Rencontre sous le soleil des landes.
Rencontre sous le soleil des landes.
Discussion ouverte par Gigajoker Le 20/03/2015
Discussion ouverte par Gigajoker Le 20/03/2015
Gigajoker
Le soleil régnait sur les landes changeantes. Un vent chaud soufflait, et les rayons du soleil frappaient le sable des dunes. Et au milieu du désert se trouvait l'aérain d'Arashin, imposant, immense structure au milieu du plat du désert. Tout autour, le seigneurs squameux de Dromoka étaient train de patrouiller, veillant au bien être des citoyens de la cité, et qu'aucun ennemi ne vienne troubler l'ordre ambiant qui était présent sur l'aérain.
Installé près de leurs balistes, un groupe d'artilleurs humains prenaient leur pause alors qu leurs collègues prenaient le relais.
Comment ça se passe chez toi ?
-Ma femme craint toujours que je sois transféré dans un avant-poste, près du territoire des Silumgar. Sa pire crainte serait que je termine en sibsig. Mais je lui ait dit qu'en tant que garde artilleur de l'aérain il y a peu de chance que sois muté. Et toi ? Ta fille ?
-Elle va bientôt avoir six ans, et ma femme rechigne toujours a la faire sortir, elle a peur que le soleil ne soit mauvais pour elle si elle y est trop exposée.
Les deux hommes continuèrent de discuter, seule source de bruit aux remparts de l'aérain. Mais a l'intérieur, dans le centre de l'aérain, la vie grouillait. Marchand, soldats, mages ou simples badauds, tout le monde parlait, discutait, bref, vivait sa vie. Arashin était une cité magnifique, et la journée prévoyait d'être magnifique.
Cependant, quelque chose d'étrange arrivait dans un endroit de l'aérain. Sur une des places de la cité, il semblait avoir un attroupement, attroupement depuis lequel s'échappait une douce musique venant d'un violon. Certains humains appelaient d'autres a venir voir,, tandis que d'autres se contentaient de frapper dans leurs mains en rythme pour guider la musique. Il y avait même u dragon qui s'était arrêté pour assister au mystérieux spectacle. Et au centre, battant la mesure en tapant légèrement le sol de ses pieds, son violon a la main, Ewan jouait.
Il portait une tenue en tissu aux couleurs des Dromoka, et suffisament légère pour supporter la chaleur du désert. Le jeune homme-loup semblait danser pendant qu'il jouait, créant une sorte de nuage de sable alors que sa musique, aussi vivace et malicieuse que l'espérite, alors que les aïnoks, avemains et humains autour de lui applaudissaient a chaque prouesse dansée d'Ewan. Puis la musique commença a décroitre doucement alors qu'Ewan terminait sa musique. SOus les applaudissement de l'assistance, il fit une révérence parfaitement exécutée, avant de sourire quand une petite fille lui amena un bouquet de fleur sous le regard attendri de sa mère. Ewan la remercia, avant de sourire et se s'éponger le front légèrement de sa main métallique, avant que la petite fille ne lui sourit.
-Dîtes monsieur, pourquoi vous avec des bras et une partie du corps en métal ?
-Oh ça, c'est tout simplement parce que sans ça je mourrais de chaud sous ce soleil.
Dit Ewan en souriant a la petite fille qui se mit a rire avant de retourner vers sa mère, alors qu'Ewan recommençait a jouer, une musique plus joyeuse, plus vivante encore que ce qu'il avait joué précédemment, alors que l'attroupement autour de lui s'agrandissait encore et encore.
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Le grand Aérain était impressionnant, Niuttuc le reconnaissait volontier. Et ses portes, résolument fermées, était une preuve supplémentaire de la tension régnant jusqu'au centre du territoire des Dromokas. Cependant une certaine quiétude et joie filtrait à travers les murs.
Longeant les bords de cette étrange pyramide retournée, il retrouva l'entrée qu'il avait emprunté la fois précédente. Là où il y a des humains, aussi soudés et isolés soit-ils, on trouve toujours quelque jeune pour braver les interdits.
Du côté Nord de la muraille, à l'opposé de la porte, une petite construction discrète permettait de passer dans la ville . Cette petite porte était presque aussi vieille que l'Aérain. Les dragons qui patrouillaient dans le ciel ne semblait pas gênés par cette entrée discrète, secret de polichinelle, tolérants du fait que leurs familles ne pouvaient être enfermées dans l'Aérain sans jamais voir de quoi les murs les protégeaient. En cas d'invasion, rien ne serait plus simple que de détruire ou défendre cet accès.
Il passa donc sans trop de problème la petite porte, surveillé, il le savait, par au moins un seigneur squameux, près à le bruler par sa lumière si il manifestait un comportement inapproprié. Niuttuc avançait, ayant troqué avant le voyage son armure lourde contre une plus discrète et légère, s'adaptant aux alentours. Elle ressemblait un peu plus depuis son entrée dans la ville aux armures des gardes d'écailles se reposant "par hasard" devant la porte non officielle de la cité. On ne risquait pas de le confondre avec un vrai garde d'écailles, mais les gens ne se retournerait pas sur lui non plus. Ce qu'il fallait pour ne pas laisser une marque indélébile dans la mémoire des gens qu'il croiserai. Sa cape enroulée sous son armure absorbant la chaleur ambiante, Niuttuc ne souffrait pas trop du soleil assomant du désert. Il s'approcha des gardes, ne souhaitant aucunement déclencher de conflit.
-Bonjour messieurs.
-Qui êtes vous, guerrier? Sachez qu'au moindre mouvement violent, nos Seigneurs vous réduiront en cendres!
Niuttuc soupira. Ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'il entendait ce couplet. Quelque soit le plan et la cité, un homme en armure, même légère, portant une hache au côté et étranger de surcroît attire toujours l'oeil des gardes en tout genre.
-Je m'appelle Niuttuc, je n'ai pas de famille, si c'était votre prochaine question, et je pense que je peux rentrer dans l'Aérain. Je suis déjà venu et des gens me connaissent. Demandez à votre supérieur.
De supérieur en chef, de chef en responsable, de responsable en seigneur, le problème monta l'échelle de la hiérarchie, puis des ordres la redescendirent. Trois heure après son arrivée à la porte et après une conversation agréable avec les gardes, on le libéra enfin dans la ville. Avec un dernier salut aux gardes, il s'éloigna dans la ville, se rapprochant de son coeur.
Arrivé à une petite place où un rassemblement semblait se former et où une mélodie emplissait l'air et les esprits. Niuttuc se rapprocha de l'attroupement. En écoutant la musique, Niuttuc se rappela que le loup anthropomorphe qu'il cherchait était également un instrumentiste de talent, mais l'improbabilité de tomber ainsi sur lui et le triste état d'esprit dans lequel l'Esperite était en quittant la taverne l'amena à penser que cette joyeuse mélodie était le fruit d'un musicien local. Le Multivers ne manque pas de talents.
N'étant pas homme à rejeter la beauté, Niuttuc s'adossa à un des murs de la place et resta un moment à écouter ces airs enjôleurs, ponctués d'applaudissements mérités. Nul besoin de rejoindre la foule étouffante pour profiter de cette musique. Il en profitait pour bricoler sa dernière création en date, qui de l'extérieur semblait être un tube noir epais surmonté d'une sphère frappée d'un symbole. Le tube était ouvert et Niuttuc travaillait sur l'objet, son esprit réorganisant les pièces et les sorts. En toile de fond, la musique lui permettait de se concentrer. La mélodie déjà très agréable était renforcée par tous les souvenirs heureux diffusés par la foule à l'écoute de cette mélopée.
Bien plus tard, la musique descendit et s'arrêta sur une note finale. Puis, après quelques rappels sous les encouragements de la foule, la musique ne sembla pas reprendre, et la foule commença à se disperser.
Longeant les bords de cette étrange pyramide retournée, il retrouva l'entrée qu'il avait emprunté la fois précédente. Là où il y a des humains, aussi soudés et isolés soit-ils, on trouve toujours quelque jeune pour braver les interdits.
Du côté Nord de la muraille, à l'opposé de la porte, une petite construction discrète permettait de passer dans la ville . Cette petite porte était presque aussi vieille que l'Aérain. Les dragons qui patrouillaient dans le ciel ne semblait pas gênés par cette entrée discrète, secret de polichinelle, tolérants du fait que leurs familles ne pouvaient être enfermées dans l'Aérain sans jamais voir de quoi les murs les protégeaient. En cas d'invasion, rien ne serait plus simple que de détruire ou défendre cet accès.
Il passa donc sans trop de problème la petite porte, surveillé, il le savait, par au moins un seigneur squameux, près à le bruler par sa lumière si il manifestait un comportement inapproprié. Niuttuc avançait, ayant troqué avant le voyage son armure lourde contre une plus discrète et légère, s'adaptant aux alentours. Elle ressemblait un peu plus depuis son entrée dans la ville aux armures des gardes d'écailles se reposant "par hasard" devant la porte non officielle de la cité. On ne risquait pas de le confondre avec un vrai garde d'écailles, mais les gens ne se retournerait pas sur lui non plus. Ce qu'il fallait pour ne pas laisser une marque indélébile dans la mémoire des gens qu'il croiserai. Sa cape enroulée sous son armure absorbant la chaleur ambiante, Niuttuc ne souffrait pas trop du soleil assomant du désert. Il s'approcha des gardes, ne souhaitant aucunement déclencher de conflit.
-Bonjour messieurs.
-Qui êtes vous, guerrier? Sachez qu'au moindre mouvement violent, nos Seigneurs vous réduiront en cendres!
Niuttuc soupira. Ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'il entendait ce couplet. Quelque soit le plan et la cité, un homme en armure, même légère, portant une hache au côté et étranger de surcroît attire toujours l'oeil des gardes en tout genre.
-Je m'appelle Niuttuc, je n'ai pas de famille, si c'était votre prochaine question, et je pense que je peux rentrer dans l'Aérain. Je suis déjà venu et des gens me connaissent. Demandez à votre supérieur.
De supérieur en chef, de chef en responsable, de responsable en seigneur, le problème monta l'échelle de la hiérarchie, puis des ordres la redescendirent. Trois heure après son arrivée à la porte et après une conversation agréable avec les gardes, on le libéra enfin dans la ville. Avec un dernier salut aux gardes, il s'éloigna dans la ville, se rapprochant de son coeur.
Arrivé à une petite place où un rassemblement semblait se former et où une mélodie emplissait l'air et les esprits. Niuttuc se rapprocha de l'attroupement. En écoutant la musique, Niuttuc se rappela que le loup anthropomorphe qu'il cherchait était également un instrumentiste de talent, mais l'improbabilité de tomber ainsi sur lui et le triste état d'esprit dans lequel l'Esperite était en quittant la taverne l'amena à penser que cette joyeuse mélodie était le fruit d'un musicien local. Le Multivers ne manque pas de talents.
N'étant pas homme à rejeter la beauté, Niuttuc s'adossa à un des murs de la place et resta un moment à écouter ces airs enjôleurs, ponctués d'applaudissements mérités. Nul besoin de rejoindre la foule étouffante pour profiter de cette musique. Il en profitait pour bricoler sa dernière création en date, qui de l'extérieur semblait être un tube noir epais surmonté d'une sphère frappée d'un symbole. Le tube était ouvert et Niuttuc travaillait sur l'objet, son esprit réorganisant les pièces et les sorts. En toile de fond, la musique lui permettait de se concentrer. La mélodie déjà très agréable était renforcée par tous les souvenirs heureux diffusés par la foule à l'écoute de cette mélopée.
Bien plus tard, la musique descendit et s'arrêta sur une note finale. Puis, après quelques rappels sous les encouragements de la foule, la musique ne sembla pas reprendre, et la foule commença à se disperser.
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 20/03/2015
Ewan venait de ranger son violon. Il profitait un peu de l'ombre de l'aérain, alors qu'il envoyait une pièce au marchand de fruits a côté de lui, marchand qui lui envoya une pomme que l'espérite attrapa pour la croquer a pleine dents. Bon sang que les fruits frais lui avait manqués. Il avait rarement aussi bien mangé que sur Tarkir. Entre les repas très.. Minimalistes d'Esper, et ce qu'il avait pu manger a Ravnica, qui était vraiment au niveau de ce que l'on servait aux zombies esclaves de Grixis.
Ces derniers temps, notamment le séjour cauchemardesque au sein de la Nouvelle Phyrexia avait relativement traumatisé l'espérite. Finir comme cobaye dans les chambres de Jin-Gitaxias, comme un véritable sujet d'étude ne lui avait pas tant réussi que ça, et des évènements relativement peu joyeux étaient remontés dans sa mémoire. Des évènements concernant ses origines qui avaient... Troublés sa mémoire et brisés en grande partie sa joie de vivre. Voilà pourquoi il avait besoin de changer d'air, et Tarkir était le bon endroit pour ça, surtout chez les Dromoka, le clan qui rappelait a Ewan les Abzans. Un petit soupir de nostalgie émana de la gueule de l'homme-loup avant que la foule ne se disperse suffisamment pour laisser plaçe a un groupe de trois Aïnoks. une femelle et deux mâles, habillés en guerriers. Ewan s'approcha d'eux, devinant que c'était lui qu'ils étaient venus chercher.
-Et bien, qu'est-ce qui amène des combattants d'élite d'Arashin voir ma personne ?
-Bonjour Ewan. Maîtresse Dromoka tenait a te présenter ses remerciement les plus sincères pour avoir restauré les monuments d'Arashin avec ton métal spécial. Elle apprécie particulièrement le côté très esthétique du monument, ainsi que la lumière se reflétant dessus.
-Et bien, sachez que les compliment de sa majesté Dromoka m'honorent au plus haut point. Est-ce seulement pour cela que vous êtes venus ?
Les trois Aïnoks acquiesçèrent simplement avant de repartir. Il faut croire la politesse était très minimale chez les Dromoka. Quoi qu'il en soit, l'attention d'Ewan se porta sur un homme encapuchonné, portant une grande hache qu'il ne connaissait que trop bien.Il s'approcha donc de l'intéressé, et lui sourit.
-Et bien, je ne m'attendais pas a te voir ici, Niuttuc. Comment vas tu, depuis la taverne, et que viens tu donc faire sur Tarkir ?
Ces derniers temps, notamment le séjour cauchemardesque au sein de la Nouvelle Phyrexia avait relativement traumatisé l'espérite. Finir comme cobaye dans les chambres de Jin-Gitaxias, comme un véritable sujet d'étude ne lui avait pas tant réussi que ça, et des évènements relativement peu joyeux étaient remontés dans sa mémoire. Des évènements concernant ses origines qui avaient... Troublés sa mémoire et brisés en grande partie sa joie de vivre. Voilà pourquoi il avait besoin de changer d'air, et Tarkir était le bon endroit pour ça, surtout chez les Dromoka, le clan qui rappelait a Ewan les Abzans. Un petit soupir de nostalgie émana de la gueule de l'homme-loup avant que la foule ne se disperse suffisamment pour laisser plaçe a un groupe de trois Aïnoks. une femelle et deux mâles, habillés en guerriers. Ewan s'approcha d'eux, devinant que c'était lui qu'ils étaient venus chercher.
-Et bien, qu'est-ce qui amène des combattants d'élite d'Arashin voir ma personne ?
-Bonjour Ewan. Maîtresse Dromoka tenait a te présenter ses remerciement les plus sincères pour avoir restauré les monuments d'Arashin avec ton métal spécial. Elle apprécie particulièrement le côté très esthétique du monument, ainsi que la lumière se reflétant dessus.
-Et bien, sachez que les compliment de sa majesté Dromoka m'honorent au plus haut point. Est-ce seulement pour cela que vous êtes venus ?
Les trois Aïnoks acquiesçèrent simplement avant de repartir. Il faut croire la politesse était très minimale chez les Dromoka. Quoi qu'il en soit, l'attention d'Ewan se porta sur un homme encapuchonné, portant une grande hache qu'il ne connaissait que trop bien.Il s'approcha donc de l'intéressé, et lui sourit.
-Et bien, je ne m'attendais pas a te voir ici, Niuttuc. Comment vas tu, depuis la taverne, et que viens tu donc faire sur Tarkir ?
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Niuttuc fut surpris de voir émerger l'homme-loup à mesure que la foule diminuait, mais il eu le temps de se remettre de sa surprise, pendant que Gigajoker parlait à d'autres Aïnoks venus le féliciter au nom de Dromoka. Il rangea l'engin qu'il manipulait en voyant Ewan s'approcher de lui et l'interroger sur sa présence.
-Ewan? Tomber sur toi ainsi est si improbable... Pourquoi je suis ici? Pour plusieurs raison, la première étant que je souhaitais te poser quelques questions sur l'étherium déjà, et voir si je ne pourrai pas obtenir ton aide sur un projet en cours qui nécessiterait de petites quantités de ce matériau, s'il s'avère tel que je l'imagine. Et puis, j'ai eu quelques... Relations commerciales avec Dromoka auparavant, venant sur Tarkir je suis naturellement venu voir si elle souhaitait les renouveller. Sans oublier que Tarkir semble être plutôt à la mode ces derniers temps.
-Me poser des questions sur l'étherium ? Et bien vas-y, je t'écoute. De l'aide sur un projet ? Evidemment, mais qu'est-ce qui ferais que tu as besoin de mon aide ? Et concernant Dromoka, et bien, je suis venu ici pour simplement... Me détendre, et penser a autre chose, vois tu. J'ai eu des petits soucis a la Nouvelle Phyrexia, et j'ai eu besoin de décompresser.
-À la musique que j'ai entendu, c'est chose faite. L'étherium, oui, d'après le peu que j'ai pu en apprendre, c'est un métal semi-vivant réagissant vivement à la magie et pouvant être à la fois manipulé et modifié, tout en étant très résistant. Aussi je m'interroge, comme tout artificier le ferait, sur ce métal et ce qu'il permet de faire.
-Hmm... Je vois. En effet, l'étherium, quand il est bien manié par des scuplteurs experts comme moi peut prendre toutes les formes, et surtout il conduit très bien le mana, puisque nous le sculptons avec autant de qualité via la magie. Après, je n'ai pas les talents des transmutateurs d'Esper, ou même des Sphinx, mais ils sont tellement égoïstes, et se montrent bien trop isolationistes par moment, ce qui fait que je suis le seul ambassadeur de l'étherium dans le multivers... Tiens d'ailleurs, ça me fait penser, j'ai donné un peu d'étherium a Niv-Mizzet, je me demande comment il s'en est servi. Bref.
-C'est bien ce que je pensais. Je vais développer mon propos, mais pas ici.
Le guerrier et l'aïnok, sur l'initiative du premier, quittèrent la place et s'installèrent dans un endroit moins fréquenté. Niuttuc incanta une bulle de silence, autour de lui et d'Ewan, isolant leur discussion sur un plan sonore et mental. La bulle créerait aussi de petites distorsions, empêchant de lire sur leurs lèvres.
-Nous y voilà. Reprenons. L'étherium. J'en serais resté à de brèves observations, sans un récent projet, un appareil qui non seulement détecterait la magie, même ambiante et à très faible dose, mais permettrait également de la visualiser sur une plus grande zone, ce qui permettrait une maîtrise bien supérieure de la magie à celle offerte par les sortilèges et autres incantations. Cette magie serait complexe et subtile, avec moins de puissance brute que les sorts, mais serait quasiment indétectable, et pourrait être diffusée sans trop d'effort sur une grande zone. À très grande échelle on peut aussi imaginer en user de manière égoïste ou non puisque cela permettrait de déployer sur un plan entier un sort passif de faible envergure, en manipulant les formes des petits courants de mana qu'on pourrait ainsi percevoir. Éviter l'Infection des plaies pour tous par exemple. Ou la favoriser au contraire. En tant qu'arme ou en tant qu'outil, c'est très puissant. Tu comprendras que j'essaye de garder la recherche sur cette métamagie secrète.
Le problème actuellement, c'est que je ne trouve pas de matériau à la fois assez sensible à la magie et en même temps résistant à celle-ci, permettant de mesurer cette magie ambiante, et ainsi nous en restituer une vue, tout en pouvant manipuler ces courants uniformément par transmission de mana. Vu ce que j'ai entendu de l'étherium, j'espérais que celui-ci pourrait faire l'affaire, mais je n'en sais pas assez. Ce que tu me dis me conforte dans mon idée cependant. Te sachant comme moi sectateur, je te fais assez confiance pour au moins te révéler ce projet. Je ne pense pas être le premier Arpenteur à me pencher sur cela, je pense même que le phénomène de tempête draconique ici sur Tarkir est issue d'un tel enchantement, même si ce n'est pas conscient de la part d'Ugin.
-Tu veux dire que grâce à ta machine tu serais capable d'influer sur les courants de mana et les lignes Ley des plans afin de créer notamment des Peste artificielle sur la totalité du plan ou au contraire de soigner ? C'est un concept merveilleux... Imagine que l'on puisse créer une sorte de métal qui détruirait les phyrexians de l'intérieur, ou alors un sort pour s'en débarasser... Nous pourrions libérer Mirrodin ! Oh, rien que penser a cette idée me fait frissonner... Je pourrais enfin me débarasser de mes démons... Concernant l'étherium, sache que je ferai tout mon possible pour t'aider dans ce projet, si tu as besoin d'une quelconque quantité d'étherium, je me ferai un plaisir de t'en procurer, et au besoin je retournerai sur Esper pour en chercher.
-En théorie, créer un genre d'allergie à un plan serait possible. Cependant il faut garder à l'esprit que rien n'est encore fait. De plus, au vu des faibles quantités de mana impliquées, le procédé demanderait énormément de précision pour être stable. Nous ne voudrions pas que n'importe quel sort lancé déséquilibre les flux ainsi modifiés. Et l'effet ne serait ni très puissant, ni très ciblé si on veut dépasser une certaine zone. Les phyrexians... Si on s'attaque à leur huile cela serait peut-être possible... Il faut aussi ne pas oublier que l'appareil ne permettrait que de visualiser sur une relativement petite zone. A moins de créer des sous engins un peu partout sur le plan, qui diffuseraient le schéma sans le perturber. Désolé je réfléchis souvent en parlant.
-Je comprends... Comme je t'ai dit, l'étherium conduit très bien le mana... Alors en plaçant des relais un peu partout sur la nouvelle Phyrexia, si nous avons l'appui des mirrans et des Encapuchonnés de Valàar ça ne devrait pas être un problème, on pourrait affaiblir suffisamment les praetors pour leur donner le coup de grâce, même si je me réserve Karn et Tezzeret.
Dans tous les cas, si tu as besoin de mon étherium, je peux t'en donner quand tu le souhaites.
A ce moment, un humain rentra dans la bulle. Il était plutôt bien vêtu, pour un Dromoka. Niuttuc arrêta l'anthropo-lupidé et se tourna vers le nouveau venu, effleurant de sa main la poignée de sa hache, d'un air interrogatif.
-Maître Niuttuc, on m'envoie vous dire que la Mère des Sables vous invite auprès d'elle. Maître Kolby, je ne savais pas que vous le connaissiez. Je suis sûr que notre Maîtresse ne verra pas de problème à vous recevoir également.
Sur ce, il indiqua son respect par une étrange mimique, sans doute empruntée au draconique, puis s'en alla, sa mission accomplie. Niuttuc s'adressa à Gigajoker.
-Nous ferions mieux d'y aller maintenant. D'après mes souvenirs, Dromoka peut être patiente, mais oublier qu'on l'a fait attendre n'est pas dans ses habitudes.
- Je suis bien d'accord.
Sur ce, l'humain et le loup se dirigèrent vers le nid de Dromoka, seigneur-dragon et Protectrice des Landes, Mère des Sables et Soleil du Désert.
-Ewan? Tomber sur toi ainsi est si improbable... Pourquoi je suis ici? Pour plusieurs raison, la première étant que je souhaitais te poser quelques questions sur l'étherium déjà, et voir si je ne pourrai pas obtenir ton aide sur un projet en cours qui nécessiterait de petites quantités de ce matériau, s'il s'avère tel que je l'imagine. Et puis, j'ai eu quelques... Relations commerciales avec Dromoka auparavant, venant sur Tarkir je suis naturellement venu voir si elle souhaitait les renouveller. Sans oublier que Tarkir semble être plutôt à la mode ces derniers temps.
-Me poser des questions sur l'étherium ? Et bien vas-y, je t'écoute. De l'aide sur un projet ? Evidemment, mais qu'est-ce qui ferais que tu as besoin de mon aide ? Et concernant Dromoka, et bien, je suis venu ici pour simplement... Me détendre, et penser a autre chose, vois tu. J'ai eu des petits soucis a la Nouvelle Phyrexia, et j'ai eu besoin de décompresser.
-À la musique que j'ai entendu, c'est chose faite. L'étherium, oui, d'après le peu que j'ai pu en apprendre, c'est un métal semi-vivant réagissant vivement à la magie et pouvant être à la fois manipulé et modifié, tout en étant très résistant. Aussi je m'interroge, comme tout artificier le ferait, sur ce métal et ce qu'il permet de faire.
-Hmm... Je vois. En effet, l'étherium, quand il est bien manié par des scuplteurs experts comme moi peut prendre toutes les formes, et surtout il conduit très bien le mana, puisque nous le sculptons avec autant de qualité via la magie. Après, je n'ai pas les talents des transmutateurs d'Esper, ou même des Sphinx, mais ils sont tellement égoïstes, et se montrent bien trop isolationistes par moment, ce qui fait que je suis le seul ambassadeur de l'étherium dans le multivers... Tiens d'ailleurs, ça me fait penser, j'ai donné un peu d'étherium a Niv-Mizzet, je me demande comment il s'en est servi. Bref.
-C'est bien ce que je pensais. Je vais développer mon propos, mais pas ici.
Le guerrier et l'aïnok, sur l'initiative du premier, quittèrent la place et s'installèrent dans un endroit moins fréquenté. Niuttuc incanta une bulle de silence, autour de lui et d'Ewan, isolant leur discussion sur un plan sonore et mental. La bulle créerait aussi de petites distorsions, empêchant de lire sur leurs lèvres.
-Nous y voilà. Reprenons. L'étherium. J'en serais resté à de brèves observations, sans un récent projet, un appareil qui non seulement détecterait la magie, même ambiante et à très faible dose, mais permettrait également de la visualiser sur une plus grande zone, ce qui permettrait une maîtrise bien supérieure de la magie à celle offerte par les sortilèges et autres incantations. Cette magie serait complexe et subtile, avec moins de puissance brute que les sorts, mais serait quasiment indétectable, et pourrait être diffusée sans trop d'effort sur une grande zone. À très grande échelle on peut aussi imaginer en user de manière égoïste ou non puisque cela permettrait de déployer sur un plan entier un sort passif de faible envergure, en manipulant les formes des petits courants de mana qu'on pourrait ainsi percevoir. Éviter l'Infection des plaies pour tous par exemple. Ou la favoriser au contraire. En tant qu'arme ou en tant qu'outil, c'est très puissant. Tu comprendras que j'essaye de garder la recherche sur cette métamagie secrète.
Le problème actuellement, c'est que je ne trouve pas de matériau à la fois assez sensible à la magie et en même temps résistant à celle-ci, permettant de mesurer cette magie ambiante, et ainsi nous en restituer une vue, tout en pouvant manipuler ces courants uniformément par transmission de mana. Vu ce que j'ai entendu de l'étherium, j'espérais que celui-ci pourrait faire l'affaire, mais je n'en sais pas assez. Ce que tu me dis me conforte dans mon idée cependant. Te sachant comme moi sectateur, je te fais assez confiance pour au moins te révéler ce projet. Je ne pense pas être le premier Arpenteur à me pencher sur cela, je pense même que le phénomène de tempête draconique ici sur Tarkir est issue d'un tel enchantement, même si ce n'est pas conscient de la part d'Ugin.
-Tu veux dire que grâce à ta machine tu serais capable d'influer sur les courants de mana et les lignes Ley des plans afin de créer notamment des Peste artificielle sur la totalité du plan ou au contraire de soigner ? C'est un concept merveilleux... Imagine que l'on puisse créer une sorte de métal qui détruirait les phyrexians de l'intérieur, ou alors un sort pour s'en débarasser... Nous pourrions libérer Mirrodin ! Oh, rien que penser a cette idée me fait frissonner... Je pourrais enfin me débarasser de mes démons... Concernant l'étherium, sache que je ferai tout mon possible pour t'aider dans ce projet, si tu as besoin d'une quelconque quantité d'étherium, je me ferai un plaisir de t'en procurer, et au besoin je retournerai sur Esper pour en chercher.
-En théorie, créer un genre d'allergie à un plan serait possible. Cependant il faut garder à l'esprit que rien n'est encore fait. De plus, au vu des faibles quantités de mana impliquées, le procédé demanderait énormément de précision pour être stable. Nous ne voudrions pas que n'importe quel sort lancé déséquilibre les flux ainsi modifiés. Et l'effet ne serait ni très puissant, ni très ciblé si on veut dépasser une certaine zone. Les phyrexians... Si on s'attaque à leur huile cela serait peut-être possible... Il faut aussi ne pas oublier que l'appareil ne permettrait que de visualiser sur une relativement petite zone. A moins de créer des sous engins un peu partout sur le plan, qui diffuseraient le schéma sans le perturber. Désolé je réfléchis souvent en parlant.
-Je comprends... Comme je t'ai dit, l'étherium conduit très bien le mana... Alors en plaçant des relais un peu partout sur la nouvelle Phyrexia, si nous avons l'appui des mirrans et des Encapuchonnés de Valàar ça ne devrait pas être un problème, on pourrait affaiblir suffisamment les praetors pour leur donner le coup de grâce, même si je me réserve Karn et Tezzeret.
Dans tous les cas, si tu as besoin de mon étherium, je peux t'en donner quand tu le souhaites.
A ce moment, un humain rentra dans la bulle. Il était plutôt bien vêtu, pour un Dromoka. Niuttuc arrêta l'anthropo-lupidé et se tourna vers le nouveau venu, effleurant de sa main la poignée de sa hache, d'un air interrogatif.
-Maître Niuttuc, on m'envoie vous dire que la Mère des Sables vous invite auprès d'elle. Maître Kolby, je ne savais pas que vous le connaissiez. Je suis sûr que notre Maîtresse ne verra pas de problème à vous recevoir également.
Sur ce, il indiqua son respect par une étrange mimique, sans doute empruntée au draconique, puis s'en alla, sa mission accomplie. Niuttuc s'adressa à Gigajoker.
-Nous ferions mieux d'y aller maintenant. D'après mes souvenirs, Dromoka peut être patiente, mais oublier qu'on l'a fait attendre n'est pas dans ses habitudes.
- Je suis bien d'accord.
Sur ce, l'humain et le loup se dirigèrent vers le nid de Dromoka, seigneur-dragon et Protectrice des Landes, Mère des Sables et Soleil du Désert.
Edité 1 fois, dernière édition par niuttuc Le 25/03/2015
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 01/04/2015
Ewan commença a marcher dans les rues d'Arashin, se dirigeant vers le nid de Dromoka. Il adorait l'ambiance de l'aérain, constamment en ébullition, avec des gens qui étaient également toujours acceuillant, gentils... Une grande impression de paix, finalement, quelque chose qu'il n'avais pas ressenti depuis... Son voyage a Ravnica, quand il se promenait dans certains quartiers. En marchant dans les rues, il se tourna vers Niuttuc. Le guerrier était bien plus imposant que lui, au point que l'homme-loup paraissait vraiment faible physiquement comparé a lui. En continuant de marcher, Ewan soupira.
-Dieu que j'aime l'aérain d'Arashin... ça me rappelle mes meilleurs moments a Ravnica. Moi qui était habitué a la sobriété et a la quasi absence de vie d'Esper... ça m'a fait du bien d'aller dans cette cité... D'ailleurs j'ai beaucoup aimé travailler avec Ral Zarek et les Izzet... Avoir discuté avec Niv-Mizzet m'a permis de me familiariser avec le caractère parfois... Particulier des dragons, surtout que je n'ai pas commencé avec le plus sympathique.
C'est vrai que Niv-Mizzet n'était pas quelqu'un de très facile, surtout avec quelqu'un qu'il considérait comme inférieur... Du moins jusqu'a ce qu'Ewan ne lui montre le potentiel de l'étherium. Résultat, l'homme loup fut chargé par le maître de la guilde de renforcer certains conduits de Nivix particulièrement exposés aux liquide qui favorisaient leur corrosion. Même Ral Zarek fut impressionné par son travail, et Ewan, pour le remercier de lui avoir notamment fait découvrir Ravnica, avait refais entièrement son équipement en étherium. Ewan gloussa intérieurement en se rappelant les missions et les visites faîtes sur le plan, avant de revenir a la réalité. Ils étaient arrivés a l'entrée du nid de la dragonne, et faisaient désormais façe a l'imposante Dromoka. S'inclinant avec respect, la dragonne commença a parler, sa Languedragon traduisant quand elle eut terminée.
-Messire Niuttuc, messire Kolby, la mère des sables vois souhaite la bienvenue au coeur d'Arashin. Messire Niuttuc, suite a votre dernière visite, maîtresse Dromoka a bien réfléchie...
Et la dragonne recommença a parler, la langue dragon traduisant par la suite.
-Elle accepte votre marché, a une condition. Il y a quelques jours, une forteresse mobile entière a été capturée avec sa garnison par les Silumgar. La forteresse contient des trésors de grande valeur pour maîtresse Dromoka, et d'après nos espions avemains, les soldats et les trésors seraient retenus dans une nécropole dirigée par des Rakshasas, proche de la frontière. Vous devez vos infiltrer dans la nécropole, récupérer les trésors, et secourir les soldats survivants. Messire Kolby vous accompagnera, dans une optique de.... Surveillance, et d'aide.
Ewan écarquilla les yeux, sans pour autant que la dragonne ne le remarque. Voilà une demande des plus singulières, et surtout, quelque chose qui paraissait tout de même relativement dangereux... Mais bon, l'homme loup avait bien survécu a des nécropoles de Grixis, et a la Nouvelle Phyrexia, alors finalement.... La mission paraissait presque simple. Puis la languedragon indiqua que la séance était levée, et qu'ils pouvaient partir. En sortant dans l'aérain, Ewan regarda Niuttuc.
-Elle semble méfiante a ton égard... Il y a une raison a cela ?
-Dieu que j'aime l'aérain d'Arashin... ça me rappelle mes meilleurs moments a Ravnica. Moi qui était habitué a la sobriété et a la quasi absence de vie d'Esper... ça m'a fait du bien d'aller dans cette cité... D'ailleurs j'ai beaucoup aimé travailler avec Ral Zarek et les Izzet... Avoir discuté avec Niv-Mizzet m'a permis de me familiariser avec le caractère parfois... Particulier des dragons, surtout que je n'ai pas commencé avec le plus sympathique.
C'est vrai que Niv-Mizzet n'était pas quelqu'un de très facile, surtout avec quelqu'un qu'il considérait comme inférieur... Du moins jusqu'a ce qu'Ewan ne lui montre le potentiel de l'étherium. Résultat, l'homme loup fut chargé par le maître de la guilde de renforcer certains conduits de Nivix particulièrement exposés aux liquide qui favorisaient leur corrosion. Même Ral Zarek fut impressionné par son travail, et Ewan, pour le remercier de lui avoir notamment fait découvrir Ravnica, avait refais entièrement son équipement en étherium. Ewan gloussa intérieurement en se rappelant les missions et les visites faîtes sur le plan, avant de revenir a la réalité. Ils étaient arrivés a l'entrée du nid de la dragonne, et faisaient désormais façe a l'imposante Dromoka. S'inclinant avec respect, la dragonne commença a parler, sa Languedragon traduisant quand elle eut terminée.
-Messire Niuttuc, messire Kolby, la mère des sables vois souhaite la bienvenue au coeur d'Arashin. Messire Niuttuc, suite a votre dernière visite, maîtresse Dromoka a bien réfléchie...
Et la dragonne recommença a parler, la langue dragon traduisant par la suite.
-Elle accepte votre marché, a une condition. Il y a quelques jours, une forteresse mobile entière a été capturée avec sa garnison par les Silumgar. La forteresse contient des trésors de grande valeur pour maîtresse Dromoka, et d'après nos espions avemains, les soldats et les trésors seraient retenus dans une nécropole dirigée par des Rakshasas, proche de la frontière. Vous devez vos infiltrer dans la nécropole, récupérer les trésors, et secourir les soldats survivants. Messire Kolby vous accompagnera, dans une optique de.... Surveillance, et d'aide.
Ewan écarquilla les yeux, sans pour autant que la dragonne ne le remarque. Voilà une demande des plus singulières, et surtout, quelque chose qui paraissait tout de même relativement dangereux... Mais bon, l'homme loup avait bien survécu a des nécropoles de Grixis, et a la Nouvelle Phyrexia, alors finalement.... La mission paraissait presque simple. Puis la languedragon indiqua que la séance était levée, et qu'ils pouvaient partir. En sortant dans l'aérain, Ewan regarda Niuttuc.
-Elle semble méfiante a ton égard... Il y a une raison a cela ?
1925 points
Pendant que Dromoka dictait ses exigences elle eut une discussion mentale bien différente avec le guerrier, empruntant le moyen de communication qu'ils avaient mis en place pour garder des choses en dehors de l'oreille de ses hommes. Ainsi derrière l'accueil cordial et politique elle transmit un tout autre message au mercenaire.
-Messire Niuttuc, messire Kolby, la mère des sables vous souhaite la bienvenue au coeur d'Arashin. Messire Niuttuc, suite a votre dernière visite, maîtresse Dromoka a bien réfléchie...
-Tu es revenu! Après ce que tu as fait, je devrais t'étriper!
-Je vous suis trop utile. Et loyal jusqu'à maintenant. Quand on me loue, on peut me faire confiance.
Sur ce, Dromoka cessa de parler, pendant la fin de la traduction de son Languedragon. Mentalement cependant, la conversation continuait, la pensée étant un moyen de communication très rapide.
-Tu as de la chance, humain, que j'ai une tâche que je ne peux assigner à une compagnie de mes enfants, et il ne passe que rarement des étrangers à même d'être utilisés. L'aïnok est utile, mais n'est pas un combattant.
-Je ne le suis plus, ou du moins j'essaie de ne plus l'être. Confiez-moi une armée ou une cité et je pourrais vous être utile. Mes services en tant que guerrier ne sont plus à louer.
-Silence! Les Silumgar m'ont volé quelque chose, sans savoir sa valeur. Tu va me le ramener. Ne t'avise pas de le garder pour toi, ou tout mes enfants auront ta description et ordre de te tuer sans aucun remords.
-Cela ne me fermerait qu'une partie du monde. Plutôt que des menaces, faites moi une offre. Je déduis du fait que vous ne puissiez régler le problème avec votre armée ou vos espions que cela serait mal vu si un seul de vos hommes en prenait connaissance. Voire pire. Vous ne voulez pas d'une guerre civile avec vos ennemis à vos portes, n'est-ce pas?
-Le prix n'est pas un problème.
-Vous savez ce que je veux.
-Tu oses? La dernière de tes demandes a conduit à ton départ.
-J'ose. Je n'étais pas venu pour rester de toute façon.
-J'envisage même la possibilité d'accepter ce prix honteux. L'aïnok t'accompagnera, et te surveillera. S'il ne revient pas, ou si ce qu'il me rapporte ne me plaît pas, tu mourras. Sinon... Je verrais ce que je pourrais faire.
-Le problème doit être d'importance. Très bien, j'irais récupérer votre trésor. Rien ne m'empêchera de jeter un oeil à l'objet, vous le savez.
Sur ce elle reprit la parole, suivie de près par la traduction.
-Elle accepte votre marché, a une condition. Il y a quelques jours, une forteresse mobile entière a été capturée avec sa garnison par les Silumgar. La forteresse contient des trésors de grande valeur pour maîtresse Dromoka, et d'après nos espions avemains, les soldats et les trésors seraient retenus dans une nécropole dirigée par des Rakshasas, proche de la frontière. Vous devez vos infiltrer dans la nécropole, récupérer les trésors, et secourir les soldats survivants. Messire Kolby vous accompagnera, dans une optique de.... Surveillance, et d'aide.
-Et pour le reste du trésor qui sert de prétexte, et les survivants de l'attaque?
-Le reste est secondaire. Occupe t'en comme tu peux. Connaissant les Silumgar, cela m'étonnerait que tu trouve des survivants. Ils auront été massacrés puis réanimés sans doute. Si toutefois tu en trouve, ramène le plus possible de mes enfants en vie. Dans la limite du raisonnable. Ne voyage pas avec eux, je ne veux pas avoir à les tuer si ils voient ce que tu me rapporte. Seul ceci importe.
Sur ces pensées, Niuttuc reçu la connaissance de l'objet dans un coin de sa mémoire. Elle ne devait se débloquer qu'en présence de ce dernier. En attendant, il ignorerait tout de son objectif.
On congédia les deux Arpenteurs protocolairement, c'est à dire lentement et en demandant à de multiples reprises de rester aux personnes qu'on veut voir partir.
Une fois libérés dans l'Aérain. Niuttuc se dit que ça aurait pu se passer plus mal. En tout cas, il ne s'attendait pas à ressortir avec un travail de ce genre. Il ferait celui-là avec Ewan, tant mieux. Les informations sur d'autres Arpenteurs sont toujours bonnes à prendre.
-Elle semble méfiante a ton égard... Il y a une raison a cela ?
-S'il n'y en avait qu'une... Déjà, elle ne connaît pas de dragon dont je suive les enseignements, et ça la rend douteuse. Elle ne sait pas d'où je viens, pas où je passe et ce que je fais en dehors des rares fois où ces espions doivent m'apercevoir sur le territoire d'autres couvées. Elle ne sait pas si d'autres Seigneurs utilise mes services. De plus, je dois avouer que mon dernier départ est peut-être dû à une... Insulte involontaire. Et puis, elle se prend pour le centre du monde aussi. Ça n'aide pas.
Comme prévu on laissa la soirée et la nuit passer avant leur départ, où on leur fournit des indications pour quitter le désert et se diriger vers leur objectif à consulter. A la demande de Niuttuc, Gigajoker allait emporter aussi un peu d'étherium sur lequel il pourrait commencer à expérimenter pendant le voyage. Niuttuc n'ayant pas grand chose à préparer en étant arrivé en ville le matin même, il partit dans la ville pour voir des membres de ses connaissances, et récolter des informations. L'aïnok partit de son côté.
Le matin suivant, il se retrouvèrent à la grande porte de la cité, qui s'entrouvrit aujourd'hui pour les laisser sortir. Ewan et Niuttuc se saluèrent et sortirent dans le désert, suivant pour l'instant une route existante.
-Messire Niuttuc, messire Kolby, la mère des sables vous souhaite la bienvenue au coeur d'Arashin. Messire Niuttuc, suite a votre dernière visite, maîtresse Dromoka a bien réfléchie...
-Tu es revenu! Après ce que tu as fait, je devrais t'étriper!
-Je vous suis trop utile. Et loyal jusqu'à maintenant. Quand on me loue, on peut me faire confiance.
Sur ce, Dromoka cessa de parler, pendant la fin de la traduction de son Languedragon. Mentalement cependant, la conversation continuait, la pensée étant un moyen de communication très rapide.
-Tu as de la chance, humain, que j'ai une tâche que je ne peux assigner à une compagnie de mes enfants, et il ne passe que rarement des étrangers à même d'être utilisés. L'aïnok est utile, mais n'est pas un combattant.
-Je ne le suis plus, ou du moins j'essaie de ne plus l'être. Confiez-moi une armée ou une cité et je pourrais vous être utile. Mes services en tant que guerrier ne sont plus à louer.
-Silence! Les Silumgar m'ont volé quelque chose, sans savoir sa valeur. Tu va me le ramener. Ne t'avise pas de le garder pour toi, ou tout mes enfants auront ta description et ordre de te tuer sans aucun remords.
-Cela ne me fermerait qu'une partie du monde. Plutôt que des menaces, faites moi une offre. Je déduis du fait que vous ne puissiez régler le problème avec votre armée ou vos espions que cela serait mal vu si un seul de vos hommes en prenait connaissance. Voire pire. Vous ne voulez pas d'une guerre civile avec vos ennemis à vos portes, n'est-ce pas?
-Le prix n'est pas un problème.
-Vous savez ce que je veux.
-Tu oses? La dernière de tes demandes a conduit à ton départ.
-J'ose. Je n'étais pas venu pour rester de toute façon.
-J'envisage même la possibilité d'accepter ce prix honteux. L'aïnok t'accompagnera, et te surveillera. S'il ne revient pas, ou si ce qu'il me rapporte ne me plaît pas, tu mourras. Sinon... Je verrais ce que je pourrais faire.
-Le problème doit être d'importance. Très bien, j'irais récupérer votre trésor. Rien ne m'empêchera de jeter un oeil à l'objet, vous le savez.
Sur ce elle reprit la parole, suivie de près par la traduction.
-Elle accepte votre marché, a une condition. Il y a quelques jours, une forteresse mobile entière a été capturée avec sa garnison par les Silumgar. La forteresse contient des trésors de grande valeur pour maîtresse Dromoka, et d'après nos espions avemains, les soldats et les trésors seraient retenus dans une nécropole dirigée par des Rakshasas, proche de la frontière. Vous devez vos infiltrer dans la nécropole, récupérer les trésors, et secourir les soldats survivants. Messire Kolby vous accompagnera, dans une optique de.... Surveillance, et d'aide.
-Et pour le reste du trésor qui sert de prétexte, et les survivants de l'attaque?
-Le reste est secondaire. Occupe t'en comme tu peux. Connaissant les Silumgar, cela m'étonnerait que tu trouve des survivants. Ils auront été massacrés puis réanimés sans doute. Si toutefois tu en trouve, ramène le plus possible de mes enfants en vie. Dans la limite du raisonnable. Ne voyage pas avec eux, je ne veux pas avoir à les tuer si ils voient ce que tu me rapporte. Seul ceci importe.
Sur ces pensées, Niuttuc reçu la connaissance de l'objet dans un coin de sa mémoire. Elle ne devait se débloquer qu'en présence de ce dernier. En attendant, il ignorerait tout de son objectif.
On congédia les deux Arpenteurs protocolairement, c'est à dire lentement et en demandant à de multiples reprises de rester aux personnes qu'on veut voir partir.
Une fois libérés dans l'Aérain. Niuttuc se dit que ça aurait pu se passer plus mal. En tout cas, il ne s'attendait pas à ressortir avec un travail de ce genre. Il ferait celui-là avec Ewan, tant mieux. Les informations sur d'autres Arpenteurs sont toujours bonnes à prendre.
-Elle semble méfiante a ton égard... Il y a une raison a cela ?
-S'il n'y en avait qu'une... Déjà, elle ne connaît pas de dragon dont je suive les enseignements, et ça la rend douteuse. Elle ne sait pas d'où je viens, pas où je passe et ce que je fais en dehors des rares fois où ces espions doivent m'apercevoir sur le territoire d'autres couvées. Elle ne sait pas si d'autres Seigneurs utilise mes services. De plus, je dois avouer que mon dernier départ est peut-être dû à une... Insulte involontaire. Et puis, elle se prend pour le centre du monde aussi. Ça n'aide pas.
Comme prévu on laissa la soirée et la nuit passer avant leur départ, où on leur fournit des indications pour quitter le désert et se diriger vers leur objectif à consulter. A la demande de Niuttuc, Gigajoker allait emporter aussi un peu d'étherium sur lequel il pourrait commencer à expérimenter pendant le voyage. Niuttuc n'ayant pas grand chose à préparer en étant arrivé en ville le matin même, il partit dans la ville pour voir des membres de ses connaissances, et récolter des informations. L'aïnok partit de son côté.
Le matin suivant, il se retrouvèrent à la grande porte de la cité, qui s'entrouvrit aujourd'hui pour les laisser sortir. Ewan et Niuttuc se saluèrent et sortirent dans le désert, suivant pour l'instant une route existante.
Edité 1 fois, dernière édition par niuttuc Le 01/04/2015
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 02/04/2015
Ewan écouta attentivement Niuttuc. Malheureusement, il avait raison sur de nombreux points concernant Dromoka. Cette dragonne était... A l'image des autre seigneur dragons, sûrement. Des êtres puissants et imbus de leur personne du fait de leur statut de maîtres de Tarkir. Cependant, il acquiesça également en l'entendant parler de sa méfiance vis a vis de sa présence autre part sur Tarkir.
-Tu sais, j'ai eu aussi ce problème quand je suis arrivé pour la première fois ici, les gens avaient peur de moi du fait de mes parties métalliques. Puis ils ont vus que je n'avais aucune intention hostile, et qu'au contraire ma musique aidait a l'apaisement de l'aérain, ainsi j'ai pu vivre ici quelques jours, notamment grâce aux dons des soldats et des civils quand je jouais. Ca me faisait du bien de pouvoir jouer et d'être écouté par des gens.
Dit il en soupirant, un air nostalgique sur le visage. La soirée tomba vite, et Ewan regagna rapidement le dortoir où il avait élu momentanément domicile. L'absence d'auberge dans l'aérain ne le dérangeais pas, tout comme côtoyer des gardes de Dromoka. Dans la salle commune il en profita pour jouer un peu en privé pour les gardes, avant de regagner sa chambre et s'endormir rapidement. Le lendemain, le jeune homme loup appris que Niuttuc était parti seul. Ewan soupira, avant de partir a son tour vers sa chambre pour essayer de rejouer des mélodies d'Esper.
Cependant quelque chose le troublait. Alors qu'il jouait, un mal de crâne lancinant commençait a se faire sentir. En grognant, Ewan arrêta de jouer et s'asseya sur son lit, avant de finalement entendre une Voix lancinante dans sa tête, une voix qu'il n'avait jamais entendu, mais son interlocuteur semblait le connaître. Une voix rauque, forte, venant d'un être ancien visiblement... Pas moyen de distinguer ce qu'il disait, c'était dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il lâcha un couinement de douleur, avant de perdre connaissance quelques instants. Il se réveilla une heure plus tard, en ayant toujours mal au crâne, et sortit, un garde lui faisant remarquer que Niuttuc était revenu il y a dix minutes, et qu'il devait le rejoindre a l'entrée de l'aérain. L'espérite s'exécuta, et alla rejoindre le grand guerrier a l'entrée, commençant a marcher a ses côté sur la route indiquée par Dromoka.
-D'après le peu d'information que les ardes ont daignés me donner, la nécropole est surveillée par un nombre important de guerriers Rakshasas, accompagnés de leurs mages, il va falloir faire attention. De plus, nous risquons de faire face a d'autres guerriers de Silumgar sur la route. Au fait, j'ai pris l'étherium que tu m'a demandé. J'en ait pris plus que nécessaire, au cas où.
-Tu sais, j'ai eu aussi ce problème quand je suis arrivé pour la première fois ici, les gens avaient peur de moi du fait de mes parties métalliques. Puis ils ont vus que je n'avais aucune intention hostile, et qu'au contraire ma musique aidait a l'apaisement de l'aérain, ainsi j'ai pu vivre ici quelques jours, notamment grâce aux dons des soldats et des civils quand je jouais. Ca me faisait du bien de pouvoir jouer et d'être écouté par des gens.
Dit il en soupirant, un air nostalgique sur le visage. La soirée tomba vite, et Ewan regagna rapidement le dortoir où il avait élu momentanément domicile. L'absence d'auberge dans l'aérain ne le dérangeais pas, tout comme côtoyer des gardes de Dromoka. Dans la salle commune il en profita pour jouer un peu en privé pour les gardes, avant de regagner sa chambre et s'endormir rapidement. Le lendemain, le jeune homme loup appris que Niuttuc était parti seul. Ewan soupira, avant de partir a son tour vers sa chambre pour essayer de rejouer des mélodies d'Esper.
Cependant quelque chose le troublait. Alors qu'il jouait, un mal de crâne lancinant commençait a se faire sentir. En grognant, Ewan arrêta de jouer et s'asseya sur son lit, avant de finalement entendre une Voix lancinante dans sa tête, une voix qu'il n'avait jamais entendu, mais son interlocuteur semblait le connaître. Une voix rauque, forte, venant d'un être ancien visiblement... Pas moyen de distinguer ce qu'il disait, c'était dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il lâcha un couinement de douleur, avant de perdre connaissance quelques instants. Il se réveilla une heure plus tard, en ayant toujours mal au crâne, et sortit, un garde lui faisant remarquer que Niuttuc était revenu il y a dix minutes, et qu'il devait le rejoindre a l'entrée de l'aérain. L'espérite s'exécuta, et alla rejoindre le grand guerrier a l'entrée, commençant a marcher a ses côté sur la route indiquée par Dromoka.
-D'après le peu d'information que les ardes ont daignés me donner, la nécropole est surveillée par un nombre important de guerriers Rakshasas, accompagnés de leurs mages, il va falloir faire attention. De plus, nous risquons de faire face a d'autres guerriers de Silumgar sur la route. Au fait, j'ai pris l'étherium que tu m'a demandé. J'en ait pris plus que nécessaire, au cas où.
1925 points
Niuttuc remercia rapidement l'Esperite et leur traversée du désert commença. La matinée débutant, la chaleur n'étant pas encore étouffante comme elle le serait. De toute façon, les deux Arpenteurs paraissaient s'acclimater très bien à cette chaleur omniprésente, grâces à divers artifices. Ne craignant pas pour leur eau comme la plupart des personnes traversant un désert, la conversation allait bon train, brisant la monotonie du sable à perte de vue. Ainsi, Niuttuc apprit les bases de la manipulation de l'étherium qui lui serait nécessaire, et commença à s'entraîner. Parfois, ils voyaient passer dans le ciel un dragon, et ils croisèrent également une forteresse mobile rentrant à l'Aérain, qu'ils purent voir avancer lentement. La journée mourant peu à peu, ils quittèrent la route en milieu d'après-midi pour se diriger vers le territoire Silumgar, encore loin. La température baissa rapidement après que le soleil eu disparu, ils s'arrêtèrent pour la nuit, s'installant dans le sable. Niuttuc retira de sous son armure sa cape, qui n'avait actuellement pas cette apparence, qui parut s'étirer jusqu'à former une très fine demi-sphère reposant sur le sol. La tente était montée, stabilisée par du sable et avec une armature tressée de mana. Le tissu diffusait à l'intérieur une partie de la chaleur emmagasinée dans la journée. Niuttuc jeta un coup d'oeil au musicien, et, puis en soupirant agrandit la tente, le tissu s'amincissant encore. Niuttuc voyageait souvent seul quand il devait avoir recours à ce système, et il n'était pas vraiment prévu pour deux, enfin cela conviendrait bien. Frissonnant brièvement de ne plus être réchauffé, il mit ensuite en place une sphère pour qu'il soit prévenu de l'approche de créatures suffisamment grosses pour êtres remarqué. Enfin, il posa sa main sur son armure, et prononça un mot, désactivant le sortilège maintenant ses pièces en place, puis la retira mentalement, la reconstituant non loin, et en enlevant le plus gros du sable, avant de l'entreposer dans un coin de la tente. La méfiance, c'est bien beau, mais dormir en armure au milieu d'un désert, non merci. Le guerrier, désormais en chemise, se tourna vers Gigajoker et prit la parole.
-Que pense-tu de ma petite installation? J'ai un peu improvisé pour la tente par contre.
-Ça sera toujours mieux que rien.
-C'est surtout inutile.
Niuttuc et Gigajoker se retournèrent. La personne venant de parler était une femme, une Dromoka visiblement. Sa capacité à échapper à la détection des sens de l'aïnok et de l'enchantement de Niuttuc indiquait qu'elle devait pratiquer une forme quelconque de magie, échapper naturellement au deux étant fort peu probable. Sûrement une adepte de la magie Dromoka des sables qui s'était confondue avec le désert. Elle était jeune, et n'avais visiblement pas encore renoncé aux entrées théâtrales, dont on est vite dissuadé après un temps au combat. Malgré l'apparente sympathie de la personne, Niuttuc s'était raccroché son armure, par simple prudence. Un inconnu n'est jamais sympathique tant qu'il est inconnu.
-Inutile, comment ça inutile? Et qui êtes vous, dans un premier temps, et que faites vous au milieu de ce désert précisément?
-Inutile car notre campement, organisé et efficace, est juste derrière cette dune là-bas. Et que nous ne nous refusons pas la compagnie d'un guerrier de notre famille et d'un frère-Aïnok. Même si... Maintenant que je vois votre ami de plus prêt, je comprend votre envie de discrétion. Pourquoi tout ce métal? Au fait, je suis Hiyam, des Labars.
Hiyam parlait vite et clairement, mais elle ne répondait pas à toutes les questions. Peut-être avait-elle encore quelque méfiance, ou peut-être mentait-elle, mais les Arpenteurs ne savaient toujours pas pourquoi elle (et visiblement son groupe) était ainsi dans le désert. Et encore moins pourquoi ils était juste à côté de l'endroit où s'étaient arrêtés les deux hommes. Une magicienne même aguerrie et aidée d'un groupe réduit ne représentant pas grande menace pour deux Arpenteurs Niuttuc et Gigajoker décidèrent d'un commun accord de la suivre pour l'instant. Niuttuc récupéra sa cape qui alla s'enrouler sous son armure docilement. Puis il s'adressa à la jeune femme.
-Nous vous suivons, mais dites-nous d'abord ce que vous faites en cet endroit du désert précis. De telles coïncidences sont rares et c'est la deuxième que je subit en deux jours, cela commence à éveiller ma curiosité.
-Que pense-tu de ma petite installation? J'ai un peu improvisé pour la tente par contre.
-Ça sera toujours mieux que rien.
-C'est surtout inutile.
Niuttuc et Gigajoker se retournèrent. La personne venant de parler était une femme, une Dromoka visiblement. Sa capacité à échapper à la détection des sens de l'aïnok et de l'enchantement de Niuttuc indiquait qu'elle devait pratiquer une forme quelconque de magie, échapper naturellement au deux étant fort peu probable. Sûrement une adepte de la magie Dromoka des sables qui s'était confondue avec le désert. Elle était jeune, et n'avais visiblement pas encore renoncé aux entrées théâtrales, dont on est vite dissuadé après un temps au combat. Malgré l'apparente sympathie de la personne, Niuttuc s'était raccroché son armure, par simple prudence. Un inconnu n'est jamais sympathique tant qu'il est inconnu.
-Inutile, comment ça inutile? Et qui êtes vous, dans un premier temps, et que faites vous au milieu de ce désert précisément?
-Inutile car notre campement, organisé et efficace, est juste derrière cette dune là-bas. Et que nous ne nous refusons pas la compagnie d'un guerrier de notre famille et d'un frère-Aïnok. Même si... Maintenant que je vois votre ami de plus prêt, je comprend votre envie de discrétion. Pourquoi tout ce métal? Au fait, je suis Hiyam, des Labars.
Hiyam parlait vite et clairement, mais elle ne répondait pas à toutes les questions. Peut-être avait-elle encore quelque méfiance, ou peut-être mentait-elle, mais les Arpenteurs ne savaient toujours pas pourquoi elle (et visiblement son groupe) était ainsi dans le désert. Et encore moins pourquoi ils était juste à côté de l'endroit où s'étaient arrêtés les deux hommes. Une magicienne même aguerrie et aidée d'un groupe réduit ne représentant pas grande menace pour deux Arpenteurs Niuttuc et Gigajoker décidèrent d'un commun accord de la suivre pour l'instant. Niuttuc récupéra sa cape qui alla s'enrouler sous son armure docilement. Puis il s'adressa à la jeune femme.
-Nous vous suivons, mais dites-nous d'abord ce que vous faites en cet endroit du désert précis. De telles coïncidences sont rares et c'est la deuxième que je subit en deux jours, cela commence à éveiller ma curiosité.
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 10/04/2015
Ewan avait marché en compagnie de Niuttuc dans le désert. Le soleil tapait fort, et le jeune arpenteur n'étant pas vraiment un grand habitué de la chaleur, il lui fut difficile de s'y acclimater, même après avoir passé des jours a Arashin. Ceci dit, il fut heureux une fois que température commença a se rafraichir, alors que Niuttuc s'était installé pour commencer a monter une tente.
Pendant ce temps, Ewan s'était mis torse nu, ne pouvant supporter la chaleur ambiante plus longtemps. Il était installé contre un lit provisoire simplement formé par son armure. Alors qu'il s'apprétait a répondre à Niuttuc concernant la tente, ils furent interrompus par une magicienne des sables de Dromoka qui se présenta avant de leur proposer de les rejoindre dans leur camp, ce que Niuttuc acepta, bien que visiblement méfiant envers l'humaine. Ewan rassembla ses quelques affaires, et suivit l'humaine.
Le camp était effectivement bien organisé, avec de belles tentes visiblement implantées ici depuis peu. L'humaine salua un petit groupe d'aïnoks qui vinrent a la rencontre d'Ewan, qui n'avais pas vraiment pris la peine de remettre un quelconque haut.
-Ah, Hiyam, tu nous as ramenés les deux invités ? Ah, mais je vous reconnais, vous êtes le musicien qui a capté toute l'attention d'Arashin aujourd'hui. Vous êtes un être bien étrange, tout de même.
Dit un jeune aïnok en s'approcha d'Ewan, touchant un de ses bras métalliques.
-Ca ne vous faît pas mal ? Je veux dire, vos avez tellement de métal dans votre corps...
-Au début, oui. Mais on s'y habitue, croyez moi.
Dit Ewan en souriant légèrement. Le soir venait de tomber, et la Compagnie rassemblée se trouvait au coin d'un feu, alors que la nuit froide du désert les entouraient. Ewan avait simplement revêtit une chemise et était un peu resté a l'écart du groupe, son violon entre les mains, encore perturbé par la voix et figure qu'il avait vu durant la nuit dernière. Cependant, il fut rapidement tiré de ses réflexion lorsqu'un jeune Aïnok alla s'asseoir a côté de lui.
-Vous allez chez les Silumgar, hein ? Nous voulons vous accompagner, après tout, vous allez sûrement avoir besoin de nous.
-Hors de question. A vous voir vous êtes encore jeune, et je doute que Dromoka ou votre seigneur squameux vous aient autorisés a nous suivre ainsi.
-Il est vrai.. Mais nous voulons prouver notre valeur aux yeux de Dromoka !
-La seule chose que vous prouverez a qui que ce soit c'est que les dromoka font de très bon sibsigs... Du moins je suppose. Vous pourrez nous accompagner a la lisière du territoire Dromoka, mais c'est tout, après je veux que vous rentriez. Dromoka a confiance en les talents de guerrier de Niuttuc et ce n'est sûrement pas pour rien. Par pitié, je ne veux pas avoir votre mort sur la conscience si vous refusez de nous écouter.
-Pff, très bien... j'en parlerais avec Hiyam, mais il y a peu de chance qu'elle accepte. D'ailleurs, vous devriez venir nous jouer quelque chose, la plupart d'entre nous ne vous avons jamais entendus.
Ewan soupir légèrement avant d'obtempérer, se lever en attrapant son violon est commencer a jouer une douce mélodie, très lancinante, adaptée au soir. Cette musique était une des premières qu'il avait appris sur Esper, et elle avait sur son éclat la faculté de bercer et d'apaiser les gens qui l'écoutaient, le son interagissant avec le filigrane pour affecter le moral des gens et les plonger dans un état de tranquillité. Rapidement, les guerriers de la compagne ne tardèrent pas a montrer de signes de fatigues. Les uns après les autres, ils allèrent se coucher. Seul Ewan resta là, Assis sur une des dune surplombant le campement, ne pouvant pas dormir, ne voulant pas dormir suite a ce qu'il avait vécu la nuit dernière.
Cependant, ça n'empêcha pas son mystérieux interlocuteur de se manifester. Cette fois ci, Ewan perdit carrément connaissance, ne pouvant qu'écouter.
-Ne te l'avais-je pas dit ? Nous n'aurions pas du le jeter dans cette faille.
-Parce que tu crois que nous avons eu le choix ? Il n'était qu'un raté a ce moment là. Et aujourd'hui, vu qu'il a évolué sur un autre plan nous n'avons aucune emprise sur lui.
-Cependant les pouvoirs que nous lui avons offerts risques de se manifester... Il est trop tard pour faire machine arrière, Oros, il faut accepter le fait que nous avons laissés s'échapper un arpenteur.
-Tu as sûrement raison... Mais tentons tout de même d'entrer en contact avec lui.
Puis, plus rien, si ce n'est un puissant mal de crâne qui réveilla l'espérite d'un seul coup, surpris et surtout épuisé mentalement par ce qu'il venait d'entendre. Oros ? Qui était-ce ? La silhouette qu'il avait vu dans son hallucination ? Et qui était l'autre voix ? Qui était il, bon sang ? Ewan grogna et se releva, alors que le jour se levait. Il récupéra ses affaires, et attendit simplement que Niuttuc ne daigne se lever pour qu'ils partent en direction de la jungle et de la nécropole.
Pendant ce temps, Ewan s'était mis torse nu, ne pouvant supporter la chaleur ambiante plus longtemps. Il était installé contre un lit provisoire simplement formé par son armure. Alors qu'il s'apprétait a répondre à Niuttuc concernant la tente, ils furent interrompus par une magicienne des sables de Dromoka qui se présenta avant de leur proposer de les rejoindre dans leur camp, ce que Niuttuc acepta, bien que visiblement méfiant envers l'humaine. Ewan rassembla ses quelques affaires, et suivit l'humaine.
Le camp était effectivement bien organisé, avec de belles tentes visiblement implantées ici depuis peu. L'humaine salua un petit groupe d'aïnoks qui vinrent a la rencontre d'Ewan, qui n'avais pas vraiment pris la peine de remettre un quelconque haut.
-Ah, Hiyam, tu nous as ramenés les deux invités ? Ah, mais je vous reconnais, vous êtes le musicien qui a capté toute l'attention d'Arashin aujourd'hui. Vous êtes un être bien étrange, tout de même.
Dit un jeune aïnok en s'approcha d'Ewan, touchant un de ses bras métalliques.
-Ca ne vous faît pas mal ? Je veux dire, vos avez tellement de métal dans votre corps...
-Au début, oui. Mais on s'y habitue, croyez moi.
Dit Ewan en souriant légèrement. Le soir venait de tomber, et la Compagnie rassemblée se trouvait au coin d'un feu, alors que la nuit froide du désert les entouraient. Ewan avait simplement revêtit une chemise et était un peu resté a l'écart du groupe, son violon entre les mains, encore perturbé par la voix et figure qu'il avait vu durant la nuit dernière. Cependant, il fut rapidement tiré de ses réflexion lorsqu'un jeune Aïnok alla s'asseoir a côté de lui.
-Vous allez chez les Silumgar, hein ? Nous voulons vous accompagner, après tout, vous allez sûrement avoir besoin de nous.
-Hors de question. A vous voir vous êtes encore jeune, et je doute que Dromoka ou votre seigneur squameux vous aient autorisés a nous suivre ainsi.
-Il est vrai.. Mais nous voulons prouver notre valeur aux yeux de Dromoka !
-La seule chose que vous prouverez a qui que ce soit c'est que les dromoka font de très bon sibsigs... Du moins je suppose. Vous pourrez nous accompagner a la lisière du territoire Dromoka, mais c'est tout, après je veux que vous rentriez. Dromoka a confiance en les talents de guerrier de Niuttuc et ce n'est sûrement pas pour rien. Par pitié, je ne veux pas avoir votre mort sur la conscience si vous refusez de nous écouter.
-Pff, très bien... j'en parlerais avec Hiyam, mais il y a peu de chance qu'elle accepte. D'ailleurs, vous devriez venir nous jouer quelque chose, la plupart d'entre nous ne vous avons jamais entendus.
Ewan soupir légèrement avant d'obtempérer, se lever en attrapant son violon est commencer a jouer une douce mélodie, très lancinante, adaptée au soir. Cette musique était une des premières qu'il avait appris sur Esper, et elle avait sur son éclat la faculté de bercer et d'apaiser les gens qui l'écoutaient, le son interagissant avec le filigrane pour affecter le moral des gens et les plonger dans un état de tranquillité. Rapidement, les guerriers de la compagne ne tardèrent pas a montrer de signes de fatigues. Les uns après les autres, ils allèrent se coucher. Seul Ewan resta là, Assis sur une des dune surplombant le campement, ne pouvant pas dormir, ne voulant pas dormir suite a ce qu'il avait vécu la nuit dernière.
Cependant, ça n'empêcha pas son mystérieux interlocuteur de se manifester. Cette fois ci, Ewan perdit carrément connaissance, ne pouvant qu'écouter.
-Ne te l'avais-je pas dit ? Nous n'aurions pas du le jeter dans cette faille.
-Parce que tu crois que nous avons eu le choix ? Il n'était qu'un raté a ce moment là. Et aujourd'hui, vu qu'il a évolué sur un autre plan nous n'avons aucune emprise sur lui.
-Cependant les pouvoirs que nous lui avons offerts risques de se manifester... Il est trop tard pour faire machine arrière, Oros, il faut accepter le fait que nous avons laissés s'échapper un arpenteur.
-Tu as sûrement raison... Mais tentons tout de même d'entrer en contact avec lui.
Puis, plus rien, si ce n'est un puissant mal de crâne qui réveilla l'espérite d'un seul coup, surpris et surtout épuisé mentalement par ce qu'il venait d'entendre. Oros ? Qui était-ce ? La silhouette qu'il avait vu dans son hallucination ? Et qui était l'autre voix ? Qui était il, bon sang ? Ewan grogna et se releva, alors que le jour se levait. Il récupéra ses affaires, et attendit simplement que Niuttuc ne daigne se lever pour qu'ils partent en direction de la jungle et de la nécropole.
1925 points
Quand ils arrivèrent dans le camp, Ewan fut vite le centre de la petite communauté Aïnoke, tandis qu'Hiyam l'emmena non loin, près du feu.
-Vous aviez raison, ce n'est pas un hasard que nous nous croisions. Nous avons la même destination sûrement. Vous vous rendez bien chez les Silumgar pour les punir?
-En quelque sorte...
-Si vous voulez, vous pouvez nous rejoindre. Nous allons exterminer ces monstruosités!
-C'est à voir. On m'a demandé le moins de perte Dromokas possibles. Où est votre commandant et comment avez vous réparties vos escouades?
-Mais... Je dirige ce camp, et de quelles escouades parlez-vous?
-Vous n'essayez pas d'attaquer une place Rakshaza avec une cinquantaine de soldats trop jeunes pour avoir vu des vrais combat n'est-ce pas? Et sans aucun soutien Draconique? Jamais personne n'autoriserait une telle attaque-suicide, même un politicien... Ah moins que des Dromokas tout justes entraînés n'aient décidés de partir chercher gloire en pourfendant les ennemis monstrueux, qui ne saurait triompher car les Dromokas représente Ce qui est Bien.
La jeune femme eu la décence de rougir devant la présentation de Niuttuc, pas très éloignée de la vérité.
-Dit l'homme qui voyage avec un seul compagnon dans le désert et voulant aller dans cette même place. Ce qui serait preuve d'un esprit dérangés. Si cette personne est d'avis que 50 Dromokas entraînés n'ont aucune chance, que pense-t'elle de sa situation propre? Selon moi, vous n'avez aucun commentaire à faire sur cette expédition.
-Sauf que notre nombre restreint nous permettrait de nous cacher. Et nous sommes peut-être plus que ce que nous paraissons. En tout cas, notre mission est connue... de certains. Je n'aurais pas craché sur quelques compagnies expérimentées pour cette mission, mais je n'en ai pas.
-Dans ce cas, réjouissez-vous, vous avez des troupes.
-Non. J'ai un tas de novices intenables, qui n'obéissent pas aux ordres, sans personne pour les superviser, et en nombre insuffisant pour faire quoi que ce soit d'autre que me faire repérer. Vous allez attaquer une place forte ennemie à moins de cent, défendue par des mages Rakshasas sans doutes plus nombreux que vous ne l'êtes, et ce sans même compter les sibsigs. Ces tactiques... Ce manque de tactique me fait penser aux raids sauvages Kolaghan. Et encore, eux sont préparés et habitués à l'assaut continuel. Abandonnez cette stupidité maintenant.
-Pour passer pour des couards et des indécis?
-C'est toujours mieux que de passer à l'état de cadavre ambulant.
-Vous croyez? Passer sa vie à attendre sans rien faire sur des murailles que plus personne n'attaque depuis plus d'un siècle, à faire des courbettes devant notre seigneur squameux sans rien lui rapporter, et en feignant d'être heureux? Des sibsigs feraient ce travail aussi bien que des vivants!
Il y eu un silence. Ils ne parlaient pas très fort, même si le ton commençait à monter, mais la magicienne regarda quand même inquiète autour d'elle.
-J'ai quasiment reconnu devant toi travailler pour les hautes instances d'Arashin, et tu évoque devant moi de la nécromancie en suggérant de l'utiliser. Tu vois où je veux en venir en parlant d'impulsivité?
-C'était sous le coup de la colère!
-Vous pensez que ça empêcherait un dragon qui l'aurait entendu de vous brûler sur place?
-Non, mais... Si vous ne voulez pas de notre aide pour les Rakshazas, et si vous voulez vous infiltrer chez eux, nous pouvons faire diversions. Attirer leur attention par des pièges et des attaques.
-Les Rakshazas survivent dans la société Silumgar. Je pense que cela résume assez bien la facilité avec laquelle ils repéreront vos stratagèmes. S'ils veulent écraser le problème en vous envoyant une troupe conséquente, vous ne pourrez vous défendre longtemps. S'ils se doutent de quelque chose et se barricadent, nous échouons et vous ne servez à rien.
-Nous resterons non loin du désert. Au moindre signe d'une force d'importance, je nous y ferais disparaître. Et s'ils se cloîtrent... Ils ne le feront pas, ils sont trop fiers pour se cacher.
-Tu as quand même un reste de ta formation ? Bien. Mais gardez à l'esprit que vous n'êtes pas des héros de légendes. Ceux-là n'existent pas. Du moins tant qu'ils sont vivants.
Dans la nuit froide du désert montait alors une musique emplie de nostalgie et de réconfort. Elle avait commencé déjà depuis quelques minutes et se répandait doucement entre les tentes et autour des feux installés ici et là.
-Maintenant qu'on a fait le tour des sujets qui fâchent, taisez vous et écoutez la musique d'Ewan. Il mérite sa réputation.
La soirée s'acheva en musique et la compagnie s'endormit. Niuttuc et Gigajoker s'étaient vu attribués deux tentes tout justes montées. Niuttuc se retira assez tôt dans la sienne, mais dormit protégé.
Il se leva tôt le lendemain matin, avant que la chaleur du désert ne reprenne ses droits. Il capta la présence du musicien éveillé et troublé sur une dune à côté du camp. Il le rejoignit.
-Mauvaise nuit? Je ne cherche pas à envahir ton esprit, mais pas besoin de magie pour voir que tu va mal.
-Vous aviez raison, ce n'est pas un hasard que nous nous croisions. Nous avons la même destination sûrement. Vous vous rendez bien chez les Silumgar pour les punir?
-En quelque sorte...
-Si vous voulez, vous pouvez nous rejoindre. Nous allons exterminer ces monstruosités!
-C'est à voir. On m'a demandé le moins de perte Dromokas possibles. Où est votre commandant et comment avez vous réparties vos escouades?
-Mais... Je dirige ce camp, et de quelles escouades parlez-vous?
-Vous n'essayez pas d'attaquer une place Rakshaza avec une cinquantaine de soldats trop jeunes pour avoir vu des vrais combat n'est-ce pas? Et sans aucun soutien Draconique? Jamais personne n'autoriserait une telle attaque-suicide, même un politicien... Ah moins que des Dromokas tout justes entraînés n'aient décidés de partir chercher gloire en pourfendant les ennemis monstrueux, qui ne saurait triompher car les Dromokas représente Ce qui est Bien.
La jeune femme eu la décence de rougir devant la présentation de Niuttuc, pas très éloignée de la vérité.
-Dit l'homme qui voyage avec un seul compagnon dans le désert et voulant aller dans cette même place. Ce qui serait preuve d'un esprit dérangés. Si cette personne est d'avis que 50 Dromokas entraînés n'ont aucune chance, que pense-t'elle de sa situation propre? Selon moi, vous n'avez aucun commentaire à faire sur cette expédition.
-Sauf que notre nombre restreint nous permettrait de nous cacher. Et nous sommes peut-être plus que ce que nous paraissons. En tout cas, notre mission est connue... de certains. Je n'aurais pas craché sur quelques compagnies expérimentées pour cette mission, mais je n'en ai pas.
-Dans ce cas, réjouissez-vous, vous avez des troupes.
-Non. J'ai un tas de novices intenables, qui n'obéissent pas aux ordres, sans personne pour les superviser, et en nombre insuffisant pour faire quoi que ce soit d'autre que me faire repérer. Vous allez attaquer une place forte ennemie à moins de cent, défendue par des mages Rakshasas sans doutes plus nombreux que vous ne l'êtes, et ce sans même compter les sibsigs. Ces tactiques... Ce manque de tactique me fait penser aux raids sauvages Kolaghan. Et encore, eux sont préparés et habitués à l'assaut continuel. Abandonnez cette stupidité maintenant.
-Pour passer pour des couards et des indécis?
-C'est toujours mieux que de passer à l'état de cadavre ambulant.
-Vous croyez? Passer sa vie à attendre sans rien faire sur des murailles que plus personne n'attaque depuis plus d'un siècle, à faire des courbettes devant notre seigneur squameux sans rien lui rapporter, et en feignant d'être heureux? Des sibsigs feraient ce travail aussi bien que des vivants!
Il y eu un silence. Ils ne parlaient pas très fort, même si le ton commençait à monter, mais la magicienne regarda quand même inquiète autour d'elle.
-J'ai quasiment reconnu devant toi travailler pour les hautes instances d'Arashin, et tu évoque devant moi de la nécromancie en suggérant de l'utiliser. Tu vois où je veux en venir en parlant d'impulsivité?
-C'était sous le coup de la colère!
-Vous pensez que ça empêcherait un dragon qui l'aurait entendu de vous brûler sur place?
-Non, mais... Si vous ne voulez pas de notre aide pour les Rakshazas, et si vous voulez vous infiltrer chez eux, nous pouvons faire diversions. Attirer leur attention par des pièges et des attaques.
-Les Rakshazas survivent dans la société Silumgar. Je pense que cela résume assez bien la facilité avec laquelle ils repéreront vos stratagèmes. S'ils veulent écraser le problème en vous envoyant une troupe conséquente, vous ne pourrez vous défendre longtemps. S'ils se doutent de quelque chose et se barricadent, nous échouons et vous ne servez à rien.
-Nous resterons non loin du désert. Au moindre signe d'une force d'importance, je nous y ferais disparaître. Et s'ils se cloîtrent... Ils ne le feront pas, ils sont trop fiers pour se cacher.
-Tu as quand même un reste de ta formation ? Bien. Mais gardez à l'esprit que vous n'êtes pas des héros de légendes. Ceux-là n'existent pas. Du moins tant qu'ils sont vivants.
Dans la nuit froide du désert montait alors une musique emplie de nostalgie et de réconfort. Elle avait commencé déjà depuis quelques minutes et se répandait doucement entre les tentes et autour des feux installés ici et là.
-Maintenant qu'on a fait le tour des sujets qui fâchent, taisez vous et écoutez la musique d'Ewan. Il mérite sa réputation.
La soirée s'acheva en musique et la compagnie s'endormit. Niuttuc et Gigajoker s'étaient vu attribués deux tentes tout justes montées. Niuttuc se retira assez tôt dans la sienne, mais dormit protégé.
Il se leva tôt le lendemain matin, avant que la chaleur du désert ne reprenne ses droits. Il capta la présence du musicien éveillé et troublé sur une dune à côté du camp. Il le rejoignit.
-Mauvaise nuit? Je ne cherche pas à envahir ton esprit, mais pas besoin de magie pour voir que tu va mal.
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 22/04/2015
Ewan tourna la tête, ses oreilles d'étherium captant ce que disait le grand guerrier. Il est vrai que la nuit fut mauvaise, mais il n'avais pas vraiment eu le choix compte tenu des évènements. Il se releva de la dune, tenant difficilement sur les pieds et regarda Niuttuc. Il est vrai que l'Espèrite semblait avoir mal dormi, et sa queue arrière n'osait pas bouger, alors qu'habituellement elle avait tendance a fouetter l'air.
-On ne peut rien te cacher, n'est-ce pas ? Et bien, pour être honnête je.... Comment dire, j'ai entendu des voix.
Dit il en se grattant la tête. Les voix restait floues dans son crâne, et a chaque fois qu'il essayait de s'en rappeler, rien, mis a part un mal de crâne intense.
-Tu sais que je n'ai pas de souvenirs de ma naissance, et que mes premières années ne sont qu'un amas flou de quelques pathétiques visions... Et bien hier, j'ai perdu connaissance presque d'un seul coup, et j'ai entendu des voix. Pas moyen de savoir d'où elles venaient, mais ils étaient deux, et l'un s'appelait Oris... Non, Oros. Voilà, c'est ça, Oros.
Oros... Voilà un bien étrange nom, mais ce dernier ne signifiait rien pour Ewan, vu que c'était la première fois qu'il l'entendait. Peut être que Niuttuc savait quelque chose, cependant. Il n'osa pas vraiment lui demander cependant, et puis de toutes façons, il ne pouvait pas puisque tous les autres membres de la compagnie Dromoka qui les avaient hébergés s'éveillaient. Ils furent rapidement rejoins par la magicienne, qui informa Ewan de la discussion qu'ils avaient eus avec Niuttuc la veille. Prêt a partir, Ewan pris une grande inspiration.
-Bon, et bien, je suppose que nous sommes tous prêt a partir. La nécropole Rakshasa n'est plus très loin. D'après ce que j'ai compris, les Dromoka vont faire diversion pendant que nous entrerons dans la nécropole. Si vous permettez, je vais juste aller en reconnaissance, voir si l'endroit est férocement gardé. Quelqu'un a une longue vue ?
Un aïnok lui tendit une sorte de longue vue portable, et Ewan se tourna vers Niuttuc.
-Je peux te faire confiance pour les garder en place ? Après tout il ne s'agit que d'une simple reconnaissance, je serais vite revenu.
-Et vous pensez être capable d'y aller sans vous faire repérer ?
-Je suis beaucoup plus capable que vous ne le pensez concernant le combat et l'infiltration.Même si ce n'est pas mon point fort, ça ne devrais pas être un problème.
Dit Ewan en attrapant l'objet, et partit dans le désert en direction de la nécropole. Le voyage ne fut pas très long, et rapidement, a l'orée de la forêt, la nécropole Rakshasa se dessinait devant les yeux d'Ewan.
Se glissant derrière un arbre, attrapant la longue vue, il observa calmement le bâtiment, retenant presque son souffle. Deux gardes rakshasas étaient postés a l'entrée, et juste au dessus, sur un balcon, un autre portant un arc semblait sur ses gardes...
Ewan continua d'observer la necropole avant de tomber sur un étrange spectacle. Là, sur un autre balcon supérieur de la nécropole, enchaîné a des murs, se trouvaient un petit groupe d'une vingtaine d'individus, aïnoks et humains, a genoux et entouré d'un groupe de gardes. Ils étaient habillés comme des serviteurs Silumgar, et semblaient, vu leur état, extrêmement fatigués, et les Silumgar, a voir les plaies que certains arboraient,n'avaient pas été tendres. Voilà une bien étrange manière d'avoir des sibsigs... Quoique, connaissant les Silumgar, affamer et faire souffrir leurs prisonniers n'étaient pas étonnant. Au moins, il restait des survivants.
Ewan rangea sa longue-vue et quitta discrètement la forêt pour retourner au camp. Il fit part de ses découvertes, ce qui visiblement soulagea certains soldats.
-Bon, ça nous fait au moins une crainte en moins... Reste a savoir si nous pourrons tous les ramener...
-On ne peut rien te cacher, n'est-ce pas ? Et bien, pour être honnête je.... Comment dire, j'ai entendu des voix.
Dit il en se grattant la tête. Les voix restait floues dans son crâne, et a chaque fois qu'il essayait de s'en rappeler, rien, mis a part un mal de crâne intense.
-Tu sais que je n'ai pas de souvenirs de ma naissance, et que mes premières années ne sont qu'un amas flou de quelques pathétiques visions... Et bien hier, j'ai perdu connaissance presque d'un seul coup, et j'ai entendu des voix. Pas moyen de savoir d'où elles venaient, mais ils étaient deux, et l'un s'appelait Oris... Non, Oros. Voilà, c'est ça, Oros.
Oros... Voilà un bien étrange nom, mais ce dernier ne signifiait rien pour Ewan, vu que c'était la première fois qu'il l'entendait. Peut être que Niuttuc savait quelque chose, cependant. Il n'osa pas vraiment lui demander cependant, et puis de toutes façons, il ne pouvait pas puisque tous les autres membres de la compagnie Dromoka qui les avaient hébergés s'éveillaient. Ils furent rapidement rejoins par la magicienne, qui informa Ewan de la discussion qu'ils avaient eus avec Niuttuc la veille. Prêt a partir, Ewan pris une grande inspiration.
-Bon, et bien, je suppose que nous sommes tous prêt a partir. La nécropole Rakshasa n'est plus très loin. D'après ce que j'ai compris, les Dromoka vont faire diversion pendant que nous entrerons dans la nécropole. Si vous permettez, je vais juste aller en reconnaissance, voir si l'endroit est férocement gardé. Quelqu'un a une longue vue ?
Un aïnok lui tendit une sorte de longue vue portable, et Ewan se tourna vers Niuttuc.
-Je peux te faire confiance pour les garder en place ? Après tout il ne s'agit que d'une simple reconnaissance, je serais vite revenu.
-Et vous pensez être capable d'y aller sans vous faire repérer ?
-Je suis beaucoup plus capable que vous ne le pensez concernant le combat et l'infiltration.Même si ce n'est pas mon point fort, ça ne devrais pas être un problème.
Dit Ewan en attrapant l'objet, et partit dans le désert en direction de la nécropole. Le voyage ne fut pas très long, et rapidement, a l'orée de la forêt, la nécropole Rakshasa se dessinait devant les yeux d'Ewan.
Se glissant derrière un arbre, attrapant la longue vue, il observa calmement le bâtiment, retenant presque son souffle. Deux gardes rakshasas étaient postés a l'entrée, et juste au dessus, sur un balcon, un autre portant un arc semblait sur ses gardes...
Ewan continua d'observer la necropole avant de tomber sur un étrange spectacle. Là, sur un autre balcon supérieur de la nécropole, enchaîné a des murs, se trouvaient un petit groupe d'une vingtaine d'individus, aïnoks et humains, a genoux et entouré d'un groupe de gardes. Ils étaient habillés comme des serviteurs Silumgar, et semblaient, vu leur état, extrêmement fatigués, et les Silumgar, a voir les plaies que certains arboraient,n'avaient pas été tendres. Voilà une bien étrange manière d'avoir des sibsigs... Quoique, connaissant les Silumgar, affamer et faire souffrir leurs prisonniers n'étaient pas étonnant. Au moins, il restait des survivants.
Ewan rangea sa longue-vue et quitta discrètement la forêt pour retourner au camp. Il fit part de ses découvertes, ce qui visiblement soulagea certains soldats.
-Bon, ça nous fait au moins une crainte en moins... Reste a savoir si nous pourrons tous les ramener...
1925 points
Ewan parla de ses rêves d'Oros à Niuttuc, à qui le nom ne rappelait rien. Pour qu'il laisse de telles marques sur un Arpenteur, il ne pouvait pas être le premier venu toutefois, des recherches révélerait sûrement son nom quelque part. En attendant, l'aïnok partit en reconnaissance. L'idée d'un musicien semi-métallique essayant d'être discret fit sourire le guerrier, qui ne se retint pas de titiller Gigajoker, qui ne comprit pas la note d'humour. D'après les combats entre Gigajoker et Valàar dans L'Arène, Niuttuc savait qu'il n'y avait pas grand risque pour l'aïnok, il pourrait bien se débarrasser d'une troupe de sibsigs entière avec son arbalète avant d'avoir à sortir son très peu discret violon.
Quand Ewan revint, il relata au camp la garde vigilante qu'il avait observé. Visiblement, les Rakshazas étaient suffisamment réalistes pour ne pas laisser des sibsigs les garder, ce que certains Silumgar trouvaient parfaitement normal. Saluant les Dromokas, qui se préparaient à commencer les embuscades, Niuttuc repartit avec Ewan pour contourner la nécropole.
Lorsqu'il entrèrent dans la jungle, Gigajoker arrêta le mercenaire
-Petit détail en plus, visiblement les Rakshazas ont gardé des habitants de la forteresse vivants pour... jouer avec. Je ne l'ai pas dit plus tôt, si l'escouade l'avait appris, ils seraient devenus incontrôlable.
-Merci. On va donc devoir essayer de traîner des blessés au retour... Une invisibilité devrait pouvoir nous sortir de là, si les Silumgars n'y regardent pas de trop près. Évidemment, il faudra donc qu'on passe, prenne ce dont on a besoin et les prisonniers, sans se faire repérer. Espérons que la diversion soit efficace, ça nous simplifierait le travail.
Quelques heures plus tard, de l'autre côté du bâtiment, ils s'arrêtèrent dans la jungle pour pouvoir observer l'édifice.
-On y est. Avant qu'on y aille, tu accepterais un liens télépathiques, pour qu'on puisse communiquer?
Quand Ewan revint, il relata au camp la garde vigilante qu'il avait observé. Visiblement, les Rakshazas étaient suffisamment réalistes pour ne pas laisser des sibsigs les garder, ce que certains Silumgar trouvaient parfaitement normal. Saluant les Dromokas, qui se préparaient à commencer les embuscades, Niuttuc repartit avec Ewan pour contourner la nécropole.
Lorsqu'il entrèrent dans la jungle, Gigajoker arrêta le mercenaire
-Petit détail en plus, visiblement les Rakshazas ont gardé des habitants de la forteresse vivants pour... jouer avec. Je ne l'ai pas dit plus tôt, si l'escouade l'avait appris, ils seraient devenus incontrôlable.
-Merci. On va donc devoir essayer de traîner des blessés au retour... Une invisibilité devrait pouvoir nous sortir de là, si les Silumgars n'y regardent pas de trop près. Évidemment, il faudra donc qu'on passe, prenne ce dont on a besoin et les prisonniers, sans se faire repérer. Espérons que la diversion soit efficace, ça nous simplifierait le travail.
Quelques heures plus tard, de l'autre côté du bâtiment, ils s'arrêtèrent dans la jungle pour pouvoir observer l'édifice.
-On y est. Avant qu'on y aille, tu accepterais un liens télépathiques, pour qu'on puisse communiquer?
343 points
Gigajoker - Prédicateur - Le 22/07/2015
L'édifice était imposant, c'est le moins que l'on puisse dire. Dominant les arbres de la jungle de toute sa hauteur, des plantes grimpantes présentes un peu partout montrant également son âge. Aucun bruit dans les environs, et les deux gardes Rakshasas installés a l'entrée semblaient surtout endormis. Ewan se releva légèrement, indiquant a Niuttuc un grand arbre qui permettait d'accéder a un grand balcon donnant accès a la forteresse. A la question des liens télépathique, Ewan acquiesça, laissant le guerrier lier son exprit au sien. Ce fut légèrement douloureux, mais tout se passa bien. Il était temps qu'Ewan parte explorer la place forte, tout en donnant via télépathie des informations en temps réel a Niuttuc. Grimpant via des lianes, il fit un petit clin d'oeil a Niuttuc, lui faisant également signe d'attendre avant de doucement poser ses pattes sur la pierre du balcon.
Marchant doucement en s'engageant dans les couloirs de la forteresse, Ewan se prit a observer les lieux. A voir les dorures qui ornaient les murs, il était entré dans les quartiers de vie des gardes. En effet, alors qu'il avançait, il remarqua de nombreuses chambres plus ou moins luxueuses, ainsi que de grands bassins qui devaient sûrement servir de bains publics. certaines chambres étaient fermées, visiblement certains gardes dormaient encore.
C'est en passant prêt d'une desdites chambres ouvertes qu'il entendit un bruit de draps. Se figeant, Ewan fixa du coin de l'oeil un Rakshasa, visiblement jeune, se relever en se grattant la tête. Ce fut le dernier geste qu'il fit, avant de fixer Ewan, et le carreau qui venait de se planter dans sa gorge. Il s'écroula net sur son lit, et Ewan ferma promptement le rideau de la chambre. A peine était il entré qu'il avait déjà du abattre quelqu'un. Il aurait apprécié pouvoir faire cette mission de reconnaissance sans effusion de sang, mais non.
C'est en marchant dans les couloirs qu'il déboucha sur ce qu'il cherchait. Là, se trouvait une sorte de hall rond, avec deux entrées. L'une menait, d'après ses observations, a la cour extérieure où les Dromoka survivants avaient été rassemblés, et visiblement torturés. L'autre entrée, gardée par un groupe d'une dizaine de sibsigs, semblait permettre de s'enfoncer dans les profondeurs de la citadelle. Si les Silumgar avaient effectivement dérobés quelque chose a Dromoka, alors cela se trouvait forcément derrière cette porte.
Ewan ne savait pas vraiment comment allait réagir la compagnie Dromoka qui les avaient accompagnés, aussi il tenait a ce que Niuttuc le tienne au courant. Se concentrant, il commença a communiquer avec l'autre arpenteur guerrier.
-Comment vont les Dromokas ? Rejoins moi, je crois que j'ai trouvé là où se trouve ce que nous cherchons.
Marchant doucement en s'engageant dans les couloirs de la forteresse, Ewan se prit a observer les lieux. A voir les dorures qui ornaient les murs, il était entré dans les quartiers de vie des gardes. En effet, alors qu'il avançait, il remarqua de nombreuses chambres plus ou moins luxueuses, ainsi que de grands bassins qui devaient sûrement servir de bains publics. certaines chambres étaient fermées, visiblement certains gardes dormaient encore.
C'est en passant prêt d'une desdites chambres ouvertes qu'il entendit un bruit de draps. Se figeant, Ewan fixa du coin de l'oeil un Rakshasa, visiblement jeune, se relever en se grattant la tête. Ce fut le dernier geste qu'il fit, avant de fixer Ewan, et le carreau qui venait de se planter dans sa gorge. Il s'écroula net sur son lit, et Ewan ferma promptement le rideau de la chambre. A peine était il entré qu'il avait déjà du abattre quelqu'un. Il aurait apprécié pouvoir faire cette mission de reconnaissance sans effusion de sang, mais non.
C'est en marchant dans les couloirs qu'il déboucha sur ce qu'il cherchait. Là, se trouvait une sorte de hall rond, avec deux entrées. L'une menait, d'après ses observations, a la cour extérieure où les Dromoka survivants avaient été rassemblés, et visiblement torturés. L'autre entrée, gardée par un groupe d'une dizaine de sibsigs, semblait permettre de s'enfoncer dans les profondeurs de la citadelle. Si les Silumgar avaient effectivement dérobés quelque chose a Dromoka, alors cela se trouvait forcément derrière cette porte.
Ewan ne savait pas vraiment comment allait réagir la compagnie Dromoka qui les avaient accompagnés, aussi il tenait a ce que Niuttuc le tienne au courant. Se concentrant, il commença a communiquer avec l'autre arpenteur guerrier.
-Comment vont les Dromokas ? Rejoins moi, je crois que j'ai trouvé là où se trouve ce que nous cherchons.
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Si vous êtes l'une ou l'un de celles et ceux qui ont choisi la rébellion contre le brouillard de la toile qui étouffe les esprits, identifiez-vous pour participer. Sinon vous avez encore une chance d'éveiller vos sens, en rejoignant notre communauté de Magiciens Fous.
Bien joué !
De la même manière qu'il y a mille millions dans un milliard, on peut prédire de façon certaine qu'il y aura mille Zendikons dans Zendikar. Comme cinq d'entre eux sont édités en Worldwake, Rise of the Eldrazi contiendra sans doute possible 995 cartes de Zendikons.
—Psylocibe Ennabar, in Almanach 2010, une Prophétie par jour
Proposé par Dark Mogwaï le 19/06/2012