui l'a recueilli à Kotline, c'est son seul trésor, et il s'est décidé à ne jamais le vendre (pour l'instant...). Quant au béret, l'anecdote est simple. Un jour, alors qu'il accompagnait un groupe d'aventuriers, Lissith a trouvé un béret dans une poubelle, curieux car n'en ayant jamais vu. L'un des membres du groupe le lui a mis sur la tête, plus par moquerie que par prévenance, mais Lissith ayant mal compris le geste, pense maintenant que porter ce béret facilite son acceptation au sein des humains.

- Puissance magique/Type de magie : Lissith n'est pas très doué en magie. Il serait plus juste de dire qu'il n'a aucune prédisposition. Il ne s'est jamais posé la question, mais s'il pouvait choisir, il aimerait apprendre la magie de la nourriture. Miam.

- Aperçu des capacités : S'il est dépourvu de magie, Lissith n'en reste pas moins un homme-lézard et dispose de quelques capacités propres à sa race, mais aussi quelques unes apprises auprès des humains de Kotline. Il n'a pas d'égal quand il s'agit de survivre dans un endroit sauvage. Il peux rester accroché à une surface plane, ce qui facilite les explorations et l'escalade. En tant que maillon non-dominant de la chaine alimentaire, il a appris à survivre dans son environnement, notamment en s'essayent au camouflage ou au pistage.

- Aperçu de l'histoire : Lisseth a toujours vécu comme il le pouvait dans ses montagnes. Se retrouvant vite tout seul face à agressivité notable des autres individus de son clan, il décidé de s'enfuir et de vivre en solitaire dans la jungle. Ce fut difficile, et il manqua de mourir à plusieurs reprises. Mais un jour, il tomba sur un groupe d'aventuriers qui chassait une wyvern dans la région. Ils étaient perdus et avaient une quantité astronomique d'échantillons qu'il voulaient ramener au village. Malgré les dangers, Lissith parvint à les ramener sains et sauf.
Y voyant l'opportunité qu'il attendait, il abandonna derrière lui sa famille et sa jungle pour accompagner les humains.
C'est ainsi qu'il arriva jusqu'à Kotline, la plus proche ville-nuage de chez lui. Ces villes volent dans les airs (altitude indéterminée) et sont accessibles par divers moyens de transport.
C'est ainsi que Lissith découvrit avec émerveillement la civilisation humaine. Mais il déchanta bien vite. Une fois arrivé, son groupe l'abandonna à son tour, et il se retrouva à errer seul dans les rues de Kotline. Il fut recueilli par une bonne sœur qui l'hébergea, le temps qu'il sache quoi faire.
Mais Lissith ne savait pas. Pour une raison toute simple. Il n'avait jamais eu le choix. Jusqu'à lors, il devait survivre. Aujourd'hui, il devait vivre.
Lissith a donc aujourd'hui rejoint la Guilde des Chevaucheurs de Nuage en tant que porteur, et accompagne les aventuriers de la Guilde de manière officielle.


Hadès a dit :
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- Mots choisis : sœur et conte

- Nom : Syane Jerud

- Espèce : Humaine

- Age : 24 ans

- Origine (pas besoin de préciser un plan, juste ville/forêt/etc. suffit) : Forêt profonde

- Caractère : Avide, loyale, orgueilleuse

- Métier/Classe/Occupation : Druidesse

- Description physique + Vêtements courants/Équipement : Syane mesure 1 mètre 63 et possède une morphologie fine. Elle a de très longs cheveux bruns lui arrivant à la hauteur des hanches qu'elle ne prend pas la peine de brosser, et ses yeux sont vert émeraude. La druidesse est nantie de petites oreilles et d'un nez pointu, tandis que ses lèvres sont fines. Un observateur attentif remarquera un grain de beauté sous l'œil droit.
S'agissant de ses vêtements, Syane porte une tunique rustique faite en cuir, pratique pour se déplacer dans des lieux inhospitaliers, un large chapeau pointu et une paire de bottes également en cuir remontant jusqu'aux genoux. Une longue cape en fourrure gris cendré lui couvre les épaules et la réchauffe.
La druidesse emmène partout où elle va son livre de potions, de remèdes à base d'herbes médicinales et un bâton l'aidant à lancer ses sorts.

- Puissance magique/Type de magie : Dotée d'une puissance magique que l'on pourrait qualifier de moyenne, Syane est spécialisée dans la croissance et la manipulation de végétaux, qu'elle est capable d'utiliser pour entraver ou blesser ses adversaires. La druidesse possède également la capacité de communiquer avec les animaux pour s'en faire des alliés.

- Aperçu des capacités : Outre ses capacités magiques, Syane est une experte dans le domaine de la concoction de potions pouvant empoisonner le consommateur, mais aussi le renforcer physiquement ou encore servir d'antidote. Elle dispose d'excellentes capacités de survie dans un milieu sauvage, que ce soit pour se nourrir ou trouver voire concevoir un refuge pour se reposer. Si elle ne sait pas manier une épée, Syane peut utiliser son solide bâton de mage pour frapper ses opposants.
- Aperçu de l'histoire : Née de parents pauvres qui ne pouvaient pas l'élever, Syane fut abandonnée en pleine forêt à son premier anniversaire. La manifestation de son don de communication avec les espèces animales lui permis alors d'être adoptée par un ours avec lequel elle grandit jusqu'à l'âge de 15 ans, lorsqu'une lutte de mages réduisit la forêt –et l'ours- en cendres. Tout en continuant de développer ses pouvoirs ésotériques et en expérimentant la concoction de potions, elle erra longuement à la recherche d'un moyen d'acquérir assez de puissance pour se venger. Ses aventures l'amenèrent à faire la rencontre d'un autre vagabond, un barde nommé Burtolad amateur de contes en provenances d'horizons lointains.
Eprise de celui-ci, la druidesse continua son voyage à ses côtés. Leur périple les amena à un démon qui, à l'insu de Burtolad proposa un marché à Syane : elle a dorénavant un an pour sacrifier son âme sœur en échange de quoi le démon lui permettra d'accomplir sa quête de vengeance...


« De bien belles créations, en vérité ! Nous avons droit à toutes combinaisons de mots, de nombreuses interprétations, différents niveaux de développement. Mais tous ont bravé le défi, et aucun n'a —encore— abandonné !

Il est désormais temps de découvrir quelle sera votre incarnation au cours des prochaines semaines. Une illusion va apparaître au-dessus de moi, montrant pour chaque personne à qui elle confiera sa création. On se retrouve demain pour la suite des épreuves, afin que vous puissiez vous habituer à votre nouveau corps !

Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas ! »

Et, aussi vite qu'il était apparu, l'être masqué disparaît dans une bourrasque.

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Table de répartition des personnages :


865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 19/12/2021

« Eh bien, eh bien... Nous y voici à présent ! Mesdames et messieurs, le moment tant attendu : le début des épreuves ! J'espère que vous vous êtes tous habitués à vos incarnations, chers participants !

Sans plus attendre, découvrons quelle sera votre épreuve, et quelles seront vos contrainte ! »

Encore le silence. L'Arène entière est plongée dans l'expectative.

« Et le thème sera le passé ! Vous devrez écrire un récit se déroulant dans le passé de votre personnage. Proche ou lointain, peu importe ! Dans le cadre de l'épreuve, on définira le passé comme tous les évènements qui se sont déroulé avant la fin de l'histoire du personnage qui vous a été confié !

Et pour ce qui est des contraintes... Déjà, une contrainte d'espace ! Votre texte devra contenir un minimum de 500 mots, mais il n'y a pas de maximum. Et ensuite, une contrainte de temps ! Vous devez utiliser une narration au présent. Et enfin, une contrainte de thème ! Vous devrez décrire une naissance à un moment de votre récit. Ça peut être la naissance d'un être, d'une idée, ou quoi que ce soit d'autre ! »

Une clameur épouvantable envahit le stade. Les S(p)ectateurs sont surexcités. Ils allaient en apprendre plus sur chaque incarnation, en se plongeant directement dans leur histoire ! Que d'attentes, en vérité !

« Je vois que le sujet à fait mouche dans l'assistance ! Saurez-vous la satisfaire ? Ne me répondez pas, mais montrez-moi ! Jeudi 23 Décembre, vous affronterez votre public, qui choisira le meilleur d'entre vous ! »

Et encore une fois, le présentateur disparait sans laisser de trace.


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Vous devez réaliser un texte mettant en scène votre personnage, et avec les contraintes suivantes :
- Le récit doit se dérouler dans le passé du personnage, soit avant les derniers évènements du résumé de son histoire.
- Le récit doit faire au minimum 500 mots, et sans maximum imposé.
- La narration doit se faire au présent.
- Vous devrez décrire une naissance.

Vous avez jusqu'au Jeudi 23 Décembre pour m'envoyer vos textes.

Edité 3 fois, dernière édition par Newall SombreLame Le 19/12/2021

865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 24/12/2021

« Le temps est venu de voir si vous avez répondu aux attentes qui pèsent sur vous ! Je rappelle les thèmes et contraintes qui étaient imposées à nos chers participants. Le thème était le passé ! Il devaient imaginer un récit dans le passé de leur personnage. Et ils avaient pour contrainte d'écrire au présent, et de devoir décrire une naissance !

Si vous êtes prêts, cher public, découvrons maintenant leurs créations ! »

Encore une fois, le présentateur était apparu de nul part, et encore une fois, un immense vacarme d'attente et d'excitation emplit le stade.

Arwen a dit :
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Je cours. En riant. Je ne devrais pas ! Sinon, il va me trouver plus facilement. Ce serait dommage de perdre s'il me repère au bruit que je fais ! Tant pis. Je cours encore. Les champs sont hauts et je suis assez petite pour ne pas être repérée. Tant mieux ! Peut-être que je gagnerai cette fois !

En tout cas, ma sœur s'est faite trouver rapidement ! Je l'ai entendue crier. Et elle crie toujours quand c'est comme ça. C'est qu'il est fort le nouveau ! Ca fait une semaine qu'il est arrivé au village. Et je suis contente qu'il ait accepté de venir jouer.

Il faut que je reprenne ma respiration. Et que j'arrête de rire.

J'écoute. Pas de bruit. Il n'y a que le vent dans les épis et les oiseaux qui chantent. Bien.

Je continue mon chemin vers la Cachette. Il ne la connaît pas. Ce sera idéal pour gagner cette fois !

J'approche de la fin du champs. Je dois faire attention. La cabane est pas loin... Juste derrière cet arbre là. Je regarde à droite. Rien. A gauche... rien non plus. La voie est libre. Je me lance vers mon objectif, plus vive qu'une hirondelle.

J'ai réussi ! Je suis à la Cachette ! J'entre puis je ferme et me retourne en m'appuyant le dos contre. Je souris tellement tout en respirant fort ! J'ai réussi ! J'ai réuss...

Quand j'ouvre les yeux, je ne rigole plus. Devant moi, il y a ma sœur et le nouveau. Il est là, fier, les mains sur les hanches. Il a gagné. Et moi j'ai perdu. Encore.

Mon regard se pose sur ma sœur.

« Tu lui as dit où était la cachette ? Mais il ne faut pas ! C'est interdit ! C'est là où on se cache des méchants !
- Mais, c'est pas un méchant lui !
- Bah non, j'suis pas méchant ! Et pis moi aussi je vais devoir me cacher s'ils sortent des friches !
- Bah j'en sais rien moi que t'es pas un méchant ! Je te connais pas vraiment ! En tout cas, toi, t'es bête.
- Nan c'est pas vrai ! J'vais l'dire à maman t'façon.
- C'est ça ! Va pleurer encore ! »

Et ma sœur se sauve. Tss... elle fait que pleurer de toute façon.

Alors je me retrouve toute seule avec le nouveau. Je le regarde avec mon air méchant. Le plus méchant possible. Comme les chevaliers quand ils affrontent un monstre. Mais le nouveau il semble triste d'un coup. Et ça me fait mal au cœur un peu. Alors je baisse la tête.

« J'suis désolée. J'étais surprise de te voir là alors ça m'a mise en colère.
- Ah. D'accord. »

Il a l'air soulagé.

« C'est pas grave. J'ai cru que tu voulais plus devenir ma copine. J'ai pas eu beaucoup de copains là où j'étais alors j'étais content de voir que vous vouliez jouer avec moi.
- Ah... c'est pas drôle quand on est tout seul. Déjà on s'ennuie et puis c'est triste.
- Non... pas drôle du tout. Mais comme papa va rester ici maintenant, on pourra rester copains pour toujours ?
- D'accord ! Copains pour toujours ! »


Newall a dit :
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Le jour s'est éteint, et les contractions ont commencées. Dans la douleur, Algonde somme son mari d'aller chercher la sage-femme du village, à quelques rues de là. Lui n'ose pas l'abandonner, craignant de la laisser impuissante aux douleurs de l'enfantement, mais il sait que cela vaut mieux pour elle. « Je reviens vite », lui lance-t-il, puis il s'élance dans le soir naissant.

Mais il met plus d'un quart d'heure avant de prendre le chemin du retour. Les charrettes quittant la foire, la porte qui n'émet qu'un faible son sous ses coups, la sage-femme qui met un temps infini à lui ouvrir... Le monde entier semble comploter son retard. « Pourvu qu'il ne soit pas trop tard, pourvu que le travail n'ait pas commencé ! »

Mais tout va bien. Gustave souffle, soutenant sa femme dans les escaliers de bois, jusqu'au lit conjugale. Pendant ce temps, la vielle maïeuticienne a rempli un bac d'eau, préparé des linges propres. Tout se passera pour le mieux. Il ne peut en être autrement. Leur premier enfant ! Ses trente ans n'auraient pu être plus heureux.

~°~


Deux heures désormais que le travail a commencé. Algonde hurle sans discontinuer, accablée d'une douleur qu'aucun homme ne pourra jamais éprouver. Et, malgré l'inquiétude qui le ronge, Gustave ne peut qu'éprouver un honteux soulagement à cette pensée. La vieille femme se penche toujours parmi les draps, tentant d'apaiser la douleur par la fin de l'accouchement, mais elle semble plus accentuer les cris qu'autre chose. Et, malgré les tisanes apaisantes, Algonde crie, crie, crie toujours plus fort, broyant dans sa douleur la main de son mari, incapable de l'aider autrement.

~°~


Quatre heures désormais. Les hurlements ont presque cessé à présent. Elle n'en a plus la force. Les mains de la sage-femme sont plus souillées de sang que d'autre chose, et les draps sont tachés de la sinistre couleur cramoisie. Gustave, quant à lui, se morfond dans l'inquiétude et la peur. La lune blafarde perce à travers la fenêtre, ajoutant à l'irréel de la scène. « Ce n'est pas possible, murmure le boulanger, presque effondré. Reste avec moi, je t'en prie ! »
De son côté, la vieille femme s'affaire, retirant une petite forme chétive des draps ensanglantées. L'eau est froide depuis longtemps, mais cela ne l'empêche pas d'en asperger tendrement la petite masse de chaire rose. Mais celle-ci ne réagit pas, ne pleure même pas. Lentement, elle débarrasse le poupon du sang de sa mère qui le recouvre, avant de l'emmailloter dans un linge propre. S'avançant avec la même lenteur, la même précaution qu'elle avait baigné le jeune homme, elle s'approche du père, lui tend l'enfant. Gustave s'en empare délicatement, mais il ne peut réprimer un hoquet de surprise et de chagrin en constatant le visage couvert du poupon. Écartant le linge, il admire le visage de cet enfant qu'il ne connaitra jamais, son visage ruisselant de larmes qui viennent se perdre dans sa barbe naissante. Il se tourne vers sa femme pour lui partager la triste nouvelle, mais ne peut que constater la vanité qu'auraient ces mots. D'abord sa sœur, disparue dans les Friches il y a si longtemps, et maintenant sa femme et son fils qu'il ne pourra jamais connaitre !

~°~


Il est le dernier client de la taverne, mais le gérant bedonnant n'ose pas le mettre dehors. Il ne comprend que trop bien le chagrin infini qui l'accable ; et il n'oserait s'approcher du boulanger taciturne. Gustave quant à lui boit, enchainant les pintes depuis plus de deux heures. Aujourd'hui, l'échoppe restera fermée. Et demain, le pain aura goût de chagrin, les brioches forme de larmes, les pains d'épice odeur de tristesse.


Nino a dit :
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Je me tiens debout, comme d'habitude, au milieu de ma chambre. Seul. Et, comme d'habitude en ces moments, en entendant les cris de joie des enfants au dehors, je sens naître en moi de la jalousie. C'est encore assez récent. Avant, c'était juste de la résignation. Enfin... Résignation, dépit, jalousie, ce cocktail néfaste macéré au sein d'une enveloppe doucereuse d'amour sincère durant toute mon enfance. Chaque jour je me sens encore un peu plus seul. J'entends la porte qui claque.
"Bin ! On est rentrés ! Où est ta sœur ?"
Je prends une grande inspiration et répond : "Partie dehors. Avec ses amis."
Mes parents entrent alors dans ma chambre. En m'apercevant, ma mère sursaute.
"Dites, quand est-ce que je pourrais sortir moi aussi ? Je veux aller jouer dehors..."
Mon père baisse les yeux.
"Lorsque tu auras quinze ans, d'accord ?"
Ma mère poursuit.
"Attends encore deux ans, mon chéri. Et ce sera bon.
-..."
Comme tous les soirs, nous mangeons un pot-au-feu, seulement nous quatre, moi, mes parents et ma sœur. Comme d'habitude, nos parents marquent une pause avant de s'adresser à l'un de nous. Leur regard passe rapidement d'un de leurs enfants à l'autre, se fixe sur ses habits, avant de prononcer ne serait-ce qu'un nom. Comme tous les soirs, je vais me coucher, triste de n'avoir, aujourd'hui non plus, satisfait ma curiosité dévorante.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le lendemain est identique à la veille. Je déambule dans la maison.
"Surtout ne sors pas ! Ce n' est pas pour toi !"
La voix de mes parents résonne dans ma tête. J'aimerais tant que la journée se termine et que mes parents toquent à la porte. Je les entends presque... Non. C'est réel. Quelqu'un toque. Ce ne peut pas être ma sœur, elle dort encore. Je me dirige vers la porte et l'ouvre en grand. Mais ce n'est pas ma sœur qui me fait face. Un jeune garçon, un peu plus âgé que moi, se tient dans l'embrasure de la porte. Je sais que je devrais refermer la porte. Mais c'est plus fort que moi. Je veux savoir. Il ouvre la bouche et dit :
"Alors, tu viens jouer ?"
Je le regarde étrangement.
"Je... Qui êtes-vous ?" L'interroge-je.
-Allez, arrête tes blagues et viens ! Pour une fois que tu es matinale...
-Je suis désolé, je ne vous connais pas. Et je n'ai pas le droit de sortir !
-T'es sérieuse... Allez, arrête tes plaisanteries et vient jouer ! "
Il m'attrapa le bras.
" Mais ! Lâchez-moi ! "
Je tire un grand coup sur ma manche, l'arrachant à son emprise, et claque la porte au nez du garçon au visage déconfit.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le soir même, je relate tous les événements à mes parents. Lorsque je les informe du fait que l'enfant m'avait confondu avec ma sœur, ma mère soupire.
"... Je crois que je ne peux pas te cacher la vérité plus longtemps."
Elle sort de la pièce et m'amène un objet étrange et brillant.
"C'est un miroir. Il te montre ton apparence. Regarde."
Je pose les yeux sur la surface argentée.
"Mais... C'est ma sœur !
-Non. C'est toi. Tu es... Un changelin, Bin.
-Je suis un quoi ?
-Un changelin. Un être pouvant changer d'apparence en fonction de son humeur. Nous t'avions trouvé il y a longtemps. Ton père et moi avions vite compris ta vraie nature. Mais tu n'en es pas moins devenu notre fils. Nous t'avions interdit de sortir pour éviter que tu ne découvre trop brutalement la vérité. Voilà. Tu sais tout maintenant. "
Je restais figé là quelques secondes, encaissant la vérité.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Trois ans plus tard
Je termine mon baluchon. Tous mes souvenirs remontent.
"Tu reviendras ?
-Évidemment, sœurette. Au revoir."
Je sors. Accepter la vérité ne fut pas simple. Mais j'ai fini par y parvenir. Et maintenant, mon voyage ne fait que commencer.


Lucayaya a dit :
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Le coeur a ses raisons:
Une soirée mondaine se déroule ce soir, comme à mon habitude je m'habille de manière élégante, il faut que tous comprennent à qui ils parlent. Je me saisis de ma canne, de mon monocle. Dès mon arrivée je ressens cet air de richesse que j'aime tant, nombre de femmes et d'hommes s'approchent de moi, m'empêchant presque de me déplacer. Ils me parlent, des discussions sans intérêt, parlant de la météo, de comment vont les affaires entre autres, j'entends les mêmes conversations depuis bien longtemps, entre ceux et celles ne que finir dans mon lit ou dans mon portefeuille, je ne sais lesquels m'exaspèrent le plus. Au détour d'une énième conversation inintéressante au possible, j'aperçois du coin de l'œil deux femmes, ressemblantes en tout point, et contrairement aux autres, elles ne semblent pas intéressées par ma personne.
Quittant le champ de vision de mes interlocuteurs, je me remplace par mon propre reflet et me rapproche des jeunes femmes. Plus je leur parle et plus mon cœur s'emballe, leur dédain de ma personne ne le faisant point se calmer. Je regarde chaque détail de leurs corps, de leur nez serré à leurs longues jambes en passant par leurs oreilles, je repère toutes leurs similitudes ainsi que leur unique différence, je ne sais pas encore leur nom mais mon seul désir à ce moment serait qu'elles portent le mien. Elles continuent de m'ignorer et j'essaye continuellement de leur faire la cour. Le temps passe pour ce qu'il me semble des heures, jusqu'à leur départ de la soirée. Nombre d'intéressés continuent de me parler mais je n'en ai que faire et je quitte l'endroit. Sur le chemin je ne fais que me passer la soirée dans ma tête encore et encore, ma mémoire est saturée par les images des deux sœurs, je ne peux le nier elles m'obsèdent, je serais prêt aux plus grandes folies pour pouvoir leur parler de nouveau, je serais prêt à devenir leur ombre pour les voir de nouveau.
Avant même que je ne m'en rende compte je suis déjà chez moi, je rentre, pose ma canne et mon monocle, range ma veste et me met dans mon lit. Je continue de penser à ces demoiselles, leur beauté m'empoisonne, je ne saurais laquelle me plaît le plus. C'est la première fois que l'on ne s'intéressait pas à moi, la première fois que les rôles étaient inversés et je ne saurais dire si j'ai aimé ou détesté. Le temps passe et passe encore, mon esprit ne se vide pas, leurs formes sont gravées dans ma pensée. C'est la première fois que je ressens une telle chose pour qui que ce soit. Je les reverrai, je le sens.
Réveil, une autre soirée à l'horizon, d'ordinaire je n'en ai que faire mais pas cette fois, cette fois je l'attends avec impatience. Dès mon arrivé j'ignore le monde et ne fais que les chercher, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur un duo qui ne m'est plus inconnu désormais. Je m'approche d'elles et j'entends enfin leur nom, les sœurs Pompanelle. Je réessaye de leur faire la cour, malgré leur visible indifférence, je continue, manquant de me ridiculiser par moment mais je n'en ai que faire. En sortant de la soirée je connais leurs noms respectifs, Phyllia Marguri Pompanelle et Caristo Grenella Pompanelle. Mon cœur ne sait laquelle des deux choisir mais je m'en moque bien, il déborde déjà de bonheur. Je flotte jusqu'à ma demeure et me couche, espérant les revoir une fois de plus.


K-Joe a dit :
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Keroy, plus affamé que jamais après des heures de chasses infructueuses, met un violent coup de patte dans un arbre, pulvérisant ainsi son tronc. Les ours sont bien connus pour être des animaux extrêmement grognons. Cet excès de rage, bien que libérateur sur le coup, n'a pas endigué la faim qui lui noue le ventre depuis des heures. Toujours grognon il se remet en quête d'un bon repas. C'est alors qu'il entend des bruits. « Qu'est-ce que c'est ? » se demande t'il. Se rapprochant avec précaution, stoppant ses pas pour guetter la source de ses bruits étranges, il voit un être humain miniature qui s'agite dans tous les sens au pied d'un arbre. « Quelle délicieuse friandise » se dit-il tout en avançant. Il bondit alors, dévastant tout sur son passage, pour atteindre sa proie. En arrivant devant ce petit être, celui-ci n'a pas fait mine de s'enfuir comme les autres humains l'auraient fait. Surprit mais satisfait, il saisit avec ses longues griffes un des vêtements du petit être et ouvre grand la gueule, prêt à se délecter de ce délicieux encas tant désiré.

- Stop !

L'ours en état d'alerte se met à guetter à droite et à gauche. Personne. Restant sur le qui-vive encore un temps, il finit par reprendre là où il s'était arrêté.

J'ai dit stop !

Il voit soudain le bébé humain le regardant avec insistance.

- Je n'en crois pas mes yeux, c'est toi qui me parles ? dit-il au bébé suspendu au bout de ses griffes, peu convaincu que ce soit ça.

- Je m'appelle Syane, comment tu t'appelles ? Tu es mon nounours ?

Passé la surprise, Keroy prend la décision de la manger. Il n'y a après tout aucun intérêt de discuter avec sa nourriture se dit-il. Ouvrant à nouveau la gueule, la très jeune Syane met un coup dans le museau du grizzli tout en criant :

- Non !

Keroy, agacé, répond :

- Mais quoi non ?! J'ai faim et tu es ma proie, tu es sans défense et je vais te manger. N'y vois rien de personnel.

- C'est quoi une proie ?

- C'est toi ! Tu es ma nourriture ! Allez, arrêtes de parler tu me déconcentres ! Les proies ça ne parlent pas bon sang !

- Comment tu t'appelles ?

- Grmbl... Keroy... Keroy Nosynrib

- Je préfère t'appeler nounours.

- Je suis fier de mon nom ma petite, je suis né d'une noble famille figures-toi, alors non tu ne vas pas m'appeler comme ça !

- Ça veut dire quoi « noble » ?

- Oh ça suffit avec tes questions ! Est-ce que je t'en pose moi des questions ?! Hein ! Comme par exemple, qu'est-ce que tu fais là toute seule ?! Ou pourquoi tu peux me parler sans utiliser ta bouche ?! Non ! Parce que ça ne m'intéresse pas ! Maintenant laisse toi manger !

- C'est quoi ça ?
dit Syane en regardant la créature derrière Keroy.

En se retournant Keroy voit à sa grande surprise et satisfaction un wapiti, à peine à quelque mètre de lui. Reposant délicatement Syane au sol, il bondit sur sa proie. La suite est un pur déchainement de bestialité, après tout, tenter d'échapper à un grizzli est peine perdue. Il vous rattrape, vous écrase et vous mange. En repartant satisfait après un tel festin, il interrompt sa marche en entendant les appels de la petite Syane. L'ayant complétement oublié, il se dirige vers elle.


- Merci petit-être, grâce à toi j'ai pu manger à ma faim.

- Je m'appelle Syane ! Tu ne veux plus me manger ?

- Ma foi je peux toujours te prendre avec moi si jamais j'ai un petit creux sur le chemin
dit-il en prenant le bébé dans sa patte avant de s'enfoncer dans les bois malgré ses protestations.


Orstal a dit :
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L'enfer vert semble si calme aujourd'hui... Les trois soleils au zénith chauffent paisiblement la canopée et nombre de dangereux spécimens lézardent dans les cimes des arbres. Agrippé fermement à l'écorce Lissith profite des chaleureux rayons pour dorer ses écailles et tenter d'oublier sa faim. Sa langue fourchue fend l'air à intervalles réguliers, humant tantôt les tanins de la végétation locale, tantôt les phéromones des baloths et autre dangers fourmillant dans la zone. À défaut d'appartenir aux poids lourds de la zone, Lissith s'estime chanceux que l'éclat terne de son épiderme squameux se marie si bien aux teintes brunes et vertes caractéristiques de la jungle. Sa petite taille d'homme-lezard, couplée à ses craintes personnelles ne l'ont jamais vraiment encouragées à la confrontation directe avec les bêtes du coin.

Les nuages arrivent au loin. Le temps est changeant par ici et la pluie n'est jamais loin. Il n'y avait pas de pluie dans les cavernes. Non pas que les cavernes manquent à Lissith, mais au moins l'eau ne lui tombait jamais soudainement sur la tête. La pluie est à double tranchant : elle permet de se cacher, certes, mais elle empêche son odorat de repérer les gros monstres d'habitude puants de phéromones.

Descendant progressivement de son perchoir, Lissith hume alors une odeur particulièrement alléchante... Un volatile... De la nourriture ! De la nourriture fraîche et juteuse : voilà ce qu'il manque à Lissith. Sa langue pourlèche ses demi-paupières, laissant découvrir ses crocs. Il lui tarde de les planter dans un véritable repas...

À quelques branches à peine, un bruissement d'aile indique le départ d'un oiseau. Non... De deux oiseaux. Parfait... Prudemment, Lissith bondit sur une branche en contrebas, puis sur le tronc de l'arbre en face. Il s'efforce de ne pas regarder en bas, concentré sur son objectif. Une nouvelle branche plie légèrement sous son poids.

SSCRRREEEEEEE !!

Au loin une wyvern hurle en s'enfonçant dans le couvert nuageux. Lissith s'arrête un instant, évaluant le danger. Quelques aras s'enfuient. Le calme retombe.

Screeee !

Le cri est plus lointain. La voie est libre. Lissith saute sur un nouveau tronc et découvre avec plaisir l'objet de sa quête : un nid de brindilles et de plumes blanches.

S'approchant du logis aviaire, il perçoit un léger mouvement. Quelque chose a bougé, il en est certain. Il se prépare à se servir de ses griffes, mais aussi à fuir si le danger s'avère trop grand. Mieux vaut un estomac vide que plus rien du tout.
Il se penche au dessus du nid pour découvrir un spectacle unique : sur les quatre œufs que contient l'abri, l'un remue frénétiquement. Bientôt, un bec rouge vient percer la coquille de l'intérieur. Sans perdre un instant, Lissith attrape l'oisillon encore prisonnier de sa coque et broie le tout entre ses crocs.


Mmmmh c'est si juteux et ça croque dans les crocs... pense-t-il.

Voilà des jours que les protéines manquent à son alimentation.

Il enfourne dans sa gueule un second œuf auquel il réserve le même sort, ne prend pas le temps de savourer cette deuxième bouchée et surveille les environs. Les parents sont sans doute en train de chasser eux aussi. Lissith prend délicatement les deux repas restants et les place entre ses crocs. Si possible il souhaite les garder pour plus tard.

Quelques bonds le ramènent déjà dans son antre improvisée : une fente large au sommet d'un grand arbre. Il y dégurgite sa précieuse rapine, satisfait de pouvoir survivre un jour de plus.


SCREEE-AAAAAAH !

La wyrm est de retour. Plus proche... Trop proche... Dans le doute Lissith récupère délicatement les deux œufs dans sa gueule, attentif au moindre bruit. Une nouvelle fois, la forêt demeure aussi silencieuse qu'en alerte. Proies et prédateurs semblent conscients que leur sort pourrait se jouer en cet instant.

SCREEE !! BOUM !

Une détonation retentit, la bête semble avoir été touchée. Lissith se roule en boule au fond de la fissure. Des chasseurs arpentent la forêt parfois, mais il se débrouille toujours pour rester hors de leur portée, hors de leurs vue et surtout hors de leurs vies.

BOUM !

Une détonation encore... Puis une autre. Le sol tremble subitement. Lissith n'entend plus les cris de la wyvern. Elle est sans doute déjà morte. Notre reptile ne se détend pas pour autant. Il repose ses trésors ovoïdes au sol et s'approche de la fente pour humer l'air. Ça sent la poudre, les flammes et le sang.

Des voix étouffées lui parviennent. Il n'en comprend pas le sens à cette distance...
Partagé entre son instinct de conservation et sa curiosité soudaine, Lissith évalue ses chances de survie.

Le vent tourne et emporte un instant les voix. La curiosité l'emporte finalement. L'homme-lezard bondit, puis bondit encore. Il repère le corps encore fumant de la wyrm et devant lui une groupe d'humain affairé à démonter un genre de canon portatif. Deux d'entre eux se disputent. Vu leurs apparats respectifs, Lissith suppose que ce sont les chefs du groupe.


Et voilà ! Je t'avais dit qu'on était trop loin de Kotline ! On fait comment pour rapporter tout ça ? C'est pas comme si on était déjà chargé, hein !

- Mais tais-toi, je réfléchis...

- C'est bien le moment. Vas-y môssieur Sterix, trouve-nous une idée miraculeuse vu que t'es si balèze !

- Mais tu vas finir par la boucler ?!


Lissith s'approche, curieux du comportement de ces étranges humains. Ils parlent la même langue que lui... À peu de choses près... Il pose la patte avant sur une branche et tente de se cacher dans le feuillage.

Quelques feuilles tombent au niveau des deux chefs. Par réflexe, chacun d'eux attrape son arbalète et la pointe vers les cimes. L'un deux vise Lissith.

Il panique. Des êtres capables de descendre une wyrm en plein vol sont sans doute aussi capables de le toucher à cette distance.

Lissith tente le tout pour le tout :


Moi pouvoir aider ? Moi porter...

Les arbalètes sont maintenant deux à être pointées vers lui. Stérix sourit. Une partie du problème vient de se régler d'elle-même.


Praetor a dit :
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N/A


TMC a dit :
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Vendredi, 9h du matin, 3ème jour du calendrier lunaire. Il fait 16 degrés à l'extérieur. L'Homme ouvre sa porte, sort de chez lui, et s'avance vers le sentier étroit qui mène hors de son petit potager. Lentement, il ouvre le petit portique, fait attention de ne pas écraser le petit parterre fleuri, puis s'extirpe de l'ouverture qu'il a vraisemblablement créé lui-même à l'aide dans cette clôture qui délimite son terrain. Sifflotant, il s'engage sur un chemin bordé de mousses, et je décide de le suivre.

Quelque chose m'attire en lui.


...

Je crus défaillir une fois arrivé à mon atelier... Tout était pêle-mêle! Rien ne va plus: des fioles cassées sur le sol; mon venin, en flaques, déjà en train de s'imprégner dans le sol humide et terreux. Rien de récupérable, et pour quoi? En fait, je n'en sais rien: je suppose que le responsable est déjà en fuite, probablement avec les premiers objets de valeurs qu'il a trouvés sur son chemin. Soupirant, je cherche mon balais, mais lui également semble disparu: ce n'est que quelques minutes plus tard que je le retrouve, mais pas dans l'état que j'espérais. Le voleur l'a cassé en deux avec ma hachette, pour un dessein qui m'est inconnu. Enfin bon! “Il faut croire en la vie”, ce pauvre bougre croyait probablement avoir affaire à une cabane abandonnée. Ce n'est pas comme si je me rendais à l'atelier tous les jours non plus. N'empêche, j'aurais bien aimé qu'il me laisse mon balais. Ça m'aurait éviter de salir mes cheveux.

Me tenant debout devant les débris de verre un peu partout sur le sol de la petite masure, je ne vois plus rien. Je me concentre sur mon corps, l'énergie qui m'habite, du plus petit de mes poils jusqu'au bout de ma queue serpentine. Lentement, je sens ma longue chevelure s'animer; je peux la voir bouger, même en ayant les yeux fermés. Dans cet état de plénitude, j'ai le contrôle sur mon corps, et je me sens puissant... si puissant... j'ouvre les yeux... et plus aucun débris visible sur le sol. Ma chevelure émeraude est devenue d'un brun sidérant, cela dit, et une visite à la rivière d'à côté s'impose.

...

Un égomancien! Voilà la raison pour laquelle il attirait mon corps, enfin si on peut même le qualifier comme tel. Il est une sorte de frisson dans mon âme, une résonance interne intense et inarrêtable. Il est comme moi: après des siècles et des siècles d'errance, je retrouve l'un des miens. Il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque il faut qu'il me remarque....

Il faut qu'il me remarque.

Je n'en peux plus.

Faites qu'il me remarque.

...


“Faites qu'il me remarque”

Je me retourne brusquement. Qui a parlé? Personne n'habite cette forêt sauf quelques daims et lièvres (il faudrait d'ailleurs que j'en capture un pour mon dîner...). Je ne suis pas pudique par nature... mais si quelqu'un me regarde... pendant que je me lave... Instinctivement, je couvre mon torse nu de mes bras chétifs. Pas qu'il y ait grand chose à voir: ma tante disait toujours que les hommes lamias avaient choisi le mauvais côté d'humain. Mais personne n'est visible, à mes yeux du moins. Je rampe lentement hors de l'eau, essayant de ne pas trop faire de bruit, et je remarque alors quelque chose de curieux. Une goutte de sang. Qui flotte dans les airs. Ressentant plus de curiosité que de peur, je m'approche et, hésitant un moment, je tends ma main pour entrer en contact avec la goutte.

“ENFIN! Tu peux m'entendre, pas vrai?”

Étonné, je fis volte face. Personne. Curieux.


“Je suis ici, dans ta main.”

Il existe une théorie, dans ma tribu, enfin, mon ancienne tribu, qui dicte que lorsqu'un événement est invraisemblable, s'il est vraiment hors du commun dans l'ordre des choses, il est impossible de nier son existence. La goutte me parle. Elle me parle, elle flotte dans les airs et, pour une raison que j'ignore, m'apparaît menaçante.

“Mon nom est Nissiria. Je suis comme toi une lamia et une égomancienne. Si tu savais à quel point ta présence me remplit de joie, vraiment tu...”


Je n'écoute plus. Nissiria. Les deux sœurs éternelles. Elle est lamia et égomancienne... Mon passé revient à grand pas, et cette fois armé d'un gourdin massif.

Tout d'un coup, je me sens étourdi, j'ai la nausée... la goutte de sang, ou plutôt Nissiria, me parle, mais ma tête tourne, je ne vois plus ses mots... enfin, je n'entends plus son rouge... ou bien était-ce la goutte? Je ne sais plus. Le noir... Le noir m'envahit.

...

Je me réveille la tête ensanglantée, nulle trace de la goutte de sang. Je sais où elle est, cependant. Elle est entrée. Je vois son odeur, je sens sa parole, j'entends son corps. Nissiria est devenue moi, et je suis devenu Nissiria. Nous sommes enfin nés ensemble.

Elle était une égomancienne de talent vivant il y a de cela des lustres (Elle a arrêté de compter). Quand elle est tombée d'une falaise, elle a utilisé ses dernières énergies pour transférer sa conscience dans son sang. Elle a donc vécu de longues années sous la forme d'une simple goutte de sang, flottant uniquement grâce à sa volonté, sa volonté de retrouver une personne.

Sa soeur.

Moi, j'aime bien sa présence. Ensemble, nous sommes nous. Rien de plus, rien de moins. Ensemble, nous allons trouver la soeur de Nissiria. Et nous allons enfin naître, pour de vrai, cette fois-ci.

Mon corps est nôtre.


Vognar a dit :
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Froid.

Sombre.

Humide.

Mes yeux mettent quelques minutes à s'habituer à l'obscurité.

« Où est-elle ? »

Je suis dans une cellule de prison, assis à même le sol sur des pierres irrégulières. L'écho régulier de la chute d'une goutte d'eau dans une flaque marque gravement la mesure du temps qui passe, à peine troublé par les innombrables frémissements des pattes des rongeurs qui courent dans ce qui semble être un gigantesque réseau de galeries.

« Où est-elle ? »

~°~°~

Chaud.

Éblouissant.

Sec

Mes yeux mettent quelques minutes à s'habituer à la torche que l'homme agite devant mon visage.

« Où est-il ? »

Je suis attachée à une chaise en bois, assise sur un tressage en osier de très mauvaise facture et très inconfortable. L'homme tient la torche à bout de bras, se tenant à bonne distance de moi, comme s'il craignait qu'une pauvre petite fille désemparée de 12 ans ne se mette soudainement à l'attaquer de ses bras chétifs.

« Où est-il ? »

~°~°~

La flèche a été tirée avec une précision absolue, guidée par la main experte d'un archer drow millénaire, et file droit vers mon cœur. Notre cœur. Une seconde avant l'impact, nous joignons nos mains l'une à l'autre et, dans un mouvement de ballet orchestré par la perfection de l'habitude, je me dissocie de ma sœur et regarde avec elle le projectile passer sans dommage entre nos corps désunis, au grand damn de l'elfe qui nous déclame alors prestement :

« Un contrat est un contrat, les enfants. Vos histoires sont sans nul doute riches en rebondissements, mais l'heure est venue d'en écrire le dernier chapitre. »

Avec un sourire qu en fait naître un autre son visage, mes yeux remontent plonger dans les siens et la supplient de m'accorder cette danse, qu'elle accepte sans hésitation. Je tourne un regard désormais moqueur vers notre agresseur et lui répond sur le même ton :

« Nous serons créatifs pour ton épitaphe. Ekha, à toi l'honneur. »

Ma ravissante sœur entonne alors du son cristallin de sa voix légère et mélodieuse les premiers mots de ce récit :

« Il était une fois... »

~°~°~

« C'est moi que tu regardes ? »

Le silence chaleureux de la taverne, jusque là seulement ponctué par les crépitements des bûches dans l'âtre, vient d'être violemment déchiré par mon invective acerbe. La femme que j'ai interpellée de cette fort peu courtoise façon, une blonde rustre et costaude avec une hallebarde probablement plus lourde que moi accrochée entre les omoplates, se tourne vers moi. Je m'en veux un peu de devoir faire preuve d'impolitesse avec elle, mais c'est nécessaire. Son regard idiot, surplombé de sourcils froncés par l'incompréhension, descend dans le mien, bien trop confiant et hautain pour un enfant de mon âge menaçant une barbare des montagnes volcaniques. Son poing fonce vers ma mâchoire à une vitesse que ne laissait pas deviner sa masse, et je ne l'esquive que de justesse d'une pirouette élégante en arrière. Pendant que je me réceptionne, elle se lève, attrape son arme et, tout en laissant tomber son lourd manteau de peaux et de fourrures, révélant un corps sculpté par des conditions de vie très difficiles et par la guerre, lance à la ronde :

« Que ceux qui veulent fuir fuient. Tavernier, mets les réparations sur ma note. »

~°~°~

« C'est moi que vous regardez ? »

Le silence doucereux de la salle à manger, jusque là seulement ponctué par les crépitements des bûches dans l'âtre, vient d'être découpé tel du velours par un poignard. L'homme que j'ai interpellé de cette fort minaude façon, un beau brun élégant et propre sur lui, avec des vêtements d'une valeur que n'aurai probablement jamais riche, me dévisage. Je ne m'en veux pas du tout d'user de charmes et de magie pour le manipuler. Son regard idiot, surplombé de sourcils taillés avec le plus grand soin, tombe dans le mien, bien trop confiant et assuré pour une enfant de mon âge négociant un traité avec le roi d'un pays frontalier. Sa main se dirige vers la plume plantée dans l'encrier avec une lenteur insoutenable. Pendant que je m'assois tant bien que mal sur la chaise qu'un majordome m'a reculée plus tôt, la raideur dans tous mes membres me causant une douleur lancinantes, il appose finalement sa griffe sur le volumineux parchemin devant lui et lance à ses hommes :

« Faites préparer un banquet, ce soir nous fêtons un événement sans précédents. La paix naissante entre nos deux pays ! »

~°~°~

Enfin réuni, je me félicite, fier.ère de moi et mais pas encore satisfait. Il me faut encore retrouver de quelles geôles sera libérée ma mère.


Shagore a dit :
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Il y a des jours comme ça... Il y a des jours comme ça où je regrette presque que Tarm m'ait sauvé la vie.

Pas que sa compagnie soit désagréable ou que j'eusse préféré mourir. Mais il y a des jours où je suis presque mal à l'aise d'être à ses côtés. Il est si frêle et pourtant si fier... Il faut bien admettre qu'il est intelligent, mais dans le Labyrinthe, quelqu'un d'aussi maigrichon ferait mieux de se faire discret. Mais non, le voilà qui crie à travers les villages qu'il propose une nouvelle vie dans les montagnes à ceux qui auraient le courage de venir la chercher.

Il y a des jours comme ça où je regrette presque que les gens soient si peu nombreux à connaître l'existence de notre terre sacrée.

Mais non, tous ces idiots de paysans le suivent en masse, sans réaliser qu'il les amène si proche de mon peuple qui se fera un plaisir de les transformer en jeux d'osselets. Et évidemment, connaissant Tarm, il va compter sur moi pour assurer leur sécurité. Bien sûr, je n'ai pas mon mot à dire. Le code est on ne peut plus clair.

Il y a des jours comme ça où je regrette plus que jamais d'avoir été si idiote face à ces pillards.

Maintenant que la troupe de futurs jeux pour enfants est assemblé, nous nous mettons en route pour les Montagnes Rocailleuses. Nous avions revu la région récemment quand Tarm faisait ses repérages, mais je me souviens encore de la première fois que je les traversais. Mes premiers pas de sans-corne. Mais c'est du passé. J'espère seulement que je n'aurai pas à lutter contre les miens.

Il y a des jours comme ça où ce satané code me pèse plus que d'autres.

Mais trêve de pensées déprimantes. Nous sommes sur site, dans cette vallée nichée dans les montagnes dont Tarm est tombé amoureux. Il est temps maintenant de se mettre à la tâche. Les paysans travaillent d'arrache-pied à faire de cette vallée le théâtre adapté à leur nouvelle vie. Bien entendu, c'est moi qui porte les charges les plus lourdes. Ces pauvres êtres rosâtres ne connaissent décidemment pas mon peuple, sans quoi ils n'oseraient pas m'approcher à moins de 10 pieds, quoi que Tarm leur dise. Mais c'est quand même plus simple comme ça.

Il y a des jours comme ça où la naïveté des humains me stupéfie.

Le travail a duré plusieurs jours, mais voilà maintenant un petit village dans lequel, ô joie, on a au moins un toit pour tout le monde. Les maisons sont pitoyables en regard de la gloire de l'architecture millénaire du Labyrinthe, mais qu'en savent-ils ? Rien. Mais le travail n'est pas fini. Il faut encore mettre en place l'approvisionnement, et aussi des murailles. Tarm n'est pas stupide, malgré sa naïveté, et il se doute que je ne suis pas en mesure de protéger son projet de mes frères seules. Alors on s'attelle aux murailles.

Il y a des jours comme ça où je suis forcée d'admettre que Tarm sait ce qu'il fait.

L'emplacement de sa nouvelle communauté est formidablement bien pensé, et la majorité des ressources requises pour l'établissement des bâtiments et fortifications sont à distance raisonnable de sa future enclave. Forêt pour le bois, carrières pour la pierre, et à en croire les plus hardis éclaireurs, quand le plus urgent serait fait, on devrait pouvoir miner du métal sans trop s'éloigner des futurs remparts. Du moins, pensé-je à cette nouvelle, si mon peuple ne souhaitait pas employer ces mêmes filons pour ses armes.

Il y a des jours comme ça où je suis forcée d'admettre que les humains ne sont pas si inférieurs que ça.

Monter une ville décente en seulement quelques semaines ? Certes, il s'agit pour l'instant d'un risible hameau fortifié, mais si les miens nous laissent en paix, Tarm pourrait étendre son nouveau fief en une ville florissante en en développant le commerce et en y attirant ainsi plus de population. Mais pour l'instant il veut affirmer son statut en se faisant plébisciter comme Garde-Loi. Un statut humain qui montrerait qu'il serait le chef, notamment parce qu'il se chargerait de réguler les crimes qui ne manqueraient pas de se produire une fois sa ville assez grande. Il ne fait aucun doute que ce poste vital doit lui revenir. Après tout, c'est à lui qu'obéit la minotaure.

Il y a des jours comme ça où je ne sais vraiment pas quoi attendre de l'avenir.

Et aujourd'hui est un de ces jours, alors que je me tiens à côté du Garde-Loi Tarm. Aujourd'hui il s'adresse à sa naissante population. Aujourd'hui il proclame fondée la ville d'Onfalk. Et malgré mon anxiété, j'aurais presque hâte de voir la suite.


Lanreth a dit :
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Krohol

Pour la première fois de ma vie, je crois que je ressens ce que les humains appellent la peur. Une angoisse viscérale née du massacre de mes camarades de raid lors d'une embuscade de chevaliers du Royaume. L'ancien pillard bonnet-rouge n'est plus à présent qu'une petite créature effrayée. Mais ils se font désormais étrangement calmes et silencieux.

Osant enfin me relever, je ne vois plus aucun soldat. Ils sont peut-être toujours aux alentours, tapis dans la végétation, donc je ne baisse pas ma garde. Les corps de tous mes camarades ont disparu par la même occasion, et il ne reste plus aucune trace de sang. Étrange. Ils n'auraient pas pu tout nettoyer en si peu de temps.
Maintenant que j'y fais attention, le paysage m'est étrange et inconnu. Il est fortement arboré, tout comme la forêt dans laquelle j'habite, mais les plantes sont beaucoup plus grande et de variétés qui me sont inconnues. Est-il possible que les soldats m'aient assommé, emprisonné et amené ici ? Probablement pas, je m'en serais rendu compte. Comment suis-je donc arrivé ici ? C'est peut être l'action d'une envoûteuse. Sort ou non, je ne peux rester ici, au milieu de la forêt. Je sens le sol trembler, je dois partir.



Tlacelel

Je suis en train de patrouiller dans la jungle, quand apparaît, au milieu de la végétation, une créature. Je n'en ai jamais vu de semblables. Elle est humanoïde, petite, a la peau grise et un bonnet rouge. Aucune espèce connue n'a cette apparence.

La créature ne bouge tout d'abord pas, puis elle se relève et commence à avancer. C'est alors que j'entends un tremblement. Identifiant le pas d'un Gueuleffroi, je saisis la créature et me dépêche de partir. Malgré mes explications, elle ne cesse de se débattre sur le trajet.

Nous nous arrêtons temporairement. Je tente de rasséréner la créature en faisant étalage de mes intentions salvatrices, ce qui a pour effet de la calmer, mais elle reste toutefois muette et a l'air inquiète. Nous ne devons pas trainer et rentrer à la Cité le plus vite possible.



Krohol

A peine sauvé des chevaliers du Royaume, me voilà entre les mains d'un étrange individu. Il possède un teint plus foncé que les hommes du Royaume et est vêtu d'un équipement mêlé de métal et de plumes colorées. Sans oublier sa monture, une sorte de petit dragon couvert de plumes qui pourrait me dévorer sans problème.

Toutefois, malgré ses caractéristiques étranges et belliqueuses, l'humain dit m'avoir protégé d'une mort certaine. Je le crois sur ce point, mais cela ne justifie pas les contraintes que je subis. Toutefois, il me semble qu'il vaut mieux être captif et vivant que libre et mort. Je me laisse donc faire tandis que nous repartons.

Plus tard, nous sortons de la jungle et arrivons dans une clairière, dans laquelle se trouve une gigantesque construction, géométrique et dorée, agrémentée de végétation et de cascades. L'ensemble donne une impression de majesté, tel les châteaux du Royaume ou les ruines de l'ancienne capitale elfe. Nous nous dirigeons vers cette cité.



Tlacelel, quelques semaines plus tard

Krohol a l'air de s'être habitué à vivre ici, mais les autres habitants ne le considèrent toujours pas comme un citoyen. Les dignitaires l'ont autorisé à rester, après une longue discussion. Il a mystérieusement réussi à se procurer du métal, qu'il bricole pour s'occuper.

Mon protégé semble avoir compris mes bonnes intentions à son égard, mais reste néanmoins très peu loquace. Il n'a pas l'air d'apprécier grandement la vie ici, et cela se comprend. Je me demande toujours comment il est arrivé dans la jungle lorsque je l'ai trouvé, et d'où il venait. Sa seule réponse a été d'évoquer un "Royaume" lointain.



Krohol

La cité à beau être belle, ses habitants ne sont pas bons. Ils semblent, à l'exception de Tlacelel, me considérer comme un animal ou un prisonnier. Ce dernier laisse une pièce de sa maison à ma disposition, que je ne quitte plus.

J'ai néanmoins toujours mon armure de fortune, sur laquelle j'expérimente avec mon matériel précaire. J'arrive désormais à confectionner des objets rudimentaires en métal, comme des cuillères. Peut être que forgeron pourrait être une activité me convenant.

Comme à mon habitude, je tords une barre de métal, à la fois pour me perfectionner et parce qu'il ne me reste rien d'autre, mais j'entends un craquement inhabituel. La barre de métal est bien tordue, mais elle est également bien plus courte qu'auparavant. Cherchant autour de moi, je ne vois pas de débris, et je me rends compte que la barre n'a pas de cassure. La pièce de métal semble rétrécie. Est-ce que j'ai causé ce phénomène ?

Saisissant un nouveau morceau de métal, je réessaie, et le résultat se répète. Ce phénomène est-il lié à mon arrivé dans cette jungle ? Je commence à penser que ces événements sont liés et ne dépendent que de moi. Si j'ai pu reproduire l'un, je peux peut être reproduire l'autre, et partir de ce monde comme j'y suis venu.



Tlacelel

En me levant ce matin, je n'aperçois plus aucune trace de Krohol. Où a-t-il bien pu aller ? J'espère qu'il n'est pas retourné dans la jungle, il ne saurait y survivre. L'environnement de la Cité ne lui est pas non plus favorable, à vrai dire.

En me rendant à la caserne, j'y distingue de l'agitation. Il semblerait qu'un mystérieux voleur aie dérobé la plupart des armes stockées là bas. Plusieurs personnes rejettent la responsabilité sur Krohol. Ils n'ont pas de preuves, mais l'hypothèse reste crédible.

Je chercherai Krohol ce soir, après mon service. Il ne doit pas être bien loin.

- Des années plus tard -

Un énième matin de service pour le temple de Kinjalli. Comme à mon habitude, je suis un des premiers à me rendre à la caserne.
Mais en rentrant dans le bâtiment, je suis stupéfait. Les râteliers sont garnis d'armes neuves. En m'approchant, je m'aperçois que sur l'une d'elles est écrit un nom.
Krohol.


Ximatt a dit :
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Certains diraient que la soirée a été bonne. Que nous avons bien chanté, bien dansé. Que nous pouvons être fier de nous.
Mais, en réalité, j'ai mal.
J'ai mal car ils ont tort. Non, la soirée n'a pas été bonne. Moins pire que d'habitude, oui. Les quelques pièces que j'ai récupérées ne vont pas nous permettre de tous dormir à l'intérieur, ce soir encore.
« Emladar ! »

C'est Jarmina qui m'appelle. Elle doit vouloir fêter la nouvelle avec les autres, mis je n'en ai pas envie. Pourquoi mériterions-nous de faire la fête ?
« Allez, viens, ils nous attendent ! »

Qui ça ? Les deux autres abrutis qui nous accompagnent ? Attention, j'ai tout le respect du monde pour eux. Comme amis, ils sont inégalables. Comme artistes...
Je soupire.
- Ils feraient mieux de travailler plus dur. Ce n'est pas comme ça que...
- Arrête de faire ton rabat-joie ! Viens !
- Je ne viendrai pas.
Ma réponse la prend au dépourvu. Tant mieux. Je n'ai pas envie de fêter cette fausse victoire.
« Tiens. »
Je lui donne quelques pièces.
« La collecte de ce soir. A peine ce qu'il faut pour une personne. »
- Oh...
Elle récupère les pièces.
« Ils seront contents !
Et elle fait volte-face pour aller les rejoindre.
Je fais mine de ranger mes affaires le temps qu'ils sortent de la taverne. Les autres pièces roulent au fond de ma poche, cliquetant au contact des autres. Les temps sont durs pour tout le monde.
Je vais m'assoir dans un coin, seul. Je suis un observateur dans l'âme. Et j'ai d'autres textes à écrire.
Notre dernière ballade n'a pas eu grand succès. Les humains ne sont-ils donc pas friands d'histoire d'amour ? d'aventures ?
Je sors l'un des derniers parchemins qui me restent pour tenter d'écrire quelque chose. Peut-être l'occasion de donner naissance à une nouvelle musique ?
« Dans le port d'Efferim... dans le port d'Efferim... Il y a... des soldats... qui dansent... »
- Ah ah ! Vous écrivez ça par'ce qu'y sont pendus ?
Je relève la tête. Un homme grassouillet, puant le poisson avarié et l'alcool de mauvaise qualité, me regarde d'un œil amusé. Son accent est à couper à la dague.
« Pas plus tord qu'ayer, j'les ai vus se faire pendre comme des cochons par d'aut' soldats ! Y s'tuent entre eux maint'nant !
Il n'a pas tort. J'aime bien l'idée de danser en étant mort. L'idée évoque une certaine... poésie.
« D'toute façon, c'est bien fait pour leur sale tronche. J'ô pas oublié qu'un d'ces fils de truie m'a pris ma petiote. »
Là, je tends l'oreille. Peut-être quelque chose d'intéressant finalement ?
« Mais j'oublie pô l'dicton : ‘Homme pendu ne rêve plus, l'démon affamé lui mangera les souliers'
- Pardon ?
- C't'une vieille légende, qui dit qu'y a un démon dans les égouts d'la ville, et qu'il aime manger les têtes des hommes.
- Mais non, Ferar, espèce d'ivrogne.
Un autre homme nous rejoint. Son parler est déjà plus compréhensible.
- C'est une vieille histoire, oui. Mais rien à voir avec un pendu. Enfin, oui, c'est un mangeur de cerveau, comme on dit par ici. Mais c'est juste pour dire qu'il essaie de vous faire tourner en bourrique, de vous faire penser autre chose, de...
- De vous manipuler ?
- Oui, c'est ça ! Mais derrière, il vous offre trois vœux, le bougre, alors il doit pas être si main que ça !
L'homme éclate de rire et retourne à sa table. Le dénommé Ferar est trop occupé à regarder le fond de son verre.
Je regarde à droite et à gauche. Je me lève et glisse à l'oreille d'un Ferar maintenant trop amoché pour me suivre. Je glisse ma main à sa bourse pendant que je lui chuchote dans l'oreille.
« Avec un peu de chance, votre petiote, elle est allée nourrir le démon après le soldat, honnêtement c'est tout le bonheur que je lui souhaite, vu ce qui se passe... »
Ferar se tourne vers moi, surpris, mais je suis déjà dehors. Je soupèse la bourse. Je vais peut-être sortir moi aussi. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, n'est-ce pas ?
« Dans le port d'Efferim,
Y a un Feram qui pleure
Il resasse sa douleur
Au large d'Efferim
Dans le port d'Efferim
Au bras d'un soldat fier
Sa petiote est partie
Sans regard en arrière
Dans le port d'Efferim
Y a des soldats qui meurent
Et la petiote a peur
Que l'prochain soit son cœur
Mais dans le port d'Effiram
Pour sauver son gamin
Elle a voulu vendre son âme
Et n'a jamais vu de lendemain... »
Oui. L'idée est là. Merci Feram. Pour la chanson et pour l'histoire.


Hadès a dit :
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Aujourd'hui est le grand jour pour Sanglutaine, le jour où il va obtenir la réponse à la question qui mène sa vie depuis des mois : où sa seule amie est-elle passée ? Du haut de ses vingt centimètres et demi, le pain d'épices toise le château Vantress, lieu où se trouve l'artefact qui peut lui indiquer ce qu'il cherche depuis des mois à travers des lieux plus hostiles les uns que les autres et en interrogeant des individus toujours plus louches.
Mais si le château est simple à trouver, le plus dur reste à faire pour Sanglutaine à commencer par s'introduire dans la forteresse. Le petit pain d'épice se glisse dans une barque incognito pour effectuer la traversée du tumultueux lac de Lochmere. Monté sur la bord, Sanglutaine scrute les alentours de son embarcation. Le château Vantress se tient au centre du lac, fidèle à lui-même et protégé par sa célèbre chute d'eau. Le lac, quant à lui masque aux yeux de tous les ondins et le grand serpent dont parlent les légendes à l'aide de ses eaux opaques. Sa surface est parcourue par des nuages de brouillard qui ajoutent à l'ambiance sinistre qui entoure le château.
Soudain, une vague fait tanguer l'embarcation, ce qui provoque la chute de Sanglutaine au milieu de celle-ci et fracasse la tête du pilote contre sa rame. Seul conscient dans une barque qu'il ne peut pas faire avancer, le pain d'épice ne renonce pas pour autant et s'approche du malheureux assommé. Après un moment d'hésitation dû à la crainte d'une réaction négative de l'homme, le pain d'épice lui ouvre la bouche et l'aide à consommer son bras gauche de gâteau. Tandis que le bras de Sanglutaine repousse, les plaies de l'homme à terre se referment, prenant plusieurs minutes pour guérir entièrement. Il se redresse alors et remarque le petite être installé sur son épaule.


- T'es quoi toi ?
- Salutations cher monsieur, veuillez accepter mes excuses, je n'avais pas d'autre choix que d'embarquer clandestinement avec vous pour atteindre mon objectif qui se trouve au milieu du lac, si vous le permettez, nous pouvons considérer la guérison de vos blessures comme le prix de ma traversée.
- C'est toi qui as fait disparaître la douleur ? Bah. T'as qu'à rester à bord, t'es pas bien lourd.


C'est ainsi que les deux compagnons achèvent la traversée du lac. Après de brefs adieux, Sanglutaine s'introduit dans la bâtisse abritant l'objet de sa quête. En se faufilant le plus discrètement possible dans le dédale de couloirs immenses à ses yeux, le pain d'épice aperçoit des tables autour desquelles les mages se réunissent pour débattre et échanger des sortilèges. Il prolonge son exploration à un marché dans lequel il observe les étals surchargés de mets en tout genre. S'arrêtant dans son observation, il se reconcentre sur sa quête et entreprend d'escalader un présentoir pour s'adresser à une commerçante.

- Bonjour madame, pourriez-vous m'indiquer le passage vers le Miroir magique s'il vous plaît ?
- Mais bien sûr ! Il vous suffit de prendre l'escalier à l'est, mais vous n'allez pas y aller comme ça ?!
- Pourquoi donc ?
- Mais tout simplement parce que vous êtes bien trop appétissant !

Tandis qu'elle prononce ces mots, la commerçante attrape Sanglutaine avant qu'il ne puisse réagir et mord dans son bras droit. Elle le lâche immédiatement avec une expression de dégoût permettant au pain d'épice de fuir en abandonnant la gourmande à un sort funeste.
C'est ainsi que Sanglutaine se tient enfin face à son objectif, le fameux Miroir Magique. À présent il lui reste une épreuve : donner au Miroir une connaissance dont il ne dispose pas. Sanglutaine dû parler pendant plusieurs heures, de la magie des psychagogues des friches, des sortilèges qui permettent la création de pains d'épices tels que lui sans omettre les moments de joie passés à concocter différentes potions avec sa créatrice. Lorsqu'il n'a plus rien à ajouter, le Miroir Magique semblant satisfait, Sanglutaine pose enfin la question qui le taraude depuis des mois :

Où se trouve mon amie ?

Mais la réponse du Miroir est alors brève est imprécise.

Elle n'est plus de ce monde.

Interprétant ces paroles comme l'annonce du décès de son amie, Sanglutaine s'effondre un instant sur le sol, dévasté. Il lui faut quelques minutes pour se relever concevoir son nouvel objectif : retrouver le Chaudron d'éternité et utiliser son mystérieux pouvoir pour ramener la psychagogue à la vie.



« Il est désormais temps pour la première phase de délibérations et de votes ! Puisque vous êtes suffisamment nombreux, ceux-ci se dérouleront d'une manière un peu différente de ce à quoi vous pourriez être habitués ! Vous devez établir un podium des trois textes qui vous ont le plus plus, qui vous ont le plus fait vibrer, ou quelques soient vos critères ! Vous rapporterez à leur auteurs respectivement trois, deux et un point, suivant leur place dans votre classement. Attention cependant ! Il est interdit de se choisir soi-même, et vous ne pourrez empocher vos points que si vous avez voté pour un autre que vous même. Et un dernier petit point, cher public : Vous aussi, vous avez le pouvoir de déterminer le gagnant de cette première épreuve ! Quiconque peut voter ! Mais attention cependant attention à être dans les temps : vous avez jusqu'à Dimanche pour faire votre choix »

Spoiler: Montrer
Pour voter, répondez en dessous de ce message. Faites un classement des trois sectateurs dont vous avez le plus apprécié le texte.
Vous ne pouvez pas voter pour vous-même, et devez voter pour espérer gagner les points qui vous sont dûs.
Vous avez jusqu'au Dimanche 26 Décembre, à 23h59, pour voter.

Edité 2 fois, dernière édition par Newall SombreLame Le 24/12/2021

37 points

Ninomnipotent - Partisan - Le 24/12/2021

Allez ! Je commence les votes avec :
1 : Orstal
2 : Hadès
3 : Vognar

763 points

Lanreth - Apôtre - Le 24/12/2021

1 : Vognar
2 : Orstal
3 : Shagore

Edité 1 fois, dernière édition par Lanreth Le 24/12/2021


Modérateur
666666 points
Connecté

Modérateur

Arwen - Gourou - Le 24/12/2021

1: Shagore
2: Ximatt
3: Newall

2539 points
Connecté

Shagore - Mage - Le 24/12/2021

1 : Newall
2 : Lanreth
3 : Vognar

85 points

Orstal - Fanatique - Le 25/12/2021

1 : Newall
2 : Ximatt
3 : Shagore

1905 points

maitredragon - Chevalier - Le 25/12/2021

1- Shagore
2- Newall
3- Vognar

686 points

Ximatt - Illuminé - Le 26/12/2021

1- Orstal
2- KJoe
3- Arwen

865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 26/12/2021

1 : Arwen
2 : Ximatt
3 : Vognar

Si vous voulez des explications de mes choix, hésitez pas !


Modérateur
666666 points
Connecté

Modérateur

Arwen - Gourou - Le 26/12/2021

Je veux bien.

De même si vous en voulez pour les miens.

865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 26/12/2021

Ca m'intéresse bien !


Mon principal critère a été : À quel point je m'immerge dans le texte, et s'il m'évoque quelque chose.

Pour cela, je dois avouer que Praetor arrive bon dernier...

Ensuite, viens les textes de Lucayaya, K-Joe, Lanreth et Hadès, qui ne m'ont pas évoqué grand-chose, pas spécialement donné envie d'en apprendre plus sur l'univers ni les personnages. Et l'apathie du lecteur est le pire ennemi de l'auteur, donc ceux-là ont échoué le défi selon moi. Ils ont certes respectés toutes les contraintes, mais sans intéresser le lecteur que j'ai été.

Ensuite, Nino, Orstal, TMC et Shagore. J'ai été plus impliqué dans leurs textes, j'ai envie d'en apprendre plus, de connaitre la suite, mais ils m'ont moins impliqué émotionnellement que les textes de mon podium.

Et enfin, Arwen, Ximatt, Vognar. Allons-y dans l'ordre décroissant. Le texte d'Arwen est le premier que j'ai lu, et il m'a tout de suite frappé bien fort. Il ne s'y passe qu'un simple jeu d'enfant, mais c'est quand même un gros coup de cœur de ma part... J'étais les enfants, je courais aussi, j'avais un sourire tout du long.
Il a été un peu difficile de départager Ximatt et Vognar. Les deux m'ont tout de suite immédiatement emportés, j'avais envie de connaitre l'air de la chanson de Ximatt, le conte raconté par les enfants de Vognar,...
Finalement, c'est la narration découpée de Vognar, qui fait tout le charme du texte, mais qui aura aussi au final permis de trancher. Et je dois avouer que le texte de Ximatt a un chouïa de je-ne-sais-quoi en plus...

67 points

Archarion - Intendant - Le 26/12/2021

1- Vognar
2- Arwen
3- Lanreth

990 points

Hadès2020 - Prophète - Le 26/12/2021

1- Ximatt
2- Orstal
3- K-Joe

1163 points

Praetor - Spirite - Le 26/12/2021

1-Vognar
2-Arwen
3-Ximatt

564 points

The Mighty Chicken - Disciple - Le 26/12/2021

1-Ximatt
2-Newall
3-Vognar

66666 points

Vognar - Taverniers - Le 26/12/2021

Newall 3
Ximatt 2
K Joe 1

865 points

Newall SombreLame - Prophète - Le 27/12/2021

« Voici venu la fin du temps imparti aux délibérations ! Mais je m'avoue déçu, cher public... Vous qui semblez si enthousiastes, pas un seul pour voter ? Car les seuls choix ont été ceux des participants...

Enfin, sans plus attendre, voici le Trio, ou plutôt le quatuor de tête !
À la première place, Ximatt (Jorrun'Rath, de TMC), avec 15 points !
Il est talonné de près par les deux secondes places ex aequo, Newall (Gustave Graindor, de Arwen) et Vognar (Mirekha Chantdoiseau, de Newall), avec 14 points !
Et à la troisième place, Orstal avec 10 points !

Mais ne vous réjouissez pas trop vite... Et ne désespérez pas tout de suite ! Ce n'est que la première épreuve, tout peut encore se renverser !
Et pour renverser les choses, pourquoi ne pas parler dès maintenant de la seconde épreuve ? »

Le public se tait, pressé de connaître la suite des événements, pressé de connaître les évolutions des différentes incarnations ! Mais le présentateur prend son temps, et celui de son public en prime. Il connaît l'attente autour de ses prochains mots, et il est certain de son effet.

« Et le thème de la seconde épreuve sera les sens ! Ils sont notre lien au monde qui nous entoure, et comment nous le percevons ! Alors vous devrez les utiliser. Mais pas n'importe comment ! On reconnaît en général cinq sens classiques : la Vue, l'Ouïe, le Toucher, l'Odorat, et le Goût, à peu près dans cet ordre d'importance (pour un humain, en tout cas). Vous devrez donc utiliser au moins quatre de ces sens. Faites-nous respirer la fumée, goûter la poussière, entendre le frottement de la soie, ou que sais-je ! Mais ce n'est pas tout. En plus de ces sens, il en existe d'autres, humains ou non (proprioception, thermoception, perception de la magie,...), et vous devrez utliser au moins l'un d'entre eux.

Mais un thème ne serait rien sans contraintes, alors j'ai pensé à vous ! Tout d'abord, la contrainte de taille ! Cette semaine, sa difficulté augmente de moitié, et vous devrez écrire pas moins de 750 mots ! Ensuite, une contrainte de narration. Pas de temps imposé cette fois-ci, mais un point de vue. Celui-ci devra être au choix omniscient ou interne de votre incarnation. Et enfin, la dernière des contraintes sera sur la description ! Vous devrez décrire un lieu ouvert !

Et encore une fois, vous avez jusqu'à Jeudi, 23h59, pour m'envoyer vos participations ! »

Pas un mot de plus ne peut s'échapper de ce fichu organisateur, car il a déjà disparu, sous les yeux médusés de la foule et des participants. Cet individu ne manque vraiment pas d'air !



Spoiler: Montrer
Vous devez réaliser un texte mettant en scène votre personnage, et avec les contraintes suivantes :
- Le récit doit utiliser les sens : au minimum quatre sens classiques (vue, ouïe, toucher, odorat, goût) et un autre sens (ex : proprioception, thermoception, perception de la magie, etc.).
- Le récit doit faire au minimum 750 mots, et sans maximum imposé.
- La narration doit adopter un point de vue omniscient ou interne de votre personnage.
- Vous devrez décrire un lieu ouvert (ex: place, jardin, forêt, etc.).

Vous avez jusqu'au Jeudi 30 Décembre pour m'envoyer vos textes.

Edité 3 fois, dernière édition par Newall SombreLame Le 27/12/2021

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Si vous êtes l'une ou l'un de celles et ceux qui ont choisi la rébellion contre le brouillard de la toile qui étouffe les esprits, identifiez-vous pour participer. Sinon vous avez encore une chance d'éveiller vos sens, en rejoignant notre communauté de Magiciens Fous.

Le Dark Mogwaï

Retrouvez le Dark Mogwaï et la communauté des Magiciens Fous sur :


- Capitaine Quissay : Je vous aime.
- Gérard de l' Akilékon : Je sais. Je sais que tu te payes encore ma tronche grosse maligne.

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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Que des petites frappes à Croisetonnerre. Quel·le hors-la-loi aurait dû trainer ses bottes là-bas ?

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