Les vieux contes : Moi, iroassique - Magic the Gathering

Les vieux contes : Moi, iroassique

Les vieux contes : Moi, iroassique

Éloge à Iroas, la traduction en est libre, et cherche surtout à retranscrire l'idée et l'émotion.

  La storyline de Magic / Créations divines

Éloge à Iroas, la traduction en est libre, et cherche surtout à retranscrire l'idée et l'émotion.

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le , par Drark Onogard
1907

Un sobre éloge au (faux, certes) dieu de la victoire. Une traduction assez libre, de rares libertés de versification. Vous trouverez le poème original ici.

Moi, Iroassique



Chante, élégante muse de la constellée Nyx,
Le joyeux nom de Him, couronné de respect,
Au fanion victorieux dans la terre planté,
Donne tout Son amour aux hautes poleis,
La valeureuse Akros, parangon de la guerre,
Qui même dans la paix n'oublie pas d'être fière.
Le zénith kolophien brille plus ardemment
Que la lance solaire et son éclat brillant,
Que la forge divine, le kéranien éclair.
De nobles prophétie ses murailles s'éclairent.
Pourtant, éclipsant tout, ton égide reluit,
Philomachos le grand, protégeant le petit.







Front au sol, nous prions Anax, envers ton nom,
Doué, talentueux, dans les tournois sacrés,
Le diadème de l'éphémère don,
Bénis donc Ton enfant, Pandamator l'aimé.
Athlète superbe, fameux au pancrace,
Aux heureuses victoires que les roses embrassent.
Ô dieu au casque ailé, à la lance agitée,
Visage de la gloire, éclat inégalé,
Toi, seigneur des hoplites, Iroas, souverain.
Tous ces enthousiastes, aux muscles d'huile oints,
Ta radieuse jeunesse, chaque corps s'en embrase
Dans les oblations que la splendeur écrase.
Héritier d'Akros, le pesant pallium
Sous tous tes honneurs croule, panoplie des dieux,
Sur ta claire silhouette. Laisse donc voir aux hommes
La noble humilité, non l'hybris, qui sied mieux
Aux Stratiens, ta famille, qui sur la ville trône ;
Ou choit, dépossédée, au sinistre Erebos.
Les hauteurs où la voix de Nymosyne sonne,
Arissa, et tant d'autres, dont le pieux Lanathos,
Luttèrent. Leurs phalanges broyaient des horreurs,
Et les kakomanciens donnaient aux profondeurs,
L'écho de doux éloges. Lève dans l'agora
Kylix et endors-toi sur nos encens béats.





Alors c'était comment ?

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L'auteur

Drark Onogard
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Le Dark Mogwaï

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- Oh estimable et estimé adversaire, je me prosterne désormais à tes pieds (puissent-ils être baisés par d'innombrables serviteurs !) afin d'implorer ta clémence envers mon prochain acte qui est, force m'est de l'avouer, d'une vilenie telle que notre univers n'en a que très peu vue malgré ses milliards d'années d'existence.
En effet, dans ma frêle main se trouve une carte honnie de tous et de toutes, honteuse réédition dans une nouvelle couleur d'une carte déjà très peu appréciée par les joueurs appréciant poser sur la table moult et moult bêtes en tout genre, bien qu'ayant souvent une préférence pour les créatures à faible coût de mana et ayant envers et contre tout un potentiel agressif assez peu commun et digne de nous faire se hérisser la délicate chevelure. Cette carte, dont les joueurs de haut niveau disent souvent qu'il s'agit d'une carte dite colorshiftée ou planeshiftée, porte un nom qui résume à lui seul l'état dans lequel se trouvent généralement les joueurs que j'ai déjà cités lorsqu'ils voient que leur adversaire (en l'occurence ma propre personne) en disposent d'au moins une dans leur main et qu'ils s'apprêtent à la jouer pour diminuer de façon drastique le nombre de créatures sur table, pour ne pas dire le réduire. Cette carte, vous dis-je, vous en aurez déjà deviné le nom : il s'agit de Damnation.
Et maintenant, je m'en vais la jouer, seule solution face à la horde de créatures - qui ne sont bien entendu pas infectes comme le nom que je leur donne pourrait le laisser entendre, mais qui sont bien au contraire porteuses d'une poésie et d'un raffinement tels qu'ils dépassent allègrement toutes mes espérances et toutes les craintes que j'ai pu nourrir un jour à leur sujet -, horde de créatures, vous dis-je, qui menace amplement de me soustraire à ma misérable vie dès que votre prochain tour arrivera. Puissiez-vous comprendre ma peine et ma propre désolation à l'idée que je doive...
- Oui, bon, ça ira comme ça, je sacrifie ma Courtoisie élémentaire et je contrecarre.
- Connard.

Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012

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